.
.

L'actualité, en toute intégrité

.

Burkina Faso:  »l’école burkinabé a été réhabilitée »selon la Coordination nationale des syndicats de l’éducation


La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) est revenue sur les acquis obtenus auprès du gouvernement au cours d’une conférence de presse, le jeudi 1er février 2018, à la Bourse du travail de Ouagadougou.
L’école burkinabè a été réhabilitée, et se portera davantage mieux, si tous les termes du protocole d’accord signé entre le gouvernement et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) sont appliqués. C’est l’essentiel du discours qu’a tenu le bureau de cette coordination face à la presse, le jeudi 1er février 2018 à Ouagadougou. En clair, la CNSE est satisfaite du contenu du protocole et entend surveiller son application pour que cela soit effectif selon les termes convenus. La satisfaction des syndicats se fondent notamment sur le fait que les acquis profitent à tous les Burkinabè, c’est-à-dire, aux élèves (à travers l’augmentation de l’assiette des cantines et la restauration des bourses), aux parents d’élèves (avec l’amélioration de l’accessibilité de l’école et sa gratuité), aux enseignants (bonification d’échelon, revalorisation de l’indemnité de logement, harmonisation de l’indemnité spécifique, mandatement rapide…) et à l’Etat (amélioration de la politique éducative, construction d’établissements scolaires), etc. La coordination est d’autant plus satisfaite que ces avancées ont été obtenues à la suite d’une synergie entre 15 syndicats du secteur de l’éducation de quatre ordres différents. Une unité d’actions qui sera entretenue et raffermie pour renforcer davantage le poids des partenaires sociaux de l’éducation, ont confié les secrétaires généraux, membres du bureau de la coordination. Le point noir qui a entaché les actions de lutte des acteurs de l’éducation aura été de l’avis des conférenciers, « la poursuite quasi normale des activités dans les établissements privés…». En réaction à leur déclaration liminaire, les journalistes ont, entre autres, invité la coordination à se prononcer sur l’implication des chefs coutumiers et religieux dans la résolution de la crise et la nomination d’un nouveau ministre à la tête du Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation(MENA). Les hommes de médias se sont également fait l’écho des voix discordantes négligeant l’importance des acquis obtenus par la coordination. Sur ce dernier point, le secrétaire général de la F-SYNTER, Souleymane Badiel, a estimé que les personnes qui négligent la valeur du protocole n’en mesurent pas la portée réelle. Sinon, à l’entendre, la majorité des travailleurs de l’éducation et de l’opinion se félicite des points d’accord avec le gouvernement. A propos de l’implication des leaders coutumiers et religieux, Souleymane Badiel a indiqué que ces responsables se sont déjà invités dans la recherche de solutions à des crises dans l’éducation de par le passé. Cela tient à la particularité de l’éducation, a-t-il estimé, considérant que l’élan de ces coutumiers et religieux  pour comprendre les préoccupations du monde éducatif est légitime. Pour sa part, l’essentiel demeure que la coordination a gardé la main sur le dossier et a conduit les négociations directement avec le gouvernement. Quant à l’arrivée de Stanislas Ouaro à la tête du MENA, les leaders de la CNSE ont déclaré ne pas avoir d’a priori à son égard : « il n’est pas d’office bon, ni d’office mauvais. C’est sur la mise en œuvre des points qu’il sera jugé. Il vient hériter d’un dossier, il faut que ce dossier soit appliqué ». Sidwaya
Share Button

Avis

  • Total Score 0%
User rating: 0.00% ( 0
votes )



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.