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Seydou Zagré, Directeur de Cabinet du Président du Faso: « le Burkina est en phase avec la Chine… »


L’image contient peut-être : une personne ou plus et mariage« En deux ans de coopération avec le Burkina, la Chine a fait plus que certains pays avec qui nous sommes en relation de coopération depuis  l’indépendance ». Ces propos émanent d’une panéliste bien avertie des questions de coopération et de relations internationales lors de la conférence  publique organisée par l’ambassade de la République populaire de chine au Burkina Faso en collaboration avec le Centre d’Analyse des Politiques Economiques et Sociales . Tenue sous le thème :《les Relations internationales et la Coopération sino-burkinabè post-pandémique — Défis et Perspectives》 », cette conférence publique a été placée sous le patronage de Seydou Zagré, directeur de cabinet du président du Faso, du parrainage de Son Excellence Monieur Li Jian, Ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso et du co-parainage de Pato Daniel KABORE, Directeur Exécutif du Centre d’Analyse des Politiques Economiques et Sociales. Elle a principalement visé le  partage d’expérience de la Chine dans la lutte contre le virus et dans la relance économique sous un contexte post-pandémie et a permis d’aborder la situation internationale actuelle et son impact sur les pays africains comme le Burkina Faso et d’autres pays en voie de développement.

Dans son discours le directeur Exécutif du Centre d’Analyse des Politiques Economiques et Sociales a remercié l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina pour le soutien à l’organisation de cette conférence qui permettra aux participants de faire des suggestions pour une coopération sino-burkinabé fructueuse

SEM Li Jian, Ambassadeur de la République populaire de chine au Burkina Faso, prononçant son discours

A son tour, l’ambassadeur Li Jian a d’abord précisé que la Conférence Publique d’aujourd’hui dont le thème s’articule autour des « Relations internationales et la coopération sino-burkinabè post-pandémique : défis et perspectives » avec plusieurs sous thèmes, est une initiative commune de l’Ambassade et du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) après avoir situé les participants sur son objectif réel qui est d’approfondir les réflexions permettant de promouvoir le développement des relations sino-burkinabè et de consolider la coopération dans tous les domaines.

Comme on le sait déjà, la diplomatie chinoise  est pratique et poursuit toujours la philosophie d’une communauté de destin pour l’humanité. Dans cette dynamique SEM Li Jiàn a rappelé que pour face aux défis communs du monde, seules la solidarité et la coopération peuvent nous aider à surmonter les difficultés. D’une voix rassurante, le diplomate chinois a ensuite relevé que la Chine entend travailler main dans la main avec le Burkina Faso et la communauté internationale pour construire un monde après-épidémie plus équitable, juste et solidaire. Pour ce faire, il a proposé aux Burkinabé de maintenir une ouverture inclusive et forger le destin commun, de rejeter les préjugés et défendre le multilatéralisme en  regardant en avant et en saisissant les opportunités et de rechercher le développement en cette période s’avère difficile mais possible.

Dans les propos de l’ambassadeur Li Jian, on retient que  la porte ouverte par la Chine au monde ne sera jamais fermée, mais s’ouvrira davantage plus grande. Au cours des 14 dernières années, la Chine est restée le plus grand contributeur de la croissance économique mondiale, ce qui fait d’elle le plus important moteur de promotion de l’économie du monde. Dans le contexte actuel marqué par la pandémie de la Covid-19 et les défis à relever dans le processus de la mondialisation, le redémarrage du « moteur chinois » va certainement injecter de la confiance et un nouvel élan au rétablissement de l’économie mondiale. Selon l’ambassadeur chinois, la pandémie ne peut pas empêcher les peuples chinois et burkinabè de poursuivre leur développement.

Pour terminer, l’ambassadeur Li Jian a notifié que la perspective de la coopération sino-burkinabè consiste à concrétiser les espoirs des Burkinabé. Il a invité le Burkina Faso à prendre le Train à Grande Vitesse du développement de la Chine pour accélérer son propre développement.

Seydou Zagré, directeur de cabinet du président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE

Le discours de l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina a été bien dit, selon les propos du directeur de cabinet du président du Faso, qui au  nom de SEM Roch Marc Christian Kaboré,  a loué l’initiative de cette conférence. Il a d’abord exprimé toute sa gratitude à  l’égard de SEM Li Jian pour sa disponibilité à accompagner les Burkinabé quel que soit le lieu où ils se trouvent. Il a ensuite, au nom du chef de l’Etat, salué l’engagement déterminé de la Chine à soutenir véritablement le développement du Burkina. La coopération que la Chine entretient avec les nations est basée sur l’esprit de franchise, de solidarité, de fraternité, c’est une coopération gagnant-gagnant, a soutenu le directeur de cabinet du président du Faso avant d’affirmer que le Burkina est en phase avec la vison de la Chine et par conséquent s’engage à poursuivre la coopération avec elle. Il a enfin souhaité une coopération entre le Centre d’Analyse des Politiques Economiques et Sociales et les structures de même nature en Chine. Pour terminer il a invité au nom de la grande amitié Chine-Burkina, les participants à une écoute attentive des panélistes et à une participation franche.
La conférence s’est articulée autour de trois grands thèmes  qui ont été développés tour à tour par des experts chinois et burkinabé de haut rang.L’image contient peut-être : une personne ou plus

