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Traçage des origines de la COVID : absurdité et anxiété de l’Oncle Sam


Récemment, les États-Unis ont répété leur vieux tour de passe-passe, en politisant le traçage des origines de la COVID-19, dans le but de fabriquer des charges contre la Chine. Cette nouvelle tentative de l’Oncle Sam n’est rien d’autre qu’une nouvelle farce politique absurde.

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis agissent de la sorte. En 2021, le gouvernement américain a ordonné à ses agences de renseignement de produire un soi-disant rapport sur le traçage des origines du nouveau coronavirus dans un délai de 90 jours. Rempli de mots comme « peut-être » et « probablement », ce document a été ridiculisé parce qu’il « ne disait rien ».

Pour préparer cette nouvelle farce, les services gouvernementaux, les politiciens et les médias américains se sont fait écho. Tout d’abord, le « Wall Street Journal » a cité un rapport confidentiel fourni à la Maison Blanche et au Congrès par le ministère américain de l’énergie, affirmant que le nouveau coronavirus était « très probablement issu d’une fuite accidentelle d’un laboratoire chinois ». Les grands médias américains ont alors emboîté le pas à ce battage médiatique. Par la suite, l’ambassadeur des États-Unis en Chine Nicholas Burns et le directeur du FBI Christopher Wray ont embouché la même trompette.  Une campagne collective de dénigrement de la Chine a été lancée.

Mais ce qui est absurde, c’est que le ministère américain de l’énergie lui-même a classé le rapport dans la catégorie « faible confiance ».  Selon l’explication officielle des États-Unis, la cote « faible confiance » est généralement attribuée aux informations qui sont « insuffisamment informées, douteuses, fragmentées, qui ne peuvent être extrapolées en conclusions définitives et qui soulèvent des questions évidentes quant à leur source ».

Le « New York Times » a cité des fonctionnaires proches du dossier, soulignant que les informations étaient relativement faibles et que les conclusions du ministère de l’énergie étaient « moins crédibles ».  En d’autres termes, la partie américaine, sans aucune preuve solide, a divulgué un rapport peu crédible aux grands médias américains, avant de faire sensation. Et ce, dans le but de crédibiliser la soi-disant « théorie de la fuite du laboratoire ».

Reste à savoir pourquoi les États-Unis cherchent-ils à rebondir sur cette question alors que leur farce politique de 2021 s’est terminée en queue de poisson ?

Le « New York Times » a la réponse : la « politique toxique ». Au début de l’année, dans son premier discours après sa prise de fonction, le nouveau président de la Chambre des représentants des États-Unis John McCarthy a clairement exprimé sa volonté d’enquêter sur les origines du nouveau coronavirus.  On peut dire que depuis que les républicains ont pris le contrôle de la Chambre des représentants, ils ont essayé de créer toutes sortes d’histoire autour du traçage des origines de la COVID-19 pour montrer une attitude dure anti-Chine afin de marquer plus de points dans les luttes partisanes.

Lorsque l’anti-Chine est devenu « politiquement correct » aux États-Unis, de nombreuses voix rationnelles ont été réduites au silence. Selon les médias américains, au début de ce mois de mars, un sous-comité de la Chambre des représentants sur la pandémie de COVID-19 a tenu sa première audition pour discuter des origines du virus COVID-19. Certains experts ont déclaré que ces auditions étaient très unilatérales, avec peu de discussions sur les possibilités autres que la « théorie de la fuite du laboratoire ». D’autres par contre ont révélé que de nombreux chercheurs étaient réticents à s’exprimer publiquement sur la question par crainte d’attaques malveillantes.

En outre, il s’agit d’une vieille astuce du gouvernement américain pour détourner l’attention du public et dissimuler l’échec de la gouvernance.  Les États-Unis connaissent actuellement un grand nombre de problèmes sociaux : fusillades à répétition, tensions raciales, clivages sociaux et inflation galopante.  Dans le même temps, la faillite de plusieurs banques a balloté les marchés financiers.  Afin de détourner l’attention du public et de renvoyer la balle, les politiciens américains cherchent désespérément un nouveau sujet du tapage.

Plus profondément, cette farce politique révèle la profonde anxiété stratégique des États-Unis à l’égard de la Chine.  Mus par une mentalité de la guerre froide et une perception erronée de la Chine, les États-Unis considèrent la Chine comme leur principal concurrent stratégique et mènent une politique de répression et d’endiguement tous azimuts à son encontre.  L’un des moyens utilisés est de dénigrer et d’attaquer la Chine par tous les moyens possibles.

En fait, si les politiciens américains s’accrochent à l’argument de la « fuite du laboratoire », alors les États-Unis doivent faire l’objet d’une enquête.  Tenez ! La communauté internationale a de nombreuses questions et préoccupations, notamment en ce qui concerne le laboratoire biologique de Fort Detrick, le laboratoire biologique de l’université de Caroline du Nord et plus de 200 bases biologiques militaires réparties dans le monde.  Les États-Unis doivent les ouvrir à la vérification internationale dès que possible.

Le traçage des origines des virus est une question scientifique qui ne doit pas être manipulée par la politique.  Les États-Unis ne peuvent pas résoudre leurs propres problèmes en politisant cette question.  Le monde n’en verra que plus clairement que les États-Unis sont le plus grand saboteur de la lutte mondiale contre la pandémie et le plus grand obstacle au traçage des origines de la COVID-19.

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