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L'actualité, en toute intégrité

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Situation nationale: Kam Yéli se repent d’avoir applaudi l’avènement du MPSR


Aucune description de photo disponible.Ceci est une déclaration de la présidente  du Mouvement pour la Renaissance du Burkina (MRB) à l’occasion d’une conférence de presse qu’elle a animée ce vendredi 17 juin 2022 à Ouagadougou. Lisez plutôt
DÉCLARATION OFFICIELLE
Interpellations du Président de la transitions du Burkina Faso à conduire un processus de transitions inclusive dans l’intérêt général du peuples en posant les bases d’un État Souverain ET Appel au peuple à soutenir une transition conforme à sa volonté.
Fils et filles du Burkina Faso, Mesdames et Messieurs de la presse, j’adresse ma gratitude et mes hommages à vous, nos femmes et hommes des organes de presse, pour votre professionnalisme et votre attachement à la
mère patrie.
Entonnons ensemble l’hymne national en ce moment, où vous et moi, nous répondons au devoir de nous exprimer sur l’actualité de notre pays en difficulté.
HYMNE NATIONALE chanté.
Restons debout et observons maintenant une minute de silence, en mémoire de tous nos compatriotes tombés sous les balles assassines des groupes armés terroristes.
Une minute de silence debout. Je vous remercie. Asseyons-nous.
Mesdames et Messieurs,
A l’entame de cette rencontre de presse, je voudrais vous prendre à témoin d’une menace verbale dont j’ai fait l’objet cette semaine de la part d’un individu se réclamant du rang des militaires au pouvoir. Cet individu, dont j’estime qu’il a agi seul, me menace de m’intéresser trop à la vie politique.
Ce qui m’oblige à apporter des précisions sur les missions d’un parti politique, en général, et, en particulier, celles assumées par le «Mouvement pour la Renaissance du Burkina», le parti pour lequel j’ai été investie Présidente. Cette communication de presse s’inscrit dans le cadre de nos activités politiques.
Un parti politique est un regroupement de citoyennes et citoyens engagés qui poursuivent un idéal de progrès social et économique.
Le MRB s’approprie ses missions, d’une part, d’information et d’éducation du peuple, et d’autre part, d’animation de la vie politique afin de mobiliser la conscience collective engagée pour la libération de notre pays des chaînes de l’impérialisme occidental. Le MRB constitue ce bataillon de femmes et d’hommes en marche vers le Burkina nouveau Souverain, de paix et de prospérité.
Fils et filles du « Pays des Hommes Intègres» : NOTRE PATRIE, LE TERRITOIRE BURKINA FASO EST SOUS MENACE DE DISPARITION.
Le 21 janvier 2022, nous dressons un bilan sombre de la gouvernance sécuritaire aggravée par l’incurie du pouvoir du Président Rock Marc Christian KABORE.
La gouvernance du MPP regroupait en son sein des Alliés et Consorts qui représentaient plus de 75% des forces politiques nationales. La fatuité du pouvoir les a rendus collectivement incapables de relever les défis de la gouvernance administrative, politique et sécuritaire, plongeant notre pays dans une crise dans tous les secteurs de la vie nationale, sans la moindre lueur d’espoir pour les populations !
Oui, le Régime du Président Rock Marc Christian KABORE était défaillant et il était impossible pour lui de tenir deux (02) ans encore.
Ce qui devait arriver, arriva le 24 janvier 2022 avec la prise de pouvoir d’un groupuscule de militaires se réclamant d’un Mouvement dit «Mouvement Pour la Sauvegarde et la Restauration, MPSR», conduit par le Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA. Face à l’attentisme de la masse populaire, le DISCOURS-POSTULAT qui a été servi au peuple le 24 janvier 2022 a reçu des avis favorables auprès de plus de 75% des burkinabè selon le sondage de l’institut APIDON.
Ce DISCOURS – POSTULAT a décliné les leviers à actionner correspondant exactement aux aspirations du peuple burkinabè en trois (3) points, à savoir :
1. Une gouvernance sécuritaire qui Sauvegarde et restaure l’intégrité
du territoire et la Souveraineté nationale.