Le premier panel qui a porté sur  le Développement des Relations Chine-Burkina et la Coopération gagnant-gagnant a été développé par LUO Xiaokui, Premier secrétaire de l’Ambassade de Chine,  Olivia ROUAMBA, directrice générale de la Coopération bilatérale du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et le professeur François Pazisnewende KABORE, Fondateur de Kosyam Jesuit University of Science.
L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes debout et plein airDe l’intervention de monsieur Luo, on retient  que dans sa dynamique de construire un destin commun pour l’humanité la Chine a déjà contribué énormément au développement du Burkina. On peut citer entres la construction de cents complexes scolaires, son soutien pour la mise en place de plus de 200 kilomètres de fibre optique au Burkina, l’appui au pays à disposer d’eau potable à Tengandogo et à Garango, des missions de formation techniques et professionnelles, médicales et des appuis énormes et mutilformes dans la lutte contre la covid-19. Récemment des équipes d’experts agricoles chinois sont pleinement engagées à développer  la culture du riz et du mil, à former les agriculteurs sur de nouvelles pratiques agricoles, le but étant de les aider à améliorer les rendements et  à tirer le pays sur le l’auto-suffisance alimentaire. Au Burkina, la chine applique  le concept de donner des poissons mais aussi apprendre à pêcher,  pour la promotion du développement socio-économique.

Selon le Premier secrétaire de l’Ambassade de Chine, toutes ces interventions se font suivant le principe des « 5 non » qui guident la philosophie de la coopération chinoise. Ce sont: ne pas s’ingérer dans la recherche par les pays africains d’une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures africaines, ne pas imposer la volonté de la Chine à l’Afrique, ne pas assortir les aides chinoises à l’Afrique de condition politique quelconque, et ne pas poursuivre des intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement avec l’Afrique.

L’image contient peut-être : une personne ou plus et intérieurA l’analyse, ces principes démontrent que la Chine est une véritable amie pour l’Afrique, donc pour le Burkina , et que « le peuple chinois désirait un changement réel et authentique pour le peuple africain dans les années à venir ».C’est du reste ce qui ressort de l’intervention des autres panélistes. A en croire Olivia ROUAMBA, directrice générale de la Coopération bilatérale du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, le Burkina n’est plus seul, il peut désormais compter sur un soutien authentique de la part du peuple chinois. Elle a même soutenu que la coopération avec la Chine est très prometteuse pour le Burkina. En deux ans de coopération avec le Burkina, la Chine a fait plus que certains pays avec qui nous sommes en relation de coopération depuis  l’indépendance ,a-t-elle renchéri. Elle a formulé le vœu que le Burkina puisse faire partie des grands projets que la Chine compte déployer dans le cadre de la Ceinture et la Route.

Pour sa part,  le Pr. François Pazisnewende KABORE, Fondateur de Kosyam Jesuit University of Science a reconnu que non seulement la Chine donne du poisson au peuple burkinabé, mais aussi elle lui donne la canne à pêcher.

Le deuxième panel a concerné le thème suivant: Covid-19: Impacts socio-économiques et la Stratégie
de Riposte.
Monsieur  WEN Wen, Conseiller économique de l’Ambassade de Chine, Dr Issa L.KOBYAGDA, directeur général de l’Économie et de la Planification du MINEFID et Pr. Idrissa OUEDRAOGO, Enseignant chercheur, agrégé en économie sont tous revenus sur l’accompagnement financier, technique, médical de toute nature du peuple chinois qui a permis au pays des Hommes intègres de faire face à la pandémie et mieux, de réduire les conséquences fâcheuses de la covid-19 sur l’économie burkina.

Quant au troisième panel, intitulé « Comment percevoir les relations internationales dans un monde en évolution ? », il a été développé par  XU Fei, Conseiller politique de l’Ambassade de Chine, Mélégué TRAORE, Président du Centre parlementaire panafricain et Siaka COULIBALY, analyste politique burkinabé.

Ces trois panélistes ont reconnu que la Chine et l’Afrique ont subi les mêmes injustices dans l’histoire. Aujourd’hui, elles font face aux mêmes conflits et au diktat du système international. La Chine est le pays en développement le plus grand, et  l’Afrique reste le continent qui regroupe le plus grand nombre de pays en développement. Pour cela, ont soutenu les panélistes,  la Chine et l’Afrique doivent renforcer leur coopération et lutter ensemble pour les droits et les bénéfices qui leur appartiennent, mais surtout travailler ensemble à  promouvoir la paix, la coopération, le développement et le partenariat gagnant-gagnant, ainsi que  l’initiative « la Ceinture et la Route », qui est axée sur l’ouverture et vise à accélérer la globalisation économique ainsi que la libéralisation et la facilitation du commerce pour réaliser le développement commun  dans un esprit de fraternité.L’image contient peut-être : 1 personne, debout

Jérôme KABORE

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