Les acteurs de l’éducation et partenaires techniques et financiers sont invités à donner des orientations stratégiques pour la mise en œuvre réussie du plan d’action 2023
Du 8 au 12 mai 2023 se tient à la maison de la culture Titiama Sanou la première mission conjointe de suivi du Plan stratégique de développement de l’éducation de Base et de l’Enseignement secondaires (PSDEBS).
La cérémonie d’ouverture des travaux présidée par Ibrahima Sanon, Secrétaire général du ministère en charge de l’éducation nationale a connu la présence de plusieurs cadres du ministère, des partenaires techniques et financiers, des ONG et institutions intervenant dans l’éducation et des partenaires sociaux.
Cette première mission conjointe de suivi de la mise en œuvre du Plan stratégique de développement de l’éducation de Base et de l’Enseignement secondaire (PSDEBS) se tient dans un contexte particulier marqué par la crise sécuritaire qui a affecté plus d’un million d’élèves d’où la nécessité pour les acteurs éducatifs de trouver des réponses adéquates pour pallier les différents maux qui minent l’école burkinabé.
Ibrahima Sanon, secrétaire général du ministère de l’Education nationale,de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales
La présente mission conjointe dont l’objectif général est de réaliser un suivi de l’évolution du sous-secteur de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire, s’inscrit dans cette dynamique à en croire Ibrahima Sanon.
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général du MENAPLN a indiqué que cette première mission conjointe permettra d’apprécier les résultats obtenus au cours de l’année 2022 et faire des recommandations pour une mise en œuvre efficiente des activités du plan d’action pour l’année 2023. Suivant ses explications, les acteurs et les partenaires de l’éducation devront durant ces cinq jours, faire le bilan technique et financier des activités et des financements de 2022 par axe stratégique ainsi que le suivi des indicateurs du PSDEBS retenus dans la matrice de mesures des résultats, apprécier l’ensemble des résultats obtenus et formuler les orientations pour une mise en œuvre efficiente du plan d’action 2023 du PSDEBS. Cette appréciation des résultats se focalisera sur les analyses des performances basées sur des cibles visées en 2022. On retient de l’intervention du secrétaire général quemalgré la crise sécuritaire et humanitaire, les conséquences de la COVID-19, les crises socio-politiques qu’a traversées le pays, les acteurs et les partenaires de l’éducation se sont mobilisés pour la mise en œuvre des différentes activités.
Bonaventure Séguéda, SP-PSDEBS: « l’école burkinabé tient le coup malgré les difficultés soulevées »
Ainsi l’école burkinabé tient le coup malgré les difficultés soulevées, rassure Bonaventure Séguéda, Secrétaire permanent du Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire
Cette première mission conjointe de suivi du PSDEBS a été l’occasion pour les partenaires techniques et financiers de renouveler leur engagement en faveur du système éducatif burkinabé. « On reste très engagé pour accompagner le ministère en charge de l’éducation au plan physique et financier », a déclaré Sandra Kill, cheffe de fil des PTF éducation et formation.
À la suite de cet atelier technique, une réunion des décideurs est prévue pour le 25 mai 2023 pour l’adoption et la clôture des travaux.
Pour mémoire, le PSDEBS couvre la période 2021-2025 et a été adopté par le gouvernement burkinabé pour traduire sa volonté de disposer d’un système d’éducation de base et d’enseignement secondaire démocratique, performant, résilient, contribuant à la formation de citoyens responsables, producteurs et créatifs pour soutenir son développement économique et social.
Ulrich Léonel KABORE
