Le ministre de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues Pr Stanislas Ouaro a reçu officiellement ce lundi 30 août 2021, le document de base des assises nationales de l’éducation nationale du comité de rédaction à Ouagadougou. Ce dernier présidé par Mélégué Maurice Traoré est composé d’anciens ministres de l’éducation, d’anciens secrétaires généraux et de plusieurs cadres et spécialistes de l’éducation en retraite et en fonction. Il a pris 21 jours de travail et deux mois depuis le début du processus de rédaction du document de base des Assises nationales de l’éducation nationale
Selon Mélégué Maurice Traoré, président de ce comité, les membres ont mis toutes leurs ardeurs, leurs expériences et leurs expériences pour changer fondamentalement l’école burkinabé. Ils l’ont tous ressenti comme un immense privilège d’avoir l’opportunité de participer à cette entreprise qui porte les ambitions d’une école nouvelle plus en phase avec nos réalités nationales et avec un monde en constante évolution. Il s’est dit satisfait du travail effectué car il n’y a rien de plus gratifiant pour un citoyen que de savoir qu’il participe en pose à pierre à bâtir la citadelle pour le présent et pour le futur. « L’éducation est une affaire trop sérieuse pour être l’affaire d’un gouvernement ou d’un ministère, elle est l’affaire de tous les Burkinabés car elle engage entièrement le pays pour un temps long, qui va au-delà des mandats politiques », a-t-il souligné.
Il a affirmé que pendant les deux mois qui ont conduit à la rédaction de ce document, tous les acteurs concernés ont abordé les différents échanges avec une ouverture d’esprit fantastique et croit que c’est le nouveau départ du système éducatif burkinabè.
Mélégué Maurice a terminé son propos en signifiant au ministre Ouaro, qu’en lui remettant le document de base, les membres du comité ont rempli leur mission, aussi, ils sont disponibles à accompagner les assises nationales de l’éducation nationale jusqu’à leur entière réalisation.
Le ministre Stanislas Ouaro a remercié tout le comité pour son engagement auprès du gouvernement et plus particulièrement du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales pour réinventer l’école burkinabé et mettre celle-ci au service de l’humain et de son développement. Il a rappelé que pendant deux mois, les membres du comité ont travaillé sans relâche dans un long processus d’élaboration du document. De ce fait, la remise du document de base est un moment important pour le monde de l’éducation car le comité de rédaction s’est beaucoup investi pour avoir un document de base de bonne qualité à donner aux participants des assises régionales et ensuite à ceux des assises nationales.
Selon le ministre en charge de l’éducation nationale, le Pr. Stanislas Ouaro, ce document est élaboré sur la base de 12 thématiques qui ont été identifiées et qui abordent toutes les problématiques auxquelles le secteur éducatif burkinabè est confronté aujourd’hui. Après réception du document, il a montré sa satisfaction quant à sa qualité. Et à l’entendre, il servira de base de référence afin de décider d’un meilleur avenir du système éducatif burkinabè. « Dans le principe, le comité se dissout dès qu’il remet le fruit du travail pour lequel il a été mandaté. Mais même si le sel se dissout, il n’en demeure pas moins qu’il reste présent dans la terre ou dans l’eau », a-t-il ajouté. Le ministre de l’éducation sollicite toujours la disponibilité de tous les membres du comité de rédaction pour accompagner les Assises nationales de l’Education nationale. Il a même rappelé que c’est toute la sphère sociale qui prendra part à ces assises « Tout le monde participera pour apporter sa contribution afin qu’à l’issue des assises nationales, nous ayons encore un document plus amélioré qui tient compte des recommandations, des suggestions et des amendements qui ont été faits lors des discussions des assises régionales et ce document servira aux discussions pour les assises nationales, notamment les partenaires sociaux, les partenaires techniques et financiers, les institutions, les personnalités physiques comme morales.»
Ulrich LEONEL
