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Libération de Djibril Bassolé: la NAFA interpelle la communauté nationale et internationale


La Nouvelle alliance du Faso (NAFA) a organisé, le lundi 18 décembre 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse pour appeler le gouvernement à libérer le général Djibrill Bassolé, conformément à l’avis définitif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

La Nouvelle alliance du Faso (NAFA)  est debout depuis plusieurs mois pour obtenir la libération de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, détenu  « arbitrairement » selon elle,  dans le cadre du coup d’Etat manqué de septembre 2015.  C’est dans ce contexte que  le groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des Nations unies s’est prononcé définitivement sur le dossier, le 7 décembre dernier.  Pour ce comité, la détention du général de gendarmerie, bénéficiaire d’une liberté provisoire pour raison de santé  mais assigné à résidence sur ordre du ministère de la Défense,  est  « arbitraire »,  car contraire aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.    Aussi, a-t-il,   par voie de conséquence,  exigé la  mise en liberté  de  Bassolé.   Du pain béni  pour  les dirigeants de la NAFA, parti de l’intéressé,  qui  ont tenu une conférence de presse, le lundi 18 décembre  2017 à Ouagadougou pour se faire entendre. Ce, d’autant  plus  que la décision  onusienne a été confirmée, à la suite d’un recours de l’exécutif  burkinabè, par les experts qui avaient donné le même avis en juillet. « Cet avis qui est une victoire pour la défense du général  Bassolé, confirme ce que la NAFA a toujours dénoncé à savoir qu’il est un prisonnier politique victime de manœuvres politiciennes tendant à l’écarter de la scène politique, nationale »,  a déclaré le président par intérim du parti, Pr Mamadou Dicko.  Il a de fait exhorté le gouvernement à « exécuter sans plus tarder »   la décision de l’ONU.  Sa conviction est  que «le respect des engagements internationaux  surtout en matière des  droits de l’homme s’impose  lorsqu’on veut s’afficher dans le concert des nations comme un Etat démocratique ».  Dans la même  veine, il a prié  « le ministre de la Défense à annuler immédiatement l’arrêté portant assignation à résidence de  Bassolé, qui bénéficie déjà d’une liberté provisoire de la part du président de la Chambre de contrôle près le tribunal militaire de Ouagadougou ».  Que  va faire la NAFA  si  le gouvernement  ne réagissait pas favorablement  à la décision de l’ONU ?  «  La NAFA est un parti républicain qui se soumet aux décisions de  justice.   Nous allons attendre de voir ce que le gouvernement  va faire.  S’il garde le silence,  nous allons tout faire pour le sortir de là, car il y a plusieurs voies de recours. Nous interpellons d’ores et déjà  la communauté nationale et internationale », a répondu M. Dicko.  Présent  à   ses  côtés, le Secrétaire général  (SG)  du parti, le député François Bayce a ajouté : « Le  gouvernement a l’occasion de s’amender, car le problème est entre ses mains.  Il doit se conformer à la décision pour que la paix revienne dans ce pays ».   Le président par intérim de la NAFA a par ailleurs réagi à la série d’articles publiés, ces dernières semaines, par le journal d’investigation  Le reporter, qui rapporte des faits  insinuant l’implication du gal Bassolé dans le putsch  avorté.   « Djibrill Bassolé a déposé une plainte  et on attend la suite »,  a-t-il commenté, quand  certains de ses camarades  parlent de « journalistes instrumentalisés ».

Sidwaya
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