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Burkina: Guillaume Soro compte donner «un nouvel élan original» à la coopération ivoiro-burkinabè s’il devient président


L’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, en exil en France depuis fin 2019, suite à un mandat d’arrêt international contre lui, a affirmé qu’il donnera «un nouvel élan très orignal à la coopération ivoiro-burkinabè» s’il parvenait à la magistrature suprême de la république de Côte d’Ivoire, apprend-on lundi à travers une interview publiée dans le quotidien privé L’Observateur Paalga.

«Elu président de la république de Côte d’Ivoire, je donnerai un nouvel élan très original à la coopération ivoiro-burkinabè», a affirmé l’exilé politique Guillaume Soro, dans un entretien accordé au journal privé l’Observateur Paalga.

Selon M. Soro, la coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sera redynamisée, s’il parvenait au pouvoir car selon lui, il est «profondément imprégné des réalités des deux peuples frères».

Guillaume Soro a été interrogé sur ses relations avec le Burkina Faso, notamment sa supposée implication dans le putsch manqué de septembre 2015, diligenté par le Conseil national pour la démocratie (CND), avec à sa tête le général Gilbert Diendéré.

«Les Burkinabè savent désormais, par la bouche du général Diendéré lui-même, la vérité, à savoir que c’est Alassane Ouattara en personne qui a envoyé des armes, des munitions et de l’argent en septembre 2015 pour aider le CND à réussir son coup d’Etat», a-t-il précisé au sujet de ses conversations téléphoniques avec le général Djibrill Bassolé, dans le cadre du coup d’Etat manqué.

Le natif de Fofiplé (Côte d’Ivoire), a signalé qu’on a voulu faire de sa personne, un bouc-émissaire dans cet épisode «triste » et «douloureux», avant de préciser que les responsabilités se situaient à un niveau plus haut.

«Les relations entre les deux politiques de nos deux pays sont si anciennes et si étroites que ce serait inutile de dire que les Ivoiriens ne pouvaient être entièrement ignorants de ce qui s’est passé à Ouaga tout comme les Burkinabè n’ont jamais été entièrement ignorants de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire», a-t-il soutenu.

Enfin, M. Soro a souhaité que le Burkina retrouve la paix mais aussi le pardon et la réconciliation entre ses personnalités politiques et sa population pour un mieux-être  du pays.

En rappel, l’ex-rebelle qui vit en France après son retour manqué au bercail en novembre 2019, est visé par un mandat d’arrêt international et une condamnation de dix ans par la justice Ivoirienne pour ‘’détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », lors de l’achat de sa résidence d’Abidjan en 2007.

L’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoirienne est aussi accusé par l’Etat ivoirien de « porter atteinte à la souveraineté de l’État, à l’autorité et au fonctionnement de la justice » ou encore de « saper les bases de l’État de droit, par l’instauration d’une véritable insécurité juridique« .

Sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire a été rejetée par le Conseil constitutionnel du pays.

Agence d’information du Burkina   

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