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Saran Sérémé, Médiateur du Faso : »la défense des droits dénote d’une dynamique »


Le nouveau Médiateur du Faso, Saran Sérémé, a séjourné du 9 au 11 janvier 2018 dans la région des Hauts-Bassins. A l’occasion, elle a lancé la campagne nationale des audiences foraines du Médiateur du Faso, à travers une conférence publique organisée, le mercredi 10 janvier à Bobo-Dioulasso.Résultat de recherche d'images pour "nouveau Médiateur du Faso, Saran Sérémé"

Faire connaitre davantage le rôle et les missions assignés à son institution, est l’une des ambitions que s’est fixé le nouveau Médiateur du Faso, Saran Sérémé. C’est dans cette optique qu’elle a animé avec son équipe, une conférence publique, le mercredi 10 janvier 2018 à Bobo-Dioulasso. Ladite conférence, à écouter la patronne de l’institution, vise à expliquer le fonctionnement de la structure à la population. Cela, pour leur permettre de défendre leurs droits  face aux dérives, aux lenteurs, aux abus, en un mot, face au dysfonctionnement de l’administration publique. « Nous voulons amener la population à s’approprier cet instrument gracieux», a expliqué le Médiateur. Pour sa première tournée officielle dans la région des Hauts-Bassins, celle qui a été nommée en conseil de ministre le 27 septembre 2017, a reconnu avant tout, qu’en cette période post-insurrectionnelle, la défense des droits est « assez exacerbée ».Chose qu’elle a appréciée positivement, tout en émettant des réserves. « Cela dénote d’une dynamique, mais a parfois des conséquences qui peuvent être dramatiques », a-t-elle souligné, faisant ainsi allusion à l’incivisme grandissant constaté actuellement au pays des Hommes intègres. « La situation sociopolitique de notre pays est hélas, caractérisée par un déclin de la culture du civisme, parfois assimilable à de l’anarchie. L’autorité de l’Etat est mise à mal», a regretté Saran Sérémé. 

 Privilégier l’intérêt suprême de la Nation

Cet incivisme grandissant ne peut que constituer, aux yeux de Saran Sérémé, des obstacles à la préservation de la cohésion et de la concorde sociale, au renforcement de la démocratie, et à l’atteinte du développement durable. Tout en rappelant qu’il est légitime de défendre leurs droits, le Médiateur du Faso a appelé ses concitoyens à toujours privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, au détriment des intérêts individuels. L’assistance de la grande salle de conférence de la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon, a aussi bénéficié d’une communication sur l’institution. Pendant plus d’une heure, le Pr Abdoulaye Soma et Sylvie Ouédraogo, respectivement directeur de cabinet et secrétaire générale du Médiateur du Faso, ont fait une présentation de l’institution. Abdoulaye Soma a expliqué que la structure est accessible à tout citoyen susceptible d’avoir un conflit avec une structure de l’Etat. Même s’il a par ailleurs reconnu que le Médiateur du Faso a aussi ses domaines d’incompétences. Des domaines qui sont, entre autres, selon lui, « les litiges entre personnes privées », « les procédures engagées devant un tribunal », « les questions politiques d’ordre général », et « la remise en cause du bien-fondé d’une décision de justice ». Les communicateurs se sont aussi appesantis sur le mode d’action du Médiateur du Faso, et les procédures de recours à l’institution. Le Médiateur du Faso, ont-ils dit, est présent dans toutes les régions et provinces du pays. Et cette proximité, la première responsable a dit travailler à la renforcer. En témoigne le lancement de la campagne nationale des audiences foraines fait à travers cette conférence de Sya. AIB

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