2. Une gouvernance politique qui sonne le rassemblement, l’unité et la cohésion sociale afin de panser les plaies des déchirures sociales et de célébrer notre INTEGRITE.
3. Une gouvernance administrative en rupture avec la continuité afin de redresser et remettre notre pays sur le bon chemin.
A partir de ce DISCOURS-POSTULAT, la majorité des populations, y compris moi-même, avons accueilli l’avènement du MPSR avec soulagement et beaucoup d’espoirs exprimés donnant carte blanche au Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA de poursuivre les formalités d’installation de son Régime militaire.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres» : AVONS-NOUS FAIT LE BILAN DU REGIME MILITAIRE AU POUVOIR DEPUIS LE 24 JANVIER 2022 ?
Du 24 janvier à ce jour 17 juin 2022, soit quatre (04) mois et 24 jours, la situation de notre pays ne s’est pas améliorée. Elle s’est même compliquée. Le pays enregistre une augmentation du nombre de personnes déplacés internes, du nombre des attaques, des morts civils et FDS, plus de localités et régions hors de contrôle de nos FDS, le comble des malheurs, la vie chère et la famine.
Monsieur le Président de la transition, le Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, avez-vous fait votre propre bilan ?
Le bilan factuel que vous nous avez donné de constater est tristement contraire à l’intéret général du peuple, à savoir :
1. Au titre de la gouvernance politique et administrative : Lieutenant Colonel Paul Henri DAMIBA, Président de la transition a complètement dévoyé son POSTULAT du 24 janvier 2022 au profit d’un groupuscule réunis au sein du MPSR. Votre régime, jusqu’à maintenant, brille par son caractère partisan et polémique, ce qui ne vous fait pas bénéficier des apports et contributions des compétences des autres composantes de notre société y compris des leaders de partis politiques. Vous avez contourné les lois et les règlements qui sont les seules bases pour gouverner dans intérêt général.
2. Au titre de la gouvernance sécuritaire, le Président de la transition ne s’est point illustré en Chef de guerre en tenant au moins deux fois par semaine un conseil de défense pour anticiper et répondre au quotidien aux défis sécuritaires et humanitaires. C’est bien sur le champ de guerre que le peuple vous attend.
Le peuple peut tolérer votre incurie dans la gestion politique et administrative en espérant que vous tirerez enseignements des critiques et recommandations à vous adressées pour redresser la barque.
Toutefois, aucune excuse possible ne saurait encore être utilisée par vous, Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président de transition, le Ministre de la Défense nationale, le Chef d’Etat Major général de l’Armée, pour justifier l’inefficacité de vos stratégies, vos plans de combat, de tactiques et de coordinations des opérations militaires et humanitaires.
Sincèrement, je me repens aujourd’hui d’avoir applaudi l’avènement du MPSR parce que je croyais qu’ils sont des soldats.
A travers les résultats de leurs actions, malheureusement, j’ai le regret, l’amertume, le cœur meurtri de
constater que ce ne sont que des corps habillés.
Le MRB, par ma voix, tient le régime militaire présidé par le Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA ainsi que la hiérarchie militaire, responsables de la dégradation continue de la situation sécuritaire de notre pays à cause de votre manque de vision et de stratégies de guerre.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres» : LIEUTENANT COLONEL PAUL HENRI SANDAOGO DAMIBA NOUS DOIT DES COMPTES.
J’insiste et je persiste pour que le Président de la Transition, le Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA nous donne, sous quinzaine, des explications limpides sur les tueries, les drames, les attaques, les morts, le nombre de déplacés qui ne cessent de croître.
Il y a plusieurs questions auxquelles vous devez répondre clairement sous quinzaine :
1.Avez-vous amélioré le maillage territorial en augmentant le nombre de postes, garnissons, détachements rapprochés puisque vous «prétendez une montée en puissance» ?
