
Le Burkina Faso a pris deux nouvelles lois en mai 2017 dans le secteur de l’agriculture. Il s’agit de la loi portant protection des végétaux et celle portant gestion des pesticides. Afin de contribuer à la connaissance de ces textes, la direction de la protection des végétaux et du conditionnement a organisé une formation le jeudi 23 novembre 2017 à Bobo-Dioulasso. Les participants sont issus d’organisations paysannes, de producteurs, des transformateurs et des acteurs de la société civile. Selon le directeur régional de l’agriculture et des aménagements hydrauliques des Hauts-Bassins, Sitégné Hien, les pesticides peuvent induire des conséquences pour les utilisateurs, les consommateurs, les animaux et l’environnement. Les conséquences surviennent, en effet, a-t-il dit, quand les règles de bonnes pratiques phytosanitaires que sont l’emploi selon la bonne dose et la période, le respect des paramètres de traitements, le délai d’attente, entre autres, ne sont pas respectées. Le représentant de la Ligue des consommateurs du Burkina, Dr Mamadou Traoré, a salué la tenue de cette rencontre. «Notre objectif, c’est la protection des consommateurs. La question des pesticides est assez importante. Nous voulons avoir beaucoup de connaissances pour sensibiliser ceux qui utilisent les produits phytosanitaires», a-t-il déclaré. Maitre de recherche en Sciences du sol, le Dr Traoré a fait comprendre que sa structure contribue à débusquer des pesticides prohibés. «Il y a eu des cas de fraude que nous avons contribué à dénoncer. Certains consommateurs ont eu des problèmes à la suite de consommation d’aliments, qui pourraient être liés à l’utilisation des pesticides», a fait savoir le Dr Mamadou Traoré, de la Ligue des consommateurs.
sidwaya