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Burkina Faso: le ministre Abdoul Sango crache la vérité aux artistes musiciens


ABDOUL KARIM SANGO, MINISTRE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME : « Depuis ma prise de fonction, je continue de payer des dettes »Le mardi 12 février 2019, des artistes musiciens, se proclamant du Syndicat national des artistes musiciens du Burkina (SYNAMUB) ont manifesté, pour soi-disant «dénoncer une mauvaise répartition des droits d’auteurs». En réponse à ce qu’ils dénoncent, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango n’y est pas allé du dos de la cuillère. «Si la musique ne marche pas, laisse et va faire autre chose!». Pour avoir dit toute la vérité, ceux qui encouragent la médiocrité, voire le tâtonnement, trouvent qu’il a mal parlé. Et pourtant, il n’a fait que dire la vérité!

Depuis l’insurrection de 2014, il y a des Burkinabè qui continuent de rêver. Pour ces derniers, la révolution de 2014 signifie défendre du faux. Mais non! Tous ceux qui ont pris part à cette marche, ont eux-mêmes prouvé que leur musique ne plaît pas aux mélomanes. Quand c’est bon, on n’a pas besoin de faire du bruit! Comparaison n’est pas raison. Certes. Mais quand il y a lieu de dire la vérité, faisons la comparaison. Aussi, citerons-nous des artistes musiciens de circonstance (car ayant une autre profession) qui s’imposent de par la grosse qualité de leurs œuvres musicales. Il s’agit par exemple de Bakary Dembélé (technicien d’agriculture) et de Bi Nabié (douanier). Sans être des artistes musiciens de profession proclamée, leurs œuvres musicales s’imposent d’elles-mêmes. Ce n’est pas parce que certains (pour ne pas dire des amateurs) se sont débrouillés pour enregistrer quelques singles ou ont réussi à faire sortir un seul album qu’ils veulent se payer le droit d’imposer des «émoluments» au Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA)! Les droits d’auteurs sont les fruits des efforts de chaque artiste musicien. Le BBDA ne fait pas de dons sociaux ni des actes charitables. Le système de calcul des droits a été bien expliqué par le BBDA aux artistes. Si malgré tout, des gens disent que le partage est mal fait, c’est qu’à leur niveau, il y a quelque chose qui cloche. Soit, ils ne sont pas de vrais artistes musiciens, soit ils ne peuvent pas convaincre les mélomanes par des œuvres de qualité. L’un dans l’autre cas, l’une des meilleures solutions pour eux, «c’est de laisser la musique et aller faire autre chose»! N’est-ce pas cette solution qui est proposée par le premier responsable du ministère de tutelle de la musique? Les marcheurs devraient au contraire saluer l’honnêteté du ministre Abdoul Karim Sango, que de vouloir camoufler leur niveau musical par des thèses qui ne tiennent pas la route.

Tout le monde sait, en tout cas ceux qui sont de bonne foi, que lorsqu’on fait quelque chose qui ne rapporte pas, on change et on fait autre chose. Ceux qui, malgré cette évidence s’entêtent dans la médiocrité changer ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. l’express du Faso

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