Les manifestants de l’opposition qui s’étaient retrouvés à un moment à Deckon, le centre des affaires de Lomé, avec l’intention de tenir leur meeting ont été dispersés par les forces de sécurités à l’aide de coups de gaz lacrymogènes. La situation a dégénéré en une course-poursuite, pose des barricades et des blessés ont été réenregistrés.
La fin prématurée de la manifestation et des dégâts qui se sont suivis ont fait réagir Eric Dupuy, le Secrétaire à la Communication du parti Alliance nationale pour le changement (ANC). Dupuy a planté le décor de l’incident en ces termes « nous étions en train d’expliquer à ceux qui venaient d’Attikoumé… nous avons appris qu’ils ont l’intention de charger. Mais on n’a même pas eu le temps de leur expliquer cela qu’ils ont commencé à tirer ».
Partant de ces faits, Dupuy a accusé les autorités de vouloir l’assassiner aujourd’hui.
En réaction à cette accusation, le ministre togolais de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehame a taxé les
organisateurs de la manifestation de « criminels » et a justifié qu’il a été convenu que la manifestation chute à la plage et non à Deckon.
Ces évènements qualifiés d’incidents n’ont pas faiblit la détermination de l’opposition qui a convié ses militants à faire du bruit
dans la capitale ce vendredi de 13 à 14 heures et à manifester à nouveau le samedi 30 décembre 2017 pour le compte du troisième jour de sa démonstration.une délégation de l’opposition togolaise est partie à Accra au Ghana pour rencontrer le Président N Nana Akufo-Addo en vue de savoir un peu plus sur le dialogue en vue au Togo, lequel est censé résoudre la crise dans le pays.
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