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Burkina/digitalisation du secteur de l’éducation: des acteurs éducatifs mènent la réflexion



Un consortium d’organisations non gouvernementales et de la société civile composé principalement de Children Believe, de la Coalition nationale pour l’Éducation Pour Tous du Burkina Faso, de l’ INCE-BF, du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales et de l’Edify a organisé les 30 et 31 mai 2023 à Ouagadougou un forum sous le thème:« la digitalisation du secteur de l’éducation : partage et réflexions sur les innovations  ».

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, représenté par son conseiller technique Lucien Hien.

L’organisation de ce forum se présente comme une véritable opportunité pour les acteurs éducatifs de réfléchir sur des alternatives permettant d’augmenter l’efficacité de l’enseignement à distance et d’améliorer la communication en interne par le biais du digital. L’idée des organisateurs est de permettre aux acteurs de l’éducation de travailler plus efficacement grâce à la dématérialisation des services, procédures et données internes.

Comme l’a rappelé le conseiller technique Lucien Hien dans son discours d’ouverture, le digital est considéré comme une alternative pouvant permettre aux enfants de garder le contact avec l’éducation dans un contexte de fermeture d’écoles. « Il permet aux acteurs de l’éducation de travailler plus efficacement grâce à la dématérialisation des services, procédures et données internes. Ainsi donc, le numérique permet un accès plus rapide aux données essentielles, tous les fichiers étant regroupés dans une seule application/site. », a insisté Hien Lucien avant de soutenir que la digitalisation qui présente de nombreux avantages quel que soit le domaine d’activités est aussi appelée transformation numérique correspondant à un procédé qui vise à transformer un processus traditionnel par le biais de la technologie dans le but de le rendre plus performant.

Le représentant du ministre a salué les organisations initiatrices de ce forum pour leurs différentes participations actives aux activités du cadre partenarial de l’éducation, du Cadre sectoriel de Dialogue Éducation/Formation et aux rencontres d’importances du ministère en charge de l’Éducation nationale et surtout leurs nombreux efforts d’accompagnement pour la réalisation du droit à une éducation et à une formation inclusive, équitable et de qualité au Burkina Faso.

Il a invité  ce consortium à une collaboration entre la direction des technologies de l’information et de la Communication pour l’Education (DTICE) en vue de trouver de meilleures formules pour rendre le système éducatif béurkinabé holistique, inclusif et productif pour contribuer à l’effort de développement collectif du Burkina. «  Je ne doute point que les conclusions de vos travaux et réflexions seront d’un apport ultime pour le renforcement des actions de continuité éducative et de la formation au sein du ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales », a-t-il conclu

Les deux jours de travaux ont permis aux participants de faire un état des lieux de l’éducation au Burkina Faso prenant en compte la stratégie de l’éducation en situation d’urgence en relation avec la culture de la résilience du secteur, la situation de l’intégration du digital et la stratégie nationale de Développement de l’Education inclusive au Burkina Faso. Ils ont partagé leurs expériences en matière d’innovations non digitales et digitales et mené une réflexion stratégique sur la digitalisation de l’Education à l’horizon 2030. Lucien Hien s’en est rejoui et exprimé sa satisfaction, surtout pour la mise en œuvre d’une plateforme qui se veut être un lieu de partages des membres de la communauté éducative et une réponse aux entrains des scolaires par rapport aux TIC.  Il a rassuré les participants que les conclusions des travaux du forum seront judicieusement exploitées par le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Jérôme KABORE

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