Innocent Ndayizigiye est journaliste à l’Agence Burundaise de Presse (ABP). A l’occasion des 31e Jeux mondiaux universitaires de Chengdu qui se déroulent présentement dans le sud-ouest de la Chine, il se prononce sur la pratique du sport dans son pays, la coopération sportive entre le Burundi et la Chine et la portée de la compétition.

De l’avis du journaliste burundais, Innocent Ndayizigiye, le football est le sport le plus pratiqué dans son pays. « Il est pratiqué depuis le bas âge, tous les jeunes pratiquent ce sport. A chaque coin de rue, et même à la campagne. Ici les adultes vous diront qu’ils ont fait cette expérience et ils ont pratiqué ce sport. Les Burundais aiment suivre le championnat national et même des championnats internationaux », affirme-t-il. Il précise que le basketball commence à gagner du terrain dans la mesure où les jeunes commencent à l’aimer. « On remarque cela surtout dans les villes où il y a des terrains de jeux et où on voit beaucoup de jeunes qui s’adonnent à ce sport. Le footing est également très populaire. Il est pratiqué soit individuellement ou collectivement. On dénombre plusieurs clubs partout dans le pays », indique le journaliste de l’Agence Burundaise de Presse (ABP).

A propos de la coopération entre les deux pays dans le domaine du sport, M. Ndayizigiye pense qu’elle est dynamique. Selon lui, sur les sept athlètes burundais qui participent aux 31e Jeux mondiaux universitaires de Chengdu, la Chine, à travers son Ambassade au Burundi, a appuyé la participation en assurant la logistique totale des cinq. « Dans le futur, on aimerait que cette coopération devienne encore plus importante, de façon à envoyer plus d’athlètes au cours de ces universiades comme l’ont exprimé les bénéficiaires. Et de façon générale, soutenir le développement du sport au niveau national, en prenant en compte toutes les disciplines sportives. Les jeunes burundais sont talentueux dans le sport et pourraient aller de l’avant et faire connaître notre pays grâce à leur talent », souhaite-t-il.

Pour Innocent Ndayizigiye, le rendez-vous de Chengdu offre un cadre de rencontre aux jeunes du monde entier. Cet évènement des universiades de Chengdu, souligne le journaliste burundais, est un grand rassemblement interculturel pour la communauté des jeunes à travers le monde. « Pour cette catégorie de jeunes, c’est un moment de démontrer leur capacité sportive. Les échanges entre eux leur permettent de se comprendre mutuellement. Avec ces rencontres tous azimuts, l’expérience de cohabitation, de compétition et de fair-play avec les autres leur donne une vision plus positive d’autres nationalités et du monde », explique-t-il. A l’entendre, l’idée de rassembler la jeunesse du monde autour du sport est une belle promesse pour l’avenir de l’humanité.