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BIBATA GANSGNÉ : la première femme conductrice de taxi à Ouaga


Au volant de sa Citroën verte et rose, elle exerce la fonction de taxi dans la capitale burkinabè. Bibata Gansgné est l’unique femme à le faire. A 32 ans, elle vient de marquer l’histoire et ne compte pas s’arrêter là.Bibata Gansgné

À Ouagadougou, les femmes n’ont pas peur de faire bouger les lignes. Si dans le film documentaire Ouaga Girls réalisé par Theresa Traore Dahlberg, elles sont prêtes à mettre les mains dans le cambouis pour accéder à une liberté financière, dans leur quotidien elles n’hésitent pas non plus à se mettre en action et à se retrouver  là où on ne les attend pas. La preuve avec Bibata Gansgné, maman d’un garçon de 6 ans. Il y a 8 ans, elle a osé faire un métier « d’homme ».

Début de la journée ? 5h30. Elle dépose son enfant à l’école et sillonne les routes de la ville. Etre conductrice de taxi ne signifie pas simplement attendre le client et le conduire à sa destination. Bibata Gansgné doit être aux bons endroits au bon moment afin de s’assurer une clientèle. Stress de la conduite, fatigue, les fortes chaleurs, longues heures de travail y compris la nuit… ce rythme ne l’a pas effrayée !

« C’est vrai qu’avec mes collègues, il y en a quelques-uns qui se sont dit que je n’allais pas pouvoir tenir parce que c’est un travail d’homme. Et deux ans plus tard, ils m’ont dit : maintenant, tu as souvent plus de clientèle que nous ! » révèle-t-elle lors d’un reportage signé France 24.

Sa clientèle lui est d’ailleurs assez fidèle. Celle qui souhaitait exercer ce métier juste pour gagner un complément de revenu a, aujourd’hui, laissé la couture derrière elle et arrive à subvenir à ses besoins avec les 100 000 parfois même 250 000 francs CFA qu’elle empoche chaque mois.

« J’avais déjà le permis de conduire. Pourquoi ne pas essayer de (le) valoriser? » Elle souhaiterait que d’autres femmes aussi se lèvent et valorisent ce qu’elle ont entre leur mains : «  Il ne faut pas écouter le jugement des gens. Moi j’encourage les gens, surtout les femmes, à se donner à fond. Il ne faut pas dépendre de quelqu’un, il faut compter sur soi-même » affirme-t-elle.

Une entreprise de taxi féminine

Parce qu’à ses débuts, elle a tout de même été encouragée « par tout le monde » Bibata Gansgné veut également aider d’autres femmes à oser. Pour cela, elle compte créer une société de taxi majoritairement composée de femmes : « Si une femme et un homme se présentent, la femme sera prioritaire » informe-t-elle avec un sourire. Belle initiative.

Au volant de sa Citroën verte et rose, elle exerce la fonction de taxi dans la capitale burkinabè. Bibata Gansgné est l’unique femme à le faire. A 32 ans, elle vient de marquer l’histoire et ne compte pas s’arrêter là.

À Ouagadougou, les femmes n’ont pas peur de faire bouger les lignes. Si dans le film documentaire Ouaga Girls réalisé par Theresa Traore Dahlberg, elles sont prêtes à mettre les mains dans le cambouis pour accéder à une liberté financière, dans leur quotidien elles n’hésitent pas non plus à se mettre en action et à se retrouver  là où on ne les attend pas. La preuve avec Bibata Gansgné, maman d’un garçon de 6 ans. Il y a 8 ans, elle a osé faire un métier « d’homme ».

Début de la journée ? 5h30. Elle dépose son enfant à l’école et sillonne les routes de la ville. Etre conductrice de taxi ne signifie pas simplement attendre le client et le conduire à sa destination. Bibata Gansgné doit être aux bons endroits au bon moment afin de s’assurer une clientèle. Stress de la conduite, fatigue, les fortes chaleurs, longues heures de travail y compris la nuit… ce rythme ne l’a pas effrayée !

« C’est vrai qu’avec mes collègues, il y en a quelques-uns qui se sont dit que je n’allais pas pouvoir tenir parce que c’est un travail d’homme. Et deux ans plus tard, ils m’ont dit : maintenant, tu as souvent plus de clientèle que nous ! » révèle-t-elle lors d’un reportage signé France 24.

Sa clientèle lui est d’ailleurs assez fidèle. Celle qui souhaitait exercer ce métier juste pour gagner un complément de revenu a, aujourd’hui, laissé la couture derrière elle et arrive à subvenir à ses besoins avec les 100 000 parfois même 250 000 francs CFA qu’elle empoche chaque mois.

« J’avais déjà le permis de conduire. Pourquoi ne pas essayer de (le) valoriser? » Elle souhaiterait que d’autres femmes aussi se lèvent et valorisent ce qu’elle ont entre leur mains : «  Il ne faut pas écouter le jugement des gens. Moi j’encourage les gens, surtout les femmes, à se donner à fond. Il ne faut pas dépendre de quelqu’un, il faut compter sur soi-même » affirme-t-elle.

Une entreprise de taxi féminine

Parce qu’à ses débuts, elle a tout de même été encouragée « par tout le monde » Bibata Gansgné veut également aider d’autres femmes à oser. Pour cela, elle compte créer une société de taxi majoritairement composée de femmes : « Si une femme et un homme se présentent, la femme sera prioritaire » informe-t-elle avec un sourire. Belle initiative.

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