2. Avez vous amélioré les conditions physiques des soldats par la réduction de la durée des missions, la cadence des relèves, l’aguerrissement des soldats en offensive, les opérations spéciales, les ripostes aux attaques, et, s’il y a attaques, les conditions physiques s’affaiblissant, il faut immédiatement remplacer la cohorte ?
3. Combien d’attaques vous-avez pu déjouer grâce aux renseignements ? Avez-vous amélioré la stratégies et moyens de renseignements ?
4. Avez-vous mutualisé les actions et les moyens (équipements et renseignements) des différents corps de l’armée nationale ?
5. Avez-vous renforcé les équipements de combat ?
6. Avez vous entrepris un plan de coordination au niveau horizontal de toutes les actions des corps de l’armée nationale afin de permettre à chaque force de s’exprimer, d’agir et de défendre la nation au profit de tous ?
7. Avez-vous le contrôle du circuit d’approvisionnement des marchandises dans notre pays ?
8. Expliquez-nous les détournements de camions de marchandises ?
Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, vous avez pris le pouvoir au Burkina Faso qui était déjà sous la menace d’un péril imminent de destruction et vous avez qualifié le régime déchu d’incapable en faisant croire au peuple que vous et vos hommes êtes courageux, capables et éclairés sur les solutions, mais, il vous faut prendre en main les leviers du pouvoir pour agir et nous ramener la paix.
Avec tous les honneurs dus à vos galons, titres et rangs à vous Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA et aux membres de la hiérarchie des militaires, gendarmes et policiers, il n’est point besoin de vous enseigner le sens de votre engagement sous le drapeau, sauf à vous rappeler, en faisant à cet égard aussi dans la redondance, que le Militaire au pouvoir d’Etat est un REVOLUTIONNAIRE.
Il y a RÉVOLUTION lorsqu’on fait le constat d’un péril et de ses causes. Dans le cas où l’ordre normal du système de gouvernance ne peut apporter des solutions immédiates, et, qu’il n’y a pas de volonté véritable de changement de la part des acteurs en place, il y a la nécessité et l’obligation d’instaurer un ordre exceptionnel issu d’un régime militaire, pour marquer la rupture de la continuité, afin d’opérer un changement de cap, qui pose les bases de la stabilité et du retour à l’ordre normal : cela s’appelle la REVOLUTION.
En l’occurrence, je vous appelle à rompre la continuité et à faire la REVOLUTION attendue par le peuple du Burkina Faso.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres» : LE TERRITOIRE BURKINA FASO
ET L’ENSEMBLE DES AMES QUI Y HABITENT SONT EN PRISON. COMMENT SE LIBERER DE
CETTE PRISON SI LE LIEUTENANT COLONEL PAUL HENRI SANDAOGO DAMIBA REFUSE LA REVOLUTION ?
Lieutenance Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, jusqu’à maintenant, vous n’avez pas pu vous libérer des QUATRE (04) PRISONS de la grille d’analyse de Jean-Pierre Olivier de Sardan,
anthropologue nigérien, à savoir :
1.La prison des experts internationaux : Monsieur le Président de la transition, le Burkina Faso est «SOUS REGIME D’AIDES» de la Banque Mondiale, des PTF et de la France. Cette prison n’est pas seulement imposée de l’extérieur, mais, elle est surtout mentale, elle vous a limité à attendre des solutions et à appliquer et signer des accords qui ont complètement aliéné notre pays, et l’a exposé à la pauvreté, terreau de tous les fléaux dont les conflits intérieurs, l’insécurité et ses conséquences humanitaires.
Monsieur le Président de la transition, le MRB par ma voix, vous interpelle et vous appelle, à quitter cette prison immédiatement, en dénonçant tous les accords, et, notamment les Accords de défense et de coopération militaire, afin d’exiger aux partenaires, une relecture et l’établissement de l’équilibre des intérêts dans le respect mutuel. La clause d’exclusivité doit être abrogée de tous les accords internationaux et la Clause de
réciprocité doit être introduite dans tout accord.
