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Sommet mondial de transformation de l’éducation: les acteurs éducatifs burkinabé se concertent


Au Burkina Faso, des consultations nationales en vue du sommet mondial sur la transformation de l’éducation en septembre 2022 se sont tenues le 11 août 2022 dans la salle du Secrétariat permanent du plan stratégique de développement de  l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (SP-DSDEBS). La cérémonie d’ouverture qui a connu la présence du conseiller spécial de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et des PTF a été présidée par Lionel Bilgo, ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales.

Après avoir précisé que l’éducation est au coeur de tout développement, il a rappelé que le monde est imbriqué et qu’il fallait travailler à assurer une éducation de qualité sur un pieds d’équalité afin de promouvoir à tous un apprentissage tout au long de la vie.  Il a remercié le comité de rédaction du rapport des consultations nationales sur la transformation de l’éducation au Burkina Faso, le ministre  Bilgo et salué les efforts de notre pays dans la quête d’un système éducatif de qualité.  « Aucun pays ne se développe sans un système éducatif performant », a insisté le ministre Lionel Bilgo. Il a invité tous les acteurs à prendre des  engagements francs et forts pour faire de notre éducation, le véritable socle du développement durable.

De la présentation du rapport synthèse des consultations nationales sur la transformation de l’éducation au Burkina Faso faite par Séni Ouédraogo, membre du comité de rédaction, on retient que le sommet  qui est une initiative du secrétaire général de l’ONU est organisé pour assurer une éducation de qualité et un apprentissage tout au long de la vie, pour tous.  Il a aussi précisé que les principes préconisés pour les consultations nationales ont été respectées à savoir l’approche gouvernementale totale consacrée par l’ implication de 12 ministères et institutions, l’inclusion et l’équité marquées par la participation de toutes les parties prenantes (gouvernement, société civile, PTF, ONG/AD, jeunesse, communauté éducative, Privé, Collectivités) et la participation de la jeunesse en tant qu’agents du changement (Conseil national de la Jeunesse, Clubs UNESCO, U-Reporter de l’UNICEF

Dans le cadre de l’organisation de ce sommet, les défis relévés auquels il faut apporter des réponses sont d’assurer une professionnalisation du métier d’enseignant et des gestionnaires des structures éducatives par l’amélioration de la gestion, de la formation et des conditions de travail des enseignants et des gestionnaires, la continuité éducative et améliorer la qualité des enseignements/apprentissages en exploitant les technologies de l’information et de la communication ainsi que la mobilisation et l’ allocation coordonnées des financements en faveur de l’éducation

Les échanges ont été conduits par Bénéwendé Bonaventure Segda, secrétaire permanent du plan stratégique de développement de  l’éducation de base et de l’enseignement secondaire. Les participants composés des dircteurs centraux du MENAPLN, des répresntants d’autres ministèrau niveaues, de la FAIB, de la FEME, du SNEC, de l’UNEEP-L et des structures syndicales ont contribué énormément à l’amélioration  des deux documents à savoir le rapport sur les consultations nationales et de déclaration nationale d’engagement du Burkina Faso.

ENCADRE

Les engagements du Burkina  en faveur de son système dans le cadre de ce sommet mondial

  • Saluons les efforts constants du Secrétaire général des Nations Unies pour accélérer la transformation de l’éducation dans le monde, dans le cadre de l’Agenda 2030 ;
  • Exprimons notre volonté d’assurer à tous une éducation inclusive, équitable et de qualité, en mettant l’accent sur (i) l’élève et son parcours éducatif axé sur une éducation de base obligatoire et gratuite, (ii) l’accroissement de l’accès à une offre d’éducation pour toutes et tous avec un accent particulier sur les enfants vulnérables notamment les élèves déplacés internes, les réfugiés, les enfants handicapés, (iii) le renforcement de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, (iv) l’accroissement du financement de l’éducation et (v) l’amélioration de la gouvernance du système éducatif ;
  • Réaffirmons notre engagement à renforcer la résilience de l’école face aux situations d’urgence et de crise, par la poursuite de la mise en place de dispositifs d’enseignement à distance et la prise de mesures favorisant l’accès du plus grand nombre d’apprenants aux possibilités d’éducation offertes par les innovations technologiques ;
  • Réaffirmons notre volonté de bâtir une nouvelle Ecole burkinabè dans laquelle chaque enfant acquiert les connaissances, les habiletés et les aptitudes qui lui permettront de réussir sur le plan personnel, d’être productif sur le plan économique et de s’engager activement en tant que citoyenne et citoyen ;
  • Entendons réaliser cette transformation de l’Ecole burkinabè autour de cinq piliers stratégiques qui sont : (i) une école centrée sur l’enfant, l’élève et l’apprenant et leur parcours dans leurs diversités, (ii) une école inclusive, performante et résiliente et accessible à toutes et à tous, (iii) une école de l’équité et de l’égalité des chances, (iv) une école de qualité avec des enseignants engagés et motivés, (v) un leadership efficace et une nouvelle conduite du changement ;
  • Exprimons notre volonté d’actualiser la loi d’orientation de l’éducation, de faciliter son appropriation par les acteurs du système éducatif et d’en faire la diffusion la plus large possible afin que les populations comprennent les enjeux et les défis de l’éducation au Burkina Faso ;
  • Assurons de notre volonté de revaloriser et de rendre attractif le métier d’enseignant par une meilleure promotion de leur rôle en tant qu’acteur de développement et par la prise de mesures d’accompagnement visant à renforcer leurs capacités pour un meilleur exercice de leurs droits et devoirs ;
  • Sommes résolus à prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer le dialogue entre les partenaires sociaux de l’éducation afin de favoriser un climat scolaire apaisé, propice aux apprentissages et gage de cohésion au sein de la famille éducative ;
  • Réaffirmons notre engagement à allouer progressivement 30% du budget de l’Etat au secteur de l’éducation sur la période 2021-2025.

Jérôme KABORE

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