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Burkina/Réo: les actions de l’ONG TAMOUNTE appréciées par les autorités burkinabé


Aucune description disponible.Basée en Avignon en France, l’ONG TAMOUTE se présente comme une association humanitaire qui développe des projets durables au Maroc et Burkina Faso. Dans notre pays, elle intervient particulièrement dans le Sanguié et s’investit dans des projets collaboratifs. La vision de cette ONG est très claire. Il s’agit d’offrir des solutions efficaces et pérennes aux problèmes d’insécurité alimentaire, de manque d’eau et de paludisme et ses activités menées dans le Sanguié au Burkina Faso sont nobles et s’inscrivent dans la vision globale de développement des autorités burkinabé. Ce sont des activités orientées vers la mise en œuvre de projets adaptés aux exigences et contraintes locales pour permettre aux familles de vivre mieux dans leur village en réponse à leur demande. Ses domaines d’action sont : l’éducation, nutrition santé et projet eau potable.

Cette ONG qui apporte visiblement le bien-être aux habitants de Réo est présidée par Valerie Passport et les activités au Burkina sont placées sous la coordination de Alassane Semdé.

Aucune description disponible.AAucune description disponible.ctuellement l’ONG Tamoute, est engagée dans l’Autonomisation des centres de récupération nutritionnelle par l’agroécologie (ACRENA). Dans le cadre de ce programme, on a enregistré plus de 800 personnes impactées, des forages, des points d’eau potable, des châteaux d‘eau réalisés, des installations solaires, des périmètres irrigués en goutte à goutte et des formations en agroécologie notamment le Moringa l’Artemisia, le potager,etc

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L’Etat burkinabé reconnait bien cette ONG et apprécie son apport au développement local de Réo en particulier et de la région du centre-Ouest en général.

A cet effet, au cours d’une cérémonie de remise des conventions par le Délégué du ministre de l’Économie Burkinabé et la déléguée des ONG, tenue le 13 janvier 2022,  l’ONG Tamoute a été sélectionnée parmi plus de 500 des majors au regard de ses résultats remarquables. Sur cette sélection qui réjouit les responsables de l’ONG Tamoute en se présentant comme la reconnaissance aux actions bienfaitrices et une invite à mieux faire, la présidente et fondatrice, Valerie Passport nous fait le témoignagne suivant;

« Durant la cérémonie ils ont insisté sur le rôle clé des O.N.G. aux profits des plus vénérables dans le domaine de la nutrition et de la lutte contre le paludisme. Nous étions heureux ce matin d’avoir fait le déplacement à Ouagadougou.
Alassane Semde le coordinateur Tamounte a pu présenter notre ONG et les projets en cours qui correspondent totalement à la vision de l’Etat.

Aucune description disponible.Aucune description disponible.Une O.N.G. de notre échelle, soit relativement petite, peut avoir un rôle à jouer auprès des populations.  Nous sommes plus flexibles et réactifs que des institutionnels parce que nous avons une équipe déjà sur le terrain.

L’interculturalité de notre équipe nous permets d‘appréhender aisément les problématiques et d‘élaborer des solutions parfois provisoires avant un projet durable (un service d ‘urgence). Être apolitique nous évite des écueils, et nous permet d’intervenir au niveau de l’humain.

Nous sommes proche des bénéficiaires et à l’écoute.

Mon coordinateur vit sur place, rencontre les gens régulièrement nous sommes au contact. Nous pouvons être efficace. Et nous le sommes. Concret.  Notre responsabilité morale est grande et car nous avons semé tous les ingrédients pour que du village vivent normalement.

L’idée était de sortir un CREN, celui que je connaissais à Réo dans le Sanguié, de toutes formes de dépendance à l’aide.  Les rendre aptes à aider leurs bénéficiaires ET de faire en sorte que les femmes soient vite à leur tour indépendante.

Nous sommes parfois obligés de faire du « one shot « en lait et spiruline. Mais ce n’est pas le but.

Aucune description disponible.Mettre sous perfusion de don est juste impossible, et ce n’est pas l’objectif. Nous avons donc co-construit ensemble un programme visant à créer 3 périmètres irrigués et donner aux femmes des lopins avec une solide formation en agroécologie.

L’Ocades fait le maximum de son côté, ils nous ont donné deux terrains pour construire les programmes, nous en attendons un troisième à Réo.

