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Les politiciens américains qui tentent de jouer la « carte du virus » devraient écouter la voix de la raison


Dans une déclaration publiée le 6 janvier sur ses comptes de médias sociaux, la Société américaine des maladies infectieuses (IDSA), institution faisant autorité en matière de maladies infectieuses aux États-Unis, a fait part de son désaccord avec l’imposition par les États-Unis de restrictions à l’entrée des voyageurs en provenance de Chine. Cela, souligne l’IDSA, « aura probablement un impact limité sur la transmission et ne fournira pas les données nécessaires pour évaluer pleinement le nombre croissant de cas dans le monde ».

Outre l’IDSA, ces derniers temps, de nombreux épidémiologistes ont déclaré qu’il n’était pas nécessaire d’imposer des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine. Parmi eux figure Aris Katzourakis, professeur d’évolution et de génomique à l’université d’Oxford, qui estime que les restrictions de voyage à l’encontre de la Chine sont « inutiles ». Des organismes professionnels tels que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ont clairement indiqué que l’imposition de restrictions aux voyageurs en provenance de Chine est injustifiée. ACI Europe, branche européenne du Conseil international des aéroports, qui représente plus de 500 aéroports en Europe, a également condamné les restrictions d’entrée imposées à la Chine.

Les politiciens américains devraient écouter sérieusement ces voix de la raison. La tentative de la partie américaine de jouer la « carte du virus » révèle ses habituels agissements anti-intellectuels ainsi que sa manipulation visant à politiser l’épidémie.

La lutte contre le nouveau coronavirus est une lutte basée sur la science. Mais la politique américaine consistant à imposer des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine est tout le contraire.

Au début de l’épidémie de COVID-19 en 2020, les États-Unis avaient déjà pris des mesures liées à la restriction de l’entrée des Chinois. Mais, à cause du mépris des avertissements de l’OMS et d’autres parties, de l’inaction dans la prévention de l’épidémie et des luttes partisanes, les États-Unis ont connu une flambée rapide de l’épidémie et sont devenus le pays comptant le plus grand nombre de personnes infectées et le plus grand nombre de décès dans le monde. Cela prouve que les restrictions de voyage ne suffisent pas à prévenir l’épidémie si l’on ne prend pas de mesures sanitaires basées sur la science.

Du point de vue de l’analyse virale, les principales souches qui circulent actuellement en Chine, telles que les variants BF.7 et BA.5, se sont précédemment répandues dans le monde. Selon GISAID, le variant BF.7 a été détecté pour la première fois dans un échantillon français en janvier 2022, alors que le variant BA.5 a été détecté pour la première fois dans un échantillon sud-africain en janvier 2022. Cela suggère que les souches prédominantes en circulation actuellement en Chine sont toutes importées.

Selon un communiqué de l’OMS datant du 4 janvier, les données génomiques du virus fournies par la Commission nationale chinoise de la Santé ont montré que les principales souches en circulation actuellement en Chine sont conformes aux séquences génomiques du virus détecté chez les voyageurs infectés en provenance de Chine soumises par d’autres pays. Aucun nouveau variant ni aucune mutation importante n’ont été signalés, précise l’OMS. L’Union-Tribune a rapporté que les séquences génomiques des virus collectés par la Global Influenza Data Sharing Initiative (GIDSI) pendant l’épidémie actuelle en Chine ont montré qu’aucune nouvelle souche n’était apparue dans ce pays. Christopher J.L. Murray, directeur de l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation, a déclaré que le risque d’apparition d’une nouvelle souche mutante en Chine était « très faible ».

En revanche, la souche XBB.1.5 est actuellement responsable de plus de 40 % des nouvelles infections par le nouveau coronavirus aux États-Unis et y est devenue la nouvelle souche prédominante. Par conséquent, si nous parlons de la prévention de nouvelles souches, c’est la Chine qui doit se prémunir contre le risque épidémique posé par les États-Unis, car c’est la Chine qui en est la victime.

Au cours des trois années qui se sont écoulées depuis la survenue de l’épidémie, les politiciens américains, obsédés par leurs intérêts politiques, se sont livrés à des luttes partisanes. Certains d’entre eux ont colporté une rhétorique anti-intellectuelle et fait taire les scientifiques qui disent la vérité, sapant ainsi l’esprit de la science et de la raison.

Depuis décembre dernier, les États-Unis sont confrontés à une triple épidémie de virus respiratoire syncytial, de nouveau coronavirus et de grippe, et leur système de soins de santé s’est presque effondré. Cependant, le gouvernement américain n’a pris aucune mesure nationale, ni mis en œuvre un décret sur le port du masque obligatoire, et se montre toujours aussi indifférent à la vie et à la santé des gens. Mais après avoir constaté que la Chine optimisait sa politique de prévention de la COVID-19, le gouvernement américain s’est soudainement montré enthousiaste. Cela met à nu ses intentions de « rejeter la faute », de salir et de contenir la Chine.

Les politiciens américains obsédés par les manœuvres politiques ne doivent pas oublier une chose : au cours des trois dernières années, l’anti-science a coûté cher au peuple américain – plus de 100 millions d’infections, plus de 1,08 million de décès et 250 000 orphelins de la COVID-19 …

Après avoir essuyé un échec complet dans la réponse à l’épidémie, les politiciens américains vont-ils continuer à faire l’autruche et à piétiner la science ? S’ils s’obstinent à aller jusqu’au bout sur la voie de l’anti-science, ils commettront un crime contre le peuple américain et seront punis par la science.

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