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Mali : répression sanglante d’une marche de l’opposition et de la société civile


Marche manifestation contre la revision constitutionnelle non (13)Une marche des partis d’opposition a été dispersée, samedi matin à Bamako, par les forces de sécurité, faisant plusieurs blessés, a constaté APA.   La manifestation était interdite mercredi par le gouverneur de la Bamako, au motif que l’état d’urgence est en cours dans le pays. Les marcheurs n’ont pu se rendre sur l’itinéraire initial prévu, à savoir de la place de la liberté à la bourse du travail. Le lieu de départ et le point de chute de la marche étaient quadrillés par un imposant dispositif de sécurité. Les marcheurs ont alors indiqué de nouveaux points de rassemblement, comme le siège du parti ADP-MALIBA. Mais les forces de sécurité sont arrivés sur place et çà a dégénéré. Elles ont fait usage de gaz lacrymogènes. Plusieurs personnes ont été blessées, dont un policier, transportées aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré. Malgré l’interdiction, les opposant entendaient ainsi ‘’appeler à des élections transparentes et à l’ouverture des médias publics à tous les candidats » à la présidentielle. APA

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