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Lutte contre la pauvreté en Chine : une coopérative au Xinjiang redonne le sourire aux paysans


Parti d’une simple idée en 2018, et depuis lors, le projet fait son chemin. C’est l’histoire d’une coopérative agricole Qingmiao, dans les périphéries de la ville d’Aksu, qui, depuis près de trois ans maintenant, redonne le sourire à plus de 200 familles de ce coin de la Chine, en rachetant leurs produits agricoles. Du coup, leurs revenus, qui étaient faibles avant la mise en œuvre de ce projet, ont sensiblement augmenté.

L’initiateur de ce projet, qui s’exprimait devant une équipe de journalistes étrangers en visite au Xinjiang, a révélé que les employés de la coopérative gagnaient jusqu’à 15 000 yuans pour les cinq mois durant lesquels ils sont occupés à travailler dans la coopérative. N’étant plus dans le registre de personnes pauvres, ces paysans, dont les revenus ont augmenté, peuvent encore bien développer leurs propres activités, notamment l’élevage du gros et petit bétail. Que des sources des revenus supplémentaires qui les éloignent de plus en plus du seuil de la pauvreté.

Pour l’heure, la coopérative coule ses produits sur les marchés de Beijing et de Shanghai, deux de quatre grandes municipalités de Chine. Déjà bénéficiaire d’une subvention de l’ordre de 500 000 yuans, environ 74 000 dollars américains, par l’entremise du fonds du gouvernement central destiné à soutenir les pauvres, la coopérative ne compte pas s’arrêter là. Selon Alijan Tursun, l’initiateur du projet, la coopérative compte ouvrir dans un bref délai des boutiques à Shanghai et à Hangzhou, chef-lieu de la province chinoise du Zhejiang, pour vendre davantage ses produits. Les viandes de la ville d’Aksu, également appréciées dans le reste de la Chine, seront aussi commercialisées dans ces deux grandes villes, avait-il ajouté.

Comme pour le début de tout projet, les premiers pas de la coopérative Qingmiao n’étaient pas faciles, un peu comme un enfant qui apprend à marcher, la coopérative a connu des hauts et des bas. Car, la qualité des premières récoltes était mauvaise, ce qui a fait que les produits soient vendus moins chers sur le marché. Pour corriger cette défaillance, la coopérative a fait recours à des experts pour améliorer la qualité des fruits. Chose faite, la valeur de ces produits agricoles a augmenté de 30%. L’objectif est d’atteindre une production encore meilleure. Entretemps, la vie des paysans n’est plus la même.

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