2. La prison de vos partisans, courtisans et alliés du MPSR : Dès que vous être rentré dans cette prison, Monsieur le Président de la transition, vous avez dévoyé complètement votre POSTULAT du 24 janvier 2022 au profit des membres du MPSR.
Contrairement à votre postulat d’unir les burkinabè et de former des organes consensuels, votre régime jusqu’à maintenant brille par son caractère partisan et polémique, ce qui ne vous fait pas bénéficier des apports et contributions des compétences provenant des autres composantes de notre société.
Monsieur le Président de la transition, le MRB par ma voix, vous interpelle et vous appelle, à quitter cette prison immédiatement, en ouvrant des concertations nationales avec toutes les composantes de notre société, les leaders historiques de la société civile, les partis politiques notamment avec les candidats à l’élection présidentielle passée qui portent des projet de société et une vision de paix, de prospérité pour le Burkina Faso dont vous pouvez en bénéficier pour sauver le processus de la transition.
L’importance du profil politique d’une Première Ministre ou d’un Premier Ministre et un profil de diplomate chevronné seraient un grand atout à la réussite de votre régime militaire.
Monsieur le président de la transition, vous n’avez aucun ennemi au Burkina Faso, tous, et, l’intérêt supérieur de la nation, tous, nous formulons le veux de réussite de la transition devant redresser notre pays.
3. La prison des bureaucrates : Monsieur le Président de la transition, le MRB, par ma voix, vous suggère soit de déléguer la gestion politique et administrative de la gouvernance au Premier Ministère dirigé par une personnalité politique. Cette dernière présidera par délégation le Conseil de Ministres. La gouvernance politique dans intérêt du peuple se fait sur la base des lois et des règlements. Les nominations se font par des appels à candidature en application de la loi.
Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, CE QUE NOTRE PEUPLE VOUS DEMANDE , C’EST DE FAIRE LA GUERRE , c’est de nous faire émerger des héros nationaux de faits de guerre. Votre POSTULAT est de pacifier le pays en suscitant un sursaut patriotique, une onction populaire
par votre Courage à décider des Réformes militaires de souveraineté.
4. La prison des Acteurs de l’économie nationale et mondiale : Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, L’ECONOMIE EST LE DÉTERMINANT DE LA GUERRE. L’économie de notre pays est prise en otage. Pourtant, sans argent, sans économie de guerre, pas d’équipements militaires, pas de Justice, … alors votre pouvoir est menacé de ne pas atteindre ses objectifs.
Un Etat de droit, c’est à dire un Etat redressé DROIT, est celui qui a des LOIS SOUVERAINES et un Appareil judiciaire fort. Il faut donner force à l’appareil judiciaire, il faut financer son fonctionnement intégral afin de
le rendre vraiment opérant, efficace et indépendant des PTF.
Où trouver l’argent quand le pays est «sous régime d’aides financières» ? Eh bien, il vous faut trois «doses» : 1. la volonté de vous libérer mentalement, 2. le courage de commencer des déclarations de dénonciation des accords, et enfin, 3. le soutien – onction populaire, suffiront à rompre l’ordre actuel de domination et de misère.
Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, le MRB, par ma voix, vous exhorte à engager des Réformes économiques audacieuses : un nouveau Code d’investissement, un nouveau Code minier, Une nouvelle Chambre des Mines, Une Nouvelle Chambre de Commerce, la mise en application et le Renforcement de la Politique du Contenu Local, La mise en application et le Renforcement de la Bourse de Sous-traitance, la Transparence dans les affaires.
Il faut une Nouvelle politique Agricole qui priorise l’Agriculture vivrière pour une autosuffisance alimentaire. L’agriculture est à arrimer avec le système éducatif à REFONDER.
Cette guerre appelée «Terrorisme» mérite d’être contextualisée sinon, elle est provoquée à dessein pour renforcer notre statut de consommateurs des équipements militaires importés en plus de tous les autres biens et services, en faisant de notre pays, une simple proie des puissances étrangères, et, ainsi, notre avenir est hypothéqué.
