Les manuels d’anglais utilisés depuis une vingtaine d’années sont devenus obsolètes. Le ministère de l’éducation nationale enclenche alors le processus de rédaction de nouveaux manuels d’anglais adaptés au contexte socio- culturel burkinabè. Des compétences nationales dont des inspecteurs et enseignants d’anglais, des personnes de ressources, un maquettiste et un illustrateur ont été mises à contribution dans le cadre d’un atelier qui se tient à Manga en vue d’élaborer les cahiers de charges de ces manuels.
Le chef du département en charge de l’éducation, Wendkouni Lionel Joël BILGO, a indexé d’entrée le bas niveau du ratio manuel scolaire/élève qui est est actuellement de 4,3 manuels par élève au post primaire et 4,9 manuels par élève au secondaire contre des cibles respectives de 7,5 manuels et de 8 manuels par élève. « Ce goulot d’étranglement ne peut être levé que par l’édition de nouveaux manuels scolaires conformes à nos programmes en vigueur et à nos aspirations propres et nourris à la source de nos réalités socioculturelles pour la formation du modèle de citoyen que nous désirons tous » a- t’il justifié.
Pour cette phase, la rédaction des nouveaux manuels d’anglais qui vient à la suite de celle des 6e et 5e, concernera les classes de 4e et de 3e. Ainsi, la structure, le format, les contenus et la présentation, sont passés au peigne fin.
Pour le Directeur général du Centre National des Manuels et Fournitures scolaires ( CENAMAFS), Richard Guillaume TONI, c’est une première d’éditer de façon endogène, des manuels manuscrits à parachever par la direction générale de la qualité et de l’éducation formelle (DG-QEF). Le processus va se poursuivre par l’édition des manuels des autres disciplines des classes de 5e, 4e, et 3e.
« Convaincu que c’est en prenant ‘’nos responsabilités’’, et en mettant en commun nos intelligences que nous y arriverons », le ministre BILGO a encouragé les compétences internes chevronnées à travailler afin de mettre à la disposition de nos élèves des manuels de qualité ‘’Made In Burkina’’, mais aussi du ‘’Made by Burkina’’.
A terme, l’édition compète de ces deux manuels coûtera environ 70 à 80 millions de Francs CFA .
DCRP/MENAPLN
Mis en ligne par Jérôme KABORE