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Terrorisme: les femmes de la CNTB interpellent le président du Faso


Le samedi 27 avril 2019, les femmes de la confédération nationale des travailleurs du Burkina, CNTB ont fêté en différé le 8 mars. En lieu et place des activités de réjouissance, communément appelé  »djandjoba » cette célébration voulue par le comité femmes de la CNTB a été des moments de réflexion sur la contribution des femmes de cette centrale syndicale à la lutte contre le terrorisme et à l’édification d’un Burkina de paix et de cohésion sociale à travers des conférences-débats animés par Koalaga Oumarou, consultant et l’inspecteur de travail, Kobanka Hamadou

« Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina de Faso de securité, de paix et de cohésion sociale » et « halte à la violence et au harcèlement  en milieu du travail » ont été les thèmes de cette journée parrainée par Joachim Baky, président directeur général du groupe Edifice.

Pour Mme Sanou Hélène Sétou, présidente du comité femmes de la CNTB, la journée dédiée à la femme doit être une occasion pour les femmes d’évaluer leurs acquis  et réfléchir sur les combats à venir pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Dans le contexte d’attaques terroristes que connait notre pays, la présidente a relevé que la femme est la principale victime soit parce qu’elle est femme, soit parce qu’elle est mère. Tout en condamnant les conflits inter-communautaires, madame Sanou a surtout réaffirmé l’engagement des femmes de la CNTB dans la lutte contre le terrorisme et lancé un appel au président du Faso à prendre les dispositions nécessaires pour que les auteurs des différents crimes soient sanctionnés à la hauteur de leur forfait. Elle soutient que seules l’union, la solidarité et la cohésion permettront de vaincre les forces du mal dans notre pays.

De son côté, le représentant du parrain a soutenu qu’il est plus que nécessaire pour les femmes de s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme, car les difficultés qu’elles vivent  au quotidien s’accentuent en cas d’insécurité comme celle que vit actuellement le Burkina Faso. » Lors de ces funestes situations, les femmes demeurent les plus vulnérables. Elles subissent la solitude du fait de l’absence de leurs époux, portent seules la charge de la famille et sont les premières et les principales victimes car très souvent abusées et violentées », a-t-il précisé. C’est pourquoi il a souhaité que la célébration de la journée de la femme en souvenir des actions des braves femmes de Chicago soit une source d’inspiration et de motivation à même de renforcer l’engagement de tous à promouvoir  les intérêts de la femme.

Au terme des débats, on retient que la femme burkinabè peut contribuer à la cohésion sociale à trois niveaux à savoir le niveau social sur l’éducation des enfants et le développement de la solidarité et l’hospitalité, le niveau politique en participant à la prise de décision au sommet de l’Etat et le niveau de la cellule familiale.

Jérôme KABORE

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