Le cœur de notre projet est l’eau. Celle qui doit être comptée, protégée, gérée de manière raisonnée pour en obtenir la vie.

En deux ans nous avons réussi petit à petit à équiper deux villages  en agro écologie grâce à des installations financées par des fondations françaises et aujourd’hui Burkinabè comme la Fondation Mabucig.

Nos projets sont à destination des enfants via leurs mères : contrairement aux hommes, les femmes sont un pilier de développement des activités économiques de la collectivité.

Femme, mère, épouse elles gèrent tout. Seules le plus souvent. Seule face à la disette, au paludisme et à surtout face à l’absence d’eau.

Il faut mettre en place de projets simples efficace et aux résultats rapides pour être compris. C’est l’Adn de notre ONG depuis ses débuts. Comment rester indifférent quand on peut être actif 

Je ne suis jamais sortie indemne mes voyages, cela engendre une profonde remise en question. Pour moi la raison première d’agir, c’est simplement l’aspect humain.

Après il y a bien évidemment des raisons plus générales mais qui ne concerne pas que moi, elles sont plus politiques au sens premier du mot.

Il est urgent d’agir aujourd’hui sur l’économique et le social au plus près des populations, car leur vulnérabilité est grande.

Offrir l’eau potable à disposition des populations à  modifier profondément leurs pratiques quotidiennes : plus besoin de parcourir de grandes distances pour en avoir.

Aucune description disponible.Notre approche est systémique donc globale pour permettre notamment à ces femmes d’être soulagées dans leur travail. Ainsi, un périmètre maraîcher se doit avant tout d’être une activité économiquement durable et profitable tout en assurant nutrition et santé.

Les périmètres irrigués en place permettent une politique de développement de sécurité nutritionnelle, le moringa par exemple est la base de nos jardins ; l’Artemisia permettre de lutter localement contre le paludisme.

Comme elles ont la charge de l’alimentation de leurs enfants elles ont un intérêt accru pour des activités qui peuvent génératrice de nourriture saine et de revenus via la commercialisation, notamment du moringa et de l’Artemisia qui sont très demandé au Burkina Faso.

Le périmètre maraîcher n’est pas simplement dédié aux femmes, les hommes n’en sont absolument pas exclus.

Le rôle des autorités coutumières est un facteur de réussite. L’engagement communautaire est un élément primordial : les hommes ont dû concéder le droit d’usage de la terre. Il faut qu’ils soient présents également lors de gros travaux.

Notre approche a été anthropologique pour connaitre les coutumes, les besoins les aspirations des populations concernées. La démarche de co-construction est le point clé de la base du projet. Nous avons tout décidé ensemble et à la suite des expertises réalisées sur le terrain.

La palabre, l’échange sont essentiels. Des relations très étroites se sont tissées avec les populations. Notre équipe est sur le terrain. Chacun son rôle. C’est ce qui a permis d’éviter l’écueil de projets disproportionné et fort couteux qui ne parviennent à aucun résultat.

Aucune description disponible.Aucune description disponible.Nous avons pu investir les femmes dans du concret ou tout s’enchaine en anticipant les problèmes par l’écoute et la formation. Notre ONG a organisé les chantiers avec une vision globale. Nous avons sollicité les habitants pour certains travaux, quand cela est possible nous utilisons les techniques ancestrales qui ont fait leurs preuves et cela limite les couts. Nous avons ainsi des sites opérationnels et simples d’usage.

Le soutien des fondations est un point à souligner ils nous ont fait confiance.

Nous ne voulions pas la perfusion du micro-crédit qui entrave les femmes au trop grand risque du remboursement. La situation sécuritaire, sanitaire et climatique rend cette équation impossible.

Demain sera un nouveau jour, nous serons encore sur le terrain, mais de la recherche de fond.

Les petits projets sont souvent invisibles, en termes de « marketing » humanitaire nous ne sommes pas intéressants. Juste efficace.

Chacun à une place. Il y a tant à faire. Il est indéniable qu’ils ont un grand rôle à jouer, je comprends que leur fonctionnement est complexe, les règles sont une clé de la réussite à grande échelle.

Il ne faut jamais abandonner au contraire. Nous sommes opiniâtres. Au fond être un petit colibri me comble.

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