L’Agence chinoise antidopage (CHINADA) coopérera activement avec l’audit de conformité lancé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour évaluer l’état actuel du programme antidopage de la CHINADA en conformité avec le Code mondial antidopage (le Code), a annoncé la CHINADA dans un communiqué vendredi.
Un groupe de nageurs chinois a été contrôlé positif à la trimétazidine (TMZ) au début de l’année 2021,affirmant avoir été exposé par inadvertance à la substance par contamination. Après avoir examiné ce cas de manière approfondie, le département scientifique de l’AMA et un conseiller juridique externe ont conclu que « les athlètes seraient considérés comme n’ayant commis aucune faute ni négligence».
« À la lumière des allégations préjudiciables et sans fondement portées contre l’Agence mondiale antidopage (AMA) concernant l’affaire de contamination sans faute de la CHINADA impliquant 23 nageurs chinois en 2021, l’AMA a répondu aux appels et invité un procureur indépendant, M. Éric Cottier, à mener un examen approfondi de la gestion de l’affaire par l’AMA », a déclaré l’AMA dans un communiqué jeudi.
La CHINADA a soutenu la décision de l’AMA d’inviter un procureur indépendant à examiner l’enquête, car il s’agit d’une « démonstration claire de l’équité, de l’ouverture et de la transparence de l’AMA ». En attendant, la CHINADA a promis de « fournir une assistance en cas de besoin ».
« Depuis sa création en 2007, la CHINADA a effectué son travail en stricte conformité avec le Code et les Standards internationaux, avec une attitude de tolérance zéro à l’égard du dopage », a déclaré la CHINADA dans son communiqué. « Dans les cas de contamination à la trimétazidine (TMZ) en natation en 2021, la CHINADA, de manière rigoureuse et objective, a immédiatement lancé une enquête approfondie et complète à l’aide de méthodes scientifiques. Sur la base des résultats de l’enquête, des résultats des échantillons environnementaux, en combinaison avec conclusions des expériences scientifiques, des avis d’experts et d’autres preuves, y compris les dossiers de tests prolongés et intensifs et les résultats d’analyse des athlètes impliqués, il a finalement été décidé que les résultats d’analyse anormaux (AAF) pour le TMZ étaient un incident de masse isolé causé par la consommation à l’insu des athlètes d’aliments contaminés par le TMZ lorsqu’ils participaient à l’événement. Il a alors été décidé que les athlètes impliqués ne seraient pas considérés comme ayant commis de faute ou de négligence, et que les cas de résultats d’analyse anormaux susmentionnés ne devraient pas être considérés comme des violations des règles antidopage (ADRV). Tout au long de la procédure d’enquête, la CHINADA a tenu l’AMA et la Fédération internationale de natation (FINA, aujourd’hui World Aquatics) informées des progrès réalisés, et a soumis les preuves de l’enquête, les décisions prises par la CHINADA et les dossiers étaient complets. Les conclusions de l’enquête et la décision ont été acceptées par l’AMA et la FINA.
La CHINADA a fermement condamné la divulgation non autorisée des noms et d’autres informations privées détaillées qui auraient dû rester confidentiels. « La CHINADA demande à l’AMA d’enquêter sur les fuites d’informations privées et se réserve le droit de prendre les mesures juridiques qui s’imposent », a déclaré l’organisation.
« Il convient de préciser que de fausses accusations et des rapports diffamatoires trompeurs ont été lancés par certaines organisations et certains médias, notamment l’Agence antidopage des États-Unis (USADA), le New York Times et le radiodiffuseur allemand ARD, qui ont choisi d’ignorer l’attitude ferme de la Chine dans la lutte contre le dopage dans le sport et les réalisations du programme antidopage chinois, avec des préjugés et une méfiance profondément enracinés dans leur esprit. Ces organisations et ces médias ont entretenu des idées fausses, porté des jugements erronés et publié des rapports et des annonces inappropriés. Les informations qu’ils ont publiées sont clairement contraires aux faits. Ce qu’ils essaient de faire, c’est de manipuler l’opinion publique en diffusant des informations erronées afin d’attaquer l’AMA et la CHINADA, et d’ébranler le bon fonctionnement du système antidopage mondial », a ajouté la CHINADA.
