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Bilan des examens scolaires session 2023: le taux global de succès au CEP est de 71,24% contre 63,18% en 2022


Le ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Joseph André Ouédraogo et ses collaborateurs ont animé une conférence de presse pour présenter le bilan de l’organisation des examens scolaires de la session 2023 ce jeudi 20 juillet 2023  à Ouagadougou.

Le ministre Joseph André Ouédraogo a tenu à exprimer sa satisfaction pour le déroulement à bonne date des examens et concours scolaires pour la session 2023 malgré le contexte difficile que traverse le Burkina Faso.

Il ressort du bilan fait par le ministre que le taux de succès à l’examen du baccalauréat 2023 est de 39, 27%, soit une baisse de 1,84% comparativement à celui de 2022. « A l’examen du baccalauréat, sur 130 240 candidats présents, 51 139 sont admis, soit un taux national de succès de 39,27%. Ce taux est en baisse de 1,84 point par rapport à celui de 2022 qui était de 41,11%. » a-t-il précisé.

L’examen du BEPC a enregistré 79 937 admis sur 376 799 candidats, soit un taux national de succès de 38, 27%. Une baisse de 3,08 points est constatée par rapport à la session de 2022 qui était de 41, 35%.

Quant au CEP, sur 360 226 candidats présents on a enregistré 256 621 admis, soit un taux global de 71,24% contre 63,18% en 2022, soit une hausse de 8,06 points.

Au niveau de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels, on retient que sur 22 472 candidats présents, 16 983 sont déclarés admis au CAP et au BEP, soit un taux de succès de 75, 57%. Ce taux affiche une nette augmentation des admis de 6,52 points par rapport à 2022 qui était de 69,05%.

L’organisation des examens scolaires de la session 2023 ne s’est pas déroulée sans difficultés,à en croire le ministre Ouédraogo.

La première est celle de la non-maîtrise du logiciel dénommé Système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC). Selon le ministre, ce problème est lié aux mises à jour non effectuées ou mal appliquées par certains acteurs, occasionnant le retard des délibérations, des erreurs et des reprises de délibération. Il s’agit notamment de la non maîtrise du logiciel par les utilisateurs, la stabilisation des données des candidats dans le contexte sécuritaire.

Le ministre Jean André Ouédraogo a, par ailleurs, apporté des éclaircissements sur la question de l’efficacité du SIGEC. Pour lui, ce logiciel permet au pays d’économiser ses ressources et représente l’affirmation de la souveraineté de l’État burkinabè dans l’organisation des examens et concours scolaires.

La remise tardive des convocations aux correcteurs a suscité des interrogations au début sur la tenue effective et la réussite de la session. Concernant ce dysfonctionnement qui a entaché en partie l’organisation des examens et concours scolaires, Joseph Ouédraogo a laissé entendre qu’une inspection technique des services du ministère a été mobilisée pour mieux cerner la situation en vue de situer les responsabilités et prendre les mesures nécessaires pour que ces désagréments ne se reproduisent plus.

John Leonel KABORE

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