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Volontariat au Burkina Faso: pour une jeunesse burkinabè engagée à l’édification nationale


Une vue des officiels lors de la signature de convention

Dans le cadre de l’insertion socio-professionnelle des jeunes Burkinabè et pour une jeunesse consciente engagée dans l’édification nationale, des jeunes volontaires Burkinabè bénéficient d’une mise à disposition sous l’égide du Programme national de volontariat du Burkina en  partenariat avec la Direction de la jeunesse de l’Education permanente, le ROJALNU-Burkina, Rojalnu-Afrique avec le soutien de  l’UNICEF. Ce projet porté par ROJALNU-Burkina est à sa 2e édition

La signature d’une convention de partenariat a eu lieu le 20 septembre 2022 entre ROJALNU-Burkina, le Programme national de volontariat du Burkina (PNVB) en collaboration avec la Direction générale de la jeunesse et de l’éducation permanente.  Ce projet porté par ROJALNU-Burkina avec le soutien de  l’UNICEF vise essentiellement à la mise à disposition des volontaires nationaux au PNVB en vue de les outiller avec des  rudiments nécessaires à leur engagement à l’édification nationale.  Ce projet qui est à sa deuxième phase. D’emblée le directeur général de PNVB, Boureima Nabaloum, a rassuré que sa structure  va jouer sa partition pour le bon fonctionnement du projet. En faisant preuve d’assiduité et d’engagement pendant le volontariat qui est de douze mois, ces jeunes seront capables d’implémenter des projets qu’ils  vont présenter à l’issue de leur formation, a martelé le directeur général. Quant au directeur général de la Jeunesse et de l’Education permanente s’inscrit dans le cadre du projet « Young report » implémenté par l’UNICEF afin de recruter des jeunes qui s’engage à travers une  citoyenneté exemplaire. « Le projet consiste à recueillir les opinions des jeunes via les téléphonies mobiles sur les questions de développement. Pour cela, il était nécessaire de disposer d’un centre d’information à temps réel. L’Unicef a bien voulu accompagner cette initiative. Les jeunes volontaires au nombre de sept pourront intervenir sur la plateforme  à travers ce centre d’information avec les ordinateurs mis à leur disposition par l’Unicef. Nous allons œuvrer à suivre ces jeunes de sorte à permettre qu’ils accomplissent efficacement leur mission et pour qu’ils soient utiles à eux-mêmes et à la société entière à l’issue du projet », a expliqué le directeur général. Le représentant résident de ROJALNU-Afrique, Adama Bila a indiqué qu’ils s’attendent à ce que les jeunes s’engagent corps et âme dans l’implémentation du projet de sorte à bien appliquer les rudiments qui leur seront servis.  Il a témoigné sa gratitude au partenaire qu’est l’Unicef et pour la confiance accordée à Rojalnu-Burkina. Il a réitéré la même reconnaissance à la direction générale de la Jeunesse et de l’Education permanente pour sa disponibilité dans le cadre de la réalisation du projet.

Dakiri Sawadogo, president du Conseil d’administration de Rojalnu-Burkina a témoigné sa gratitude au partenaire pour la confiance et le soutien à la cause de la jeunesse Burkinabè

Le président du Conseil d’administration de Rojalnu-Burkina, Dakiri Sawadogo a expliqué que l’Unicef a souhaité qu’en tant que structure de recrutement des organisations de jeunesse, de formation et de plaidoyer au profit  des jeunes, Rojalnu-Burkina puisse être intermédiaire dans le cadre de l’implémentation du programme « Young-report » pour mettre à la  disposition du centre d’information à temps, les outils et ressources humaines et matérielles nécessaires à son bon fonctionnement. Ce programme s’inscrit dans la nouvelle dynamique de former une jeunesse Burkinabè consciente, responsable, patriote et engagée  pour l’édification nationale à travers le volontariat, a précisé Dakiri Sawadogo. Il a souhaité une animation performante des jeunes à travers ce centre d’information mis en place au sein de la direction générale de la jeunesse et de l’éducation permanente. « Nous allons renforcer le plaidoyer auprès du partenaire pour l’accroissement du nombre de volontaires dans les années à venir. Nous plaidions pour que le projet soit également étendu au-delà du centre d’information  afin de mieux profiter à la jeunesse Burkinabè dans la  situation sécuritaire actuelle  que vit le pays, certes difficile, mais pas impossible à surmonter » a affirmé Dakiri Sawadogo. Il a fait montre de sa gratitude à l’endroit du système des nations unies en général et en particulier à l’endroit de  l’UNICEF pour avoir compris la nécessité d’investir dans une enfance, une jeunesse avertie pour une société équitable et juste et de progrès.

Par Sombrignan Kissangoulé     

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