La 10ème Assemblée Générale du Fonds pour l’Alphabétisation et l’Education non Formelle (FONAENF) s’est ouvert ce lundi 20 décembre 2021 au SP PDEBS. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Stanislas Ouaro en présence du Chef de file des partenaires techniques et financiers du ministère de l’éducation nationale de l’alphabétisation, du maire central de la commune de Ouagadougou, de la présidente du Conseil d’administration du FONAENF et du directeur général du FONAENF, Dr Paul Diabougou.
Cette biennale se tient les 20 et 21 sous le thème : « Faire faire : rôles et responsabilités des acteurs/trices pour une éducation non formelle plus performante ».
Le FONAENF est un fond dédié a financement de l’éducation non formelle avec pour objectif principal de collecter les données, les ressources financières et les mettre à la disposition des opérateurs qui mettent en œuvre l’alphabétisation.
La tenue de sa 10ème Assemblée générale intervient dans un contexte de crise sécuritaire sans précédent avec malheureusement ses corollaires de pertes en vies humaines parmi les FDS et les populations civiles, de déplacement des populations des localités affectées et de fermetures d’établissements scolaires.
Selon la présidente du conseil d’administration Mme Meda Cécile, l’éducation non formelle engrange de nombreux résultats satisfaisants malgré le contexte sécuritaire. Elle contribue à plus de 92% à l’extension et l’amélioration de la qualité de l’éducation non formelle au Burkina. Pour la présidente du conseil d’administration, le problème majeur est celui financier. « Sur la campagne 2019-2020, 7milliards de francs CFA ont été mobilisés pour l’ouverture de près de 6000 centres qui ont servis d’enrôler plus de 166000 apprenants», a-t-elle laissé entendre.
Le thème de cette 10ème assemblée générale a été apprécié par le maire central de Ouagadougou, car selon lui ces deux jours permettront d’affiner la stratégie du faire faire dans une perspective qui renforcera le rôle des communes et des régions dans la gouvernance du sous-secteur. Dans cette optique, la mairie travaille sans relâche à négocier des partenariats fonctionnels avec l’ensemble des intervenants dont l’abnégation de chaque jour édifie les villes et campagnes tout en rehaussant la dignité des langues nationales porteuses des valeurs du Burkina Faso identitaires combien riches et pétries de sciences pour innover, éduquer et fonder des sociétés en devenir.
Quant au ministre Ouaro, il a tenu à saluer les efforts consentis par toutes et tous dans la construction de l’éducation en général et de l’Éducation non Formelle (ENF) en particulier. Pour lui, malgré la double crise sécuritaire et sanitaire, les différents acteurs, à travers leurs capacités de résilience et avec beaucoup de sacrifices, mènent à bien les activités d’alphabétisation et de formation. Il a aussi relévé avec insistance le rôle essentiel que joue le FONAENF en contribuant pour plus de 92% à l’expansion et à l’amélioration de la qualité de l’éducation non formelle au Burkina Faso. Selon lui, la 10e Assemblée générale sera donc l’occasion d’harmoniser les principes de la stratégie du faire faire qui s’appuie sur les bases juridiques de la dévolution pour le financement des organisations associatives reconnues par la Loi.
Avant de clore le ministre Ouaro a exhorté les participants à cette 10e Assemblée générale, à procéder avec rigueur à l’évaluation des acquis du Fonds et de son impact sur l’évolution de la stratégie du faire faire, à travers notamment l’examen du rapport moral et financier des deux dernières campagnes (2019 et 2020), l’analyse et l’approbation du rapport des commissaires aux comptes de 2019 et 2020, le bilan du suivi des recommandations de la 9e Assemblée générale, le renouvellement des instances décisionnelles du FONAENF, la formulation de recommandations pertinentes en direction des différents intervenants et enfin la réflexion sur le rôle que devra jouer les différents acteurs de la stratégie du faire faire.
Léonel KABORE
Stagiaire
