.
.

L'actualité, en toute intégrité

.

Burkina: l’Unité d’Action Syndicale interpelle l’Etat sur des droits des travailleurs domestiques


A l’occasion de la commémoration de la fête du travail, l’unité de l’action syndicale (UAS) a tenu un point de presse ce lundi 30 avril 2018. L’objectif de cette rencontre est de présenter un plaidoyer auprès du gouvernement pour la ratification de la convention 189 concernant les droits des travailleurs et travailleuses domestiques.

Le 16 juin 2011, l’Organisation internationale du travail (OIT) a adopté par majorité la ratification de la convention 189. Le Burkina Faso y faisant partie. Cette convention a pour but de donner un droit aux travailleurs et travailleuses domestiques. Au Burkina Faso, la ratification n’a pas encore été faite. Pour Yamba Georges Kouanda, secrétaire générale/USTB et représentant de l’UAS « il est grand temps pour le gouvernement burkinabè de remédier à cette situation afin de reconnaitre le statut des travailleuses domestiques et de faire valoir leurs droits, en toute légalité ». Il sollicite un vaste appui populaire en faveur de cette ratification. En effet les travailleuses sont un appui pour de nombreux ménages et marquent le développement socioéconomique d’une manière sous-jacente. L’inexistence de loi en leur faveur fait accroitre la non valorisation de leur métier et la recrudescence de leur exploitation, de la discrimination sociale, du harcèlement sexuel et psychologique, des violences, des viols, …

Dans le monde, l’OIT estime 67 et 100 millions de domestiques exploités et même transformés en esclaves. Ratifier la convention 189, permettra aux travailleurs d’acquérir un droit et d’améliorer leur condition de travail. C’est ainsi que l’UAS manifeste sa volonté de plaider auprès du gouvernement burkinabè. « Les couches de travailleurs souffrent dans leur peau et leurs âmes parce qu’elles subissent d’énormes difficultés » rappelle-t-il. Le mouvement syndical se penche sur leur sort car « ils ne peuvent pas s’exprimer par peur d’être renvoyés. » affirme le secrétaire général. Des actions pour la ratification sont en vue telles que la campagne suivie d’une conférence publique soldée par une remise d’une lettre officielle au gouvernement, indique monsieur Kouanda. A l’occasion de la fête du travail le 1er mai, un plaidoyer public à travers des outils d’éducation et de communication sera organisé. Pour clore ses propos, le représentant de l’UAS invite toutes les communautés et organisations de la société à se mobiliser pour les soutenir dans leur lutte.www.faso-actu.net

Share Button

Avis

  • Total Score 0%
User rating: 0.00% ( 0
votes )



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.