Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou, a présenté ses vœux de Noël 2017 et de la nouvelle année 2018 au peuple burkinabè. C’était en face des média ce vendredi 22 décembre 2017 au siège de l’archevêché
Noël rappelle la naissance de Jésus, mais pour le cardinal le Cardinal Philippe Ouédraogo, « la naissance de Jésus à Noël » n’est pas un anniversaire quelconque, une simple occasion de festivités et de ripailles mais une célébration qui véhicule un message universel. Il a rappelé que le fils de Dieu s’est fait homme pour que l’Homme devienne fils de Dieu», et exhorté les membres de l’église famille de Dieu, à plus de solidarité, de tolérance, d’humanité. Dans cette dynamique, Philippe Ouédraogo invite les fidèles chrétiens à prendre conscience de la dignité de la personne humaine « créée à l’image et à la ressemblance de Dieu ».
Pour l’homme de Dieu, le Burkina Faso a été marqué ces derniers temps, par des « débordements dans les rapports entre citoyens » et une « grave montée de la violence et d’actes terroristes et inciviques ». c’est pourquoi l’archevêque métropolitain de Ouagadougou demande à chaque burkinabè de faire « halte à la culture de la violence et à l’incivisme sous toutes ses formes ».
Dans la même veine, le cardinal appelle les fidèles à aller à la rencontre de nombreuses « crèches humaines » de souffrances réelles et tragiques. Il s’agit notamment des pauvres, des malades, en sommes, de tous ceux à qui, la société semble refuser une place et une intégration.« A la lumière de Noël, ouvrons nos cœurs, à ceux qui attendent de nous un peu de compassion et plus d’actions pour une société plus humaine. Hommes et femmes de bonne volonté, musulmans, protestants, adeptes de la religion traditionnelle, catholiques, faisons de cette Noël et de cette nouvelle année 2018, un moment où ensemble, nous donnerons naissance à un autre monde. Construisons une société plus solidaire et tolérante, gage d’un vivre-ensemble fraternel, d’un monde de réconciliation et de justice, de paix et de prospérité véritable et durable » a conclu le Cardinal Ouédraogo.
