« La CEDEAO suit avec une grande préoccupation l’évolution de la situation politique et sécuritaire au Burkina Faso, caractérisée depuis dimanche par une tentative de coup d’Etat », a indiqué le communiqué.
« La CEDEAO condamne cet acte d’une extrême gravité qui ne saurait être toléré au regard des dispositions réglementaires concernées », selon la même source.
« Elle tient les militaires pour responsables de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kaboré et leur demande de retourner dans leurs casernes, de maintenir une posture républicaine et de privilégier le dialogue avec les autorités pour résoudre les problèmes », a conclu le communiqué de la CEDEAO.
Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, au pouvoir depuis 2015, a été arrêté et placé en « isolement », a rapporté lundi l’agence de presse burkinabé (AIB) citant des sources concordantes.
Des militaires dont certains portant des cagoules, ont pris position devant la Radiodiffusion-télévision nationale du Burkina (RTB). En milieu de journée, des manifestants se rassemblaient à la place de la Nation, pour disent-ils, soutenir « les leaders du mouvement ».