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CORONAVIRUS: face à l’épidémie, les politiciens américains s’adonnent à culpabiliser les autres


Le porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué le 17 mars que le gouvernement chinois manifeste sa vive indignation et sa ferme opposition à l’égard des propos du dirigeant américain, qui a désigné le COVID-19 de «virus chinois». Ce porte-parole a rappelé que la Chine s’était catégoriquement opposée à cette expression, soulignant que l’Organisation mondiale de la Santé s’y était aussi clairement opposée. Il a ajouté que l’OMS était contre le fait d’identifier le virus à des pays ou des régions spécifiques.

«La Chine demande aux Etats-Unis de gérer d’abord leurs propres affaires, et de jouer un rôle constructif dans le mécanisme de coopération dans la lutte contre l’épidémie et le maintien de la sécurité sanitaire mondiale», a déclaré le porte-parole.

Cet avertissement sévère, qui n’est pas coutume de la Chine, traduit bien sa colère légitime à cette expression offensante de la partie américaine. Durant plus d’un mois, les Chinois se sont énormément sacrifiés afin de former une première ligne de défense de prévention et de contrôle de l’épidémie en vue de gagner du temps précieux pour les autres pays du monde. Au lieu de se concentrer sur les efforts de lutte contre le COVID-19, certaines personnes de l’autre rive de l’océan pacifique préfèrent en faire un outil politique pour inciter à la discrimination raciale et mener des attaques géopolitiques, dans le seul et unique objectif de culpabiliser la Chine. Ces gestes ont porté gravement atteinte à la prévention et au contrôle de l’épidémie dans le monde, et jusqu’à porter un coup dur à la paix et au développement mondial.

On s’est aperçu que le gouvernement fédéral américain a attendu environ deux mois avant d’envisager l’«état d’urgence» pour faire face au COVID-19, pendant que le premier cas confirmé était déjà rapporté le 20 janvier. Non seulement que les Etats-Unis ont mis du retard dans la prévention de l’épidémie, mais la publication des informations, le diagnostic, le contrôle communautaire et l’assurance médicale, posent également beaucoup de problèmes dans ce pays.

Des soucis de plus en plus grands liés au manque de contrôle de la situation de la part du gouvernement fédéral américain, ne pouvaient laisser inébranlable son milieu financier. En effet, le marché boursier américain a subi un véritable coup de fouet, une dégringolade, pourrait-on dire. Tous les marchés financiers internationaux sont actuellement sous le choc. La baisse des taux d’intérêt à un niveau ultra-bas de 0 à 0,25% par la Réserve fédérale n’a non plus donné de résultats escomptés. Au petit matin du 17 mars, le marché boursier américain a subi une troisième interruption des échanges en deux semaines. Cela montre qu’aucune stimulation économique ne sera efficace, si la prévention et le contrôle de l’épidémie ne l’est pas.

Face aux critiques liées aux mesures inefficaces dans la prévention et le contrôle de l’épidémie, et à la chute du marché boursier, le soi-disant «virus chinois» est un bon prétexte pour s’en sortir. Ces arrière-pensées sont pourtant démasquées par des internautes internationaux.

Certains parmi eux ironisent sur la grippe H1N1 ou la peste porcine en les nommant le « virus américain ». Des internautes américains ont souligné que le COVID-19 ne s’appelait pas le « virus chinois », et qu’il s’agissait d’une pandémie. L’administration américaine a utilisé le nom xénophobe pour culpabiliser un autre pays. «Nous sommes infectés par le virus, parce que nous n’y étions pas préparés, parce que le gouvernement était resté inactif, et non à cause de la Chine. »

Autre motivation des Etats-Unis voulant faire de la Chine le bouc émissaire, consiste peut-être à dissimuler la vérité sur l’origine du virus, puisque de nombreuses preuves récentes n’hésitent pas d’attribuer la paternité de COVID-19 aux Etats-Unis. Le directeur du Centre américain de Contrôle et de Prévention des maladies avait récemment admis que son pays ne savait pas distinguer les morts de la grippe de ceux de COVID-19. On se demande ce qui se cache encore derrière la confession de Robert Redfield. Pourquoi les Etats-Unis ont-ils soudainement fermé l’institut médical top secret de l’armée américaine pour les maladies infectieuses à Fort Detrick en juillet 2019 ? Les hommes politiques américains réclament toujours « l’ouverture » et la « transparence ». C’est en pareilles circonstances que les Etats-Unis devraient se montrer responsables en respectant les règles du jeu. C’est de cette manière qu’ils pourront donner des réponses claires et précises à la communauté internationale, pour protéger la vie des personnes !

D’où vient le virus? La recherche scientifique donnera la réponse. Le comportement de certains politiciens américains, consistant à stigmatiser la Chine, sans raison, et culpabiliser les autres, risque de coûter lourdement au crédit moral de leur pays. CMG

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