Comprenez bien cela, Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, faire reculer les conflits intérieurs et l’insécurité au Burkina Faso passe par le recul de la faim, de l’analphabétisme, du chômage et de la pauvreté.
Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, l’ordre mondial est en cours de changement. Ne ratez pas le rendez vous d’être cité parmi les héros du Nouvel Ordre africain en vous rapprochant des pays frères du Mali et de la Guinée pour être les précurseurs de l’unité régionale souveraine.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres» : SOMMES NOUS PRETS A ENTAMER LA MARCHE DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ?
Le peuple peut tolérer un Président civil qui tarde à se libérer des chaînes de l’aliénation de l’impérialisme. Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, il ne vous sera accordé aucune excuse de vous maintenir dans l’ordre actuel d’insécurité et de pauvreté sauf à vouloir «VOUS RENDRE SI VOUS NE POUVEZ PAS » selon le jargon militaire, par une remise pacifique du pouvoir à une personnalité civile pour achever le processus de transition déjà entamée.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres», Répondant donc à ce DEVOIR PATRIOTIQUE PRESSANT de construction de la souveraineté nationale, les militants et sympathisants, par ma voix, formulent les RECOMMANDATIONS suivantes, à l’endroit du Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition :
1. Centrer les actions sur la gouvernance sécuritaire dont le Président de la Transition en marquera un point d’honneur en lieu est place des longues audiences et conseil de ministres.
2. Renforcer les actions humanitaires envers les populations déplacées internes.
3. Ajuster tous les Organes de transition (Gouvernement, ALT, COST et le Conseil de Défense) en incluant toutes les composantes de notre société suivant une quote-part de participation.
4. Doter la Justice de Moyens pour vider les dossiers de crimes de sang, de crimes économiques et divers en instances.
5. Procéder aux Reformes de la Refondation, à savoir : Faire le Bilan des États Généraux de la Justice en vue du renforcement de l’appareil judiciaire, Procéder à des Réformes Politiques, Réformes Économiques, Réformes de Modernisation de l’administration en mettant toutes ces Réformes de Souveraineté en équilibre avec les Accords bilatéraux et multilatéraux.
6. Amplifier le dialogue communautaire, Accélérer le processus de la Réconciliation et de la Cohésion sociale.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres» : DONNONS LA FORCE TOUJOURS A LA LOI.
Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président de la transition, J’exige la libération du Président Roch Marc Christian KABORE. Puisque vous avez rétabli la Constitution du Burkina Faso, j’exige que le Président Roch Marc Christian KABORE recouvre sa liberté totale sans délai et sans condition.
La Justice indépendante est la seule habilitée à priver un citoyen de sa liberté si des fais de justice lui sont reprochés.
Fils et filles du «Pays des Hommes Intègres», Nous n’avons que le Burkina Faso ? Quoi faire donc au stade actuel ?
Nous voulons la PAIX dans notre pays. Le terrorisme est notre ennemi commun qui détruit la PAIX.
Pour la PAIX et la COMPASSION envers nos sœurs et frères en errance sur le territoire, nous n’avons qu’une SEULE POSTURE A ADOPTER, celle de SOUTENIR UN POUVOIR MILITAIRE CAPABLE DE PACIFIER NOTRE PAYS AFIN DE PREPARER DES LENDEMAINS MEILLEURS POUR LA GENERATION FUTURE.
Alors, Fils et Filles du Burkina Faso, quelles que soient nos positions, soyons fortifiés. Unis, soutenons le processus de la transition seulement dans le sens des intérêts supérieurs de la nation et sa Souveraineté.
TOUS UNIS, NOUS SAUVERONS LE BURKINA FASO !
LA PAIX EST POSSIBLE !
QUE DIEU APAISE LES COEURS
ET BENISSE LE BURKINA FASO !
Fait à Ouagadougou, le vendredi 17 juin 2022
Signé :
Yéli Monique KAM
Présidente du parti politique MRB
La Yennega de l’éducation
Unique femme ex-candidate à l’élection présidentielle de novembre 2020 au
Burkina Faso
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