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Coup d’Etat au Niger: le premier ministre se dit « très satisfait » des sanctions contre son pays


A l’issue des sommets extraordinaire tenus ce dimanche à Abuja, la CEDEAO et l’UEMOA ont pris de lourdes sanctions contre le Niger pour tenter de faire plier les putschistes qui ont renversé Mohamed Bazoum. Face à ces sanctions, le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, fidèle et proche de Mohamed Bazoum applaudit les sanctions de la CEDEAO contre son pays.

Près de 5 jours après sa destitution, Mohamed Bazoum continue de résister. Jusque-là, il n’a pas signé sa démission et peut encore compter sur certains de ses fidèles collaborateurs comme le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Invité à opiner sur les sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA, il n’a pas caché sa satisfaction. Dans un entretien accordé à France 24, il s’est dit « très satisfait ».

Ouhoumoudou Mahamadou reste optimiste et croire dur comme fer que les mesures de la CEDEAO et de l’UEMOA vont ramener les putschistes à l’ordre. Selon le premier ministre de Mohamed Bazoum, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ne pourra pas tenir face à la batterie de sanctions. « Je connais la fragilité du Niger. Je connais le contexte économique et financier du Niger. C’est un pays qui ne pourra pas résister à ce genre de sanctions », a-t-il déclaré sur le plateau de France 24.

Il a prédit la catastrophe si les putschistes ne rétablissent pas Mohamed Bazoum dans ses fonctions. « Sur le plan économique, ça va être une catastrophe. Sur le plan social, ça va être une catastrophe. Parce que le Niger, c’est un pays qui compte beaucoup sur son partenariat international. », a indiqué avec assurance Ouhoumoudou Mahamadou.

Un ultimatum d’une semaine

La CEDEAO a donné un ultimatum d’une semaine au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour le retour à l’ordre constitutionnel. Passé ce délai, elle menace de mettre en exécution toutes actions pouvant aller dans le sens de la libération de Mohamed Bazoum. Le recours à la force par le biais d’une intervention militaire n’est pas exclu.

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