Le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tiendra sa rentrée politique 2018-2019 le dimanche 18 novembre prochain à la maison du peuple de Ouagadougou. L’annonce a été faite par Aboubacar Sanou, secrétaire à l’organisation du parti et président du comité national d’organisation au cours d’une conférence de presse ce lundi 12 novembre 2018 au siège du parti.
« Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP uni, solidaire et conquérant ». C’est sous ce thème que se tiendra le dimanche 18 novembre prochain à la maison du peuple, la rentrée politique 2018-2019 du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Selon le président du comité national d’organisation de cette rentrée politique, Aboubacar Sanou, par ailleurs secrétaire à l’organisation du parti cette rencontre sera un rendez-vous d’engagement et de détermination renouvelés. Aussi, elle sera l’occasion pour les militants de dynamiser leur attachement aux idéaux du parti et surtout la rencontre du haut niveau du parti qui consacre les lignes directives à mener dans l’année. « La rentrée politique sera donc un espace de remobilisation générale des militants. Egalement, elle sera l’occasion pour le CDP de relever tous les dangers auxquels la gouvernance politique du parti au pouvoir expose toute la nation et de susciter une prise de conscience des militants mais aussi de tout le peuple burkinabè » a précisé Aboubacar Sanou. Dans cette optique, le président du comité national d’organisation lance un appel à tous les militants pour une mobilisation massive afin de réussir cette rentrée politique qui verra l’installation officielle des membres du bureau politique national, du haut conseil et des commissions permanentes émanent du dernier congrès ordinaire. Pour lui, la rentrée politique du CDP de cette année se tiendra dans un contexte national des plus inquiétants marqué par une fragilisation sans précédent de l’Etat. « Aujourd’hui, nul ne sait là ou on va. Des parties entières du territoire sont contrôlées par des forces obscures de tout genre. Des populations sont abandonnées à leur triste sort et elles vivent constamment dans la peur. L’extrême souffrance des populations semble être le dernier souci des autorités comme le montre si bien la soudaine et brutale décision gouvernementale d’augmenter le prix du carburant à la pompe de 75 FCFA. Ces mesures sont une action antisociale de plus pour un gouvernement qui se dit de gauche mais qui n’a aucune pitié pour les plus pauvre » a renchéri le secrétaire à l’organisation du parti.
Jules TIENDREBEOGO
