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Burkina: plus de 81 milliards de F CFA investis en 2017 au sahel


La direction générale du développement territorial, a organisé un atelier régional d’appropriation du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS), le jeudi 22 mars 2018, à Dori. La rencontre a permis de dresser le bilan d’exécution de 2017 avec un financement de plus de 81 milliards de F CFA pour 202 marchés. En 2018, 154,92 milliards de F CFA seront mobilisés pour cinq actions prioritaires.

Adopté en Conseil des ministres le 21 juin 2017 et lancé le 3 août de la même année à Tongomayel dans la province du Soum, le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) a déjà engrangé des acquis. En effet, après huit mois d’exécution, la direction générale du développement territorial a organisé à Dori, le 22 mars 2018, un atelier régional d’appropriation du programme par les acteurs locaux du Sahel. L’atelier a permis de faire le bilan des réalisations du PUS en 2017 et de dégager  le plan de travail de 2018. C’est ainsi qu’à travers la phase questions-réponses, les observations et suggestions des participants ont été recueillies pour une meilleure exécution du programme. A en croire le directeur technique du PUS, Wilfried Bassolé, par ailleurs directeur général du développement territorial, 81 milliards 299 millions 260 mille F CFA ont été injectés dans 202 marchés qui ont concerné 11 départements ministériels. En ce qui concerne l’état de mise en œuvre, il a précisé qu’à la date du 31 décembre 2017, 91 marchés, soit 45%, ont été exécutés et 72 autres, soit 36%, étaient en cours. Cependant, il a déploré le fait qu’à la même date, 31 marchés, soit 15%, n’étaient pas encore entamés et huit autres, représentant 4% ont été résiliés.
Quant au programme de travail annuel budgétaire de 2018, le directeur technique du PUS a informé que 154,92 milliards seront mobilisés en vue de réaliser cinq actions prioritaires.
A ce sujet, il a évoqué la réalisation d’infrastructures sociales de base afin d’améliorer leur accessibilité aux populations, l’accroissement et l’amélioration de la qualité des infrastructures économiques et de soutien et le renforcement de la gouvernance administrative et locale. Il a, en plus, fait cas de l’amélioration de la concertation entre l’administration et les populations, y compris l’accroissement ainsi que le renforcement des infrastructures et des équipements des Forces de défense et de sécurité.

Assurer le suivi du PUS

La rencontre a été l’occasion pour le ministre de la Sécurité, Clément Pengdwendé Sawadogo, d’installer officiellement les membres du cadre de concertation régional pour le suivi du programme. Composé de 75 membres issus des 26 collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’Etat, avec à sa tête, le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Péguy Hyacinthe Yoda, le cadre devra assurer le suivi rapproché du programme aux niveaux régional, provincial, et communal. Par ailleurs, il comprend deux haut-commissaires et quatre maires de la région du Nord, dans la mesure où le PUS couvre leurs entités territoriales. A cet effet, il sera chargé,  entre autres, d’informer et sensibiliser les acteurs-clés et susciter l’engagement et l’adhésion des populations dans la mise en œuvre du programme, de s’assurer de l’inscription des actions du programme dans les priorités de la région et les plans locaux de développement ainsi que de l’appropriation sociale et collective du PUS.
Le ministre de la Sécurité a invité les membres à s’impliquer pleinement et activement pour la dynamisation du cadre afin de veiller à l’exécution des travaux dans le strict respect des cahiers des charges prescrits aux différents maîtres d’ouvrage. «Par ailleurs, je vous exhorte à vous rappeler que nos actions individuelles et collectives contribueront à redonner espoir aux populations bénéficiaires et à résorber le problème de l’insécurité dans les régions du Sahel et du Nord et partant, dans notre pays», a-t-il conclu.
Selon M. Sawadogo, le Burkina Faso vit depuis avril 2015 sous la menace des groupes terroristes qui veulent le déstabiliser. De son avis, cette situation constitue une grande préoccupation pour le gouvernement, ce, d’autant plus que ce phénomène de type nouveau menace la paix, la sécurité, et partant, le développement du pays. C’est pourquoi, a-t-il signifié, le gouvernement est conscient que la fragilité des populations aux plans économique et social constitue un terreau fertile pour le terrorisme. Et d’ajouter que c’est dans l’optique de faire face à la situation que le gouvernement a initié le PUS en vue d’apporter la riposte à travers le tandem sécurité- développement économique.http://www.sidwaya.bf

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