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Réchauffement climatique au sortir du Covid-19: experts chinois et français de prononcent


Parmi les universitaires, hommes politiques et membres de « think tanks » chinois et français qui se sont exprimés lors du « Séminaire en ligne sur la coopération sino-française et la gouvernance mondiale post-épidémiques », plusieurs se sont attardés sur les défis écologiques après l’épidémie de COVID-19.

À commencer par Brice Lalonde, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU et ancien ministre français de l’Écologie. La décarbonisation a été au cœur de son intervention. Celle-ci passe, selon lui, par une « ré-électrisation », l’électricité pouvant être produite au moyen d’énergie renouvelable. « On n’arrivera pas à produire assez d’électricité avec uniquement du tout renouvelable, il faudra du nucléaire. Mais un nucléaire nouveau, il faut pour cela travailler ensemble à la transmutation des déchets. »

Edmond Alphandery, ancien ministre français de l’Économie et ancien président d’EDF, s’est pour sa part inquiété que la lutte contre le changement climatique ne soit plus la priorité, dans le nouvel environnement économique qui s’annonce.

Il a notamment fait remarquer que pendant la crise de 1929, les émissions de COavaient chuté (comme maintenant, avec le COVID-19) mais étaient ensuite reparties de plus belle. « Le prix du carbone est le meilleur instrument dans la lutte contre le réchauffement. Plus l’énergie carbone coûte cher, plus on y substitue d’autres solutions, comme les énergies renouvelables », a-t-il avancé, avant de souligner les actions de la Chine et de l’Europe : « Je suis heureux que deux des trois grandes puissances économiques du monde, la Chine et l’Europe, aient mis en place un marché du carbone. Même s’il y a des imperfections, elles montrent la voie. » Source:La Chine au Présent

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