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Burkina Faso: les enseignants des écoles catholiques en désaccord avec l’employeur


Selon notre confrère  Burkina 24, les enseignants, enseignantes et encadreurs pédagogiques des écoles primaires catholiques du Burkina Faso ont annoncé un débrayage de 72 heures.

Regroupés au sein de l’Union nationale des enseignants des écoles primaires catholiques du Burkina Faso (UNEEPC/BF), les enseignants sont en froid avec leurs employeurs et décident d’un arrêt de travail de 72 heures à compter du mercredi 15 novembre 2017.

Le confère précise qu’une plateforme revendicative de sept (07)  points aurait été déposée sur la table du Secrétaire national de l’Enseignement catholique. Les enseignants exigent la régularisation de leurs salaires avec rappel conformément à la grille salariale en vigueur depuis janvier 2016 et ce, dans de meilleurs délais.

Par ailleurs, ils réclament la centralisation de la gestion des salaires, l’implication des enseignants dans les instances de prise de décision, la correction des indemnités de résidence de 2009 à 2016, la création d’un cadre permanent de rencontre, le reclassement des enseignants catholiques sortants des écoles de formation à partir de la date de proclamation des résultats et en dernier point, le septième, l’ouverture du corps des Inspecteurs de l’enseignement du premier degré (IEPD) aux enseignants.

Ce mouvement d’humeur, poursuit notre confrère, est la conséquence d’initiatives non concluantes. Ainsi, pour soutenir l’idée du débrayage, les enseignants catholiques ont fait part des « traitements peu acceptables » dont ils subissent. « Des salaires à peine au-delà du SMIG, des salaires payés main à main, parfois dans des lieux inappropriés, des propos dévalorisants et humiliants de ces payeurs, des salaires perçus souvent au 15 du mois suivant », sont entre autres les griefs des enseignants à l’endroit des employeurs.

Si, après ces 72 heures d’arrêt de travail qui commencent le mercredi 15 novembre 2017, « insatisfaction » il y a par rapport à leurs revendications, les enseignants catholiques affirment se réserver « le droit de prendre d’autres mesures afin d’entrer en possession de [leurs] droits ».

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