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L'actualité, en toute intégrité

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Situation nationale: « le Président Ibrahim Traoré est sur la bonne marche », Abdoul Aziz Koanda


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« Nous allons récupérer l’ensemble du territoire national et même un lopin de terre ne sera pas à l’ennemi »,Abdoul Aziz Koanda, premier vice-président de l’arrondissement 5 de la commune de Ouagadougou

Nous avons rencontré un jeune engagé qui a bien voulu répondre à nos questions sur l’actualité nationale. Sans ambages et sans détours, Abdoul Aziz Koanda, premier vice-président de l’arrondissement 5 de la commune de Ouagadougou, car c’est de lui qu’il s’agit, s’est prononcé sur l’actualité sécuritaire et surtout les récents évènements internationaux relatifs à la sortie du président Ghana lors du sommet des chefs d’Etats africains aux Etat Unis.

Le Burkina Faso a récemment célébré les 62 années d’accession du pays à l’indépendance. Comment vous avez apprécié le discours du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à l’occasion du 11 décembre 2022 ?

C’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’un président adresse un tel discours simple, franc et sincère. Certes, c’est l’indépendance de notre pays mais il a été clair qu’il n’est pas question de parler de festivité. Il s’agit pour lui de travailler à acquérir la véritable indépendance du pays et cela nécessite de mener la guerre comme il l’a dit dans le contexte actuel. Il est allé droit au but sans tergiverser pour mettre tout le monde face à son devoir par rapport au contexte actuel d’insécurité où le concours de chaque fille et fils est nécessaire à conjuguer pour parvenir à la victoire inéluctable du peuple sur l’hydre terroriste. Notre pays traverse des difficultés sécuritaires de telles sorte qu’il n’est pas question de parler de fête mais d’engagement dans la guerre dans le but ultime de la libération du territoire Burkinabè du joug des attaques terroristes.  Pour aller dans la dynamique de l’appel à la mobilisation nationale, en tant que membre du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso, une structure présente dans toutes les communes et les régions du BurKina Faso, nous avons contribué à réitérer l’appel à nos membres à s’enrôler pour prendre part à la guerre. Pour mieux le faire, les premiers responsables du Conseil national de la jeunesse se sont enrôlés pour donner l’exemple aux autres à emboiter leurs pas. Nous avons conscience que la jeunesse est le fer de lance de tout développement. Par conséquent nous n’avons pas droit à l’échec étant donné que le président du Faso est lui-même jeune, nous devons l’accompagner. Au cas contraire, c’est l’ensemble de la jeunesse Burkinabè qui aura échoué. Par conséquent, notre engagement est total et sans faille pour le soutenir.

Il y a eu des interventions de l’armée pour détruire les nids des terroristes dans certaines régions. Il y a diverses actions qui sont menées. Il y a également des contre actions menées par les terroristes. Comment appréciez-vous les actions militaires de ces derniers jours sur l’ensemble du territoire national ?

Nous devons congratuler les Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires de la défense de la patrie pour le travail de libération de nos terres. La commune de Solenzo et les communes environnantes ont été libérées et cela est un acquis important. Cela est à féliciter vivement.

Peut-on dire que Solenzo a été le cadeau de l’indépendance du Burkina Faso a son 62e anniversaire ?

Le drapeau ayant flotté sur la ville de Solenzo, la veille de la célébration des 62 années d’indépendance, cela est une aubaine et constitue la preuve du travail formidable mené par les FDS qui veillent jour et nuit pour la libération du territoire national. Nous allons récupérer l’ensemble du territoire national et même un lopin de terre ne sera pas à l’ennemi. Cela n’est pas à négocier. Par ailleurs, lorsque nous avons entendu dire que des terroristes sont entrain d’infester la zone du Centre-ouest, nous comprenions aisément que cela rentre en ligne de mire de la communication des ennemis du Burkina Faso. Nous avons constaté que c’est une ambassade qui a communiqué sur cette question.

Que voulez-vous dire par rapport à la communication menée sur la présence des terroristes dans la région du Centre-Ouest ?

A travers certaines communications menées, nous avons un certain scepticisme sur certaines ambassades. Nous avons précédemment perdu des villes et des provinces mais nous n’avons pas entendu l’ambassade communiquer sur ces questions. Nous demeurons confiants lorsque nous constatons la motivation de nos FDS et de nos VDP sous fond de mobilisation de la population. Nous mettons l’action des ennemis de la nation aux calengues grecques et nous allons travailler sereinement à la libération de notre pays.  Nous sommes convaincus que les ennemis de la nation travaillent pour faire sombrer notre pays mais nous allons nous battre vaille que vaille pour libérer la terre de nos ancêtres. Nous savons que la victoire sera nôtre.

Le Premier ministre Burkinabè Kyelem de Tambela a effectué récemment une visite en territoire russe dans le but de renforcer la coopération de notre pays avec la Russie. Comment vous analysez cette visite qui a été faite de façon impromptue sans trop de tapage ?

Il est normal de ne pas communiquer sur certaines missions en fonction des enjeux en cause. C’est un grand pas réussi par le Premier ministre.  Nous saluons cette visite parce qu’il est important que nous puissions diversifier notre partenariat avec d’autres pays à travers le monde. La Russie est une grande puissance mondiale. Il est bon de réchauffer nos relations avec ce pays notamment sur le plan sécuritaire et surtout pour l’atteinte de l’auto- suffisance alimentaire.  La Russie produit des intrants agricoles et pourrait contribuer qualitativement à améliorer la productivité agricole de notre pays. Même l’Europe entière a besoin de la Russie en terme de ravitaillement en gaz. Cela dénote de la puissance de la Russie et nous avons également besoin de ce pays.

Lors d’un sommet récent des chefs d’Etats africains aux Etats Unis d’Amérique, le président ghanéen évoquait la présence de Wagner au Burkina. Ces déclarations contestées par les autorités Burkinabè ont suscité un incident diplomatique entre le Burkina Faso et le Ghana notamment avec le rappel de l’ambassadeur Burkinabè du Ghana. Que pensez-vous de tout cela ?

Je tenais à préciser que le Burkina Faso est un pays souverain et a le droit de coopérer avec tous les pays qui peuvent l’aider à sortir de l’ornière, du contexte sécuritaire qui est le nôtre. En ce qui concerne la présence de Wagner, je dirais qu’il s’agit d’une pure rumeur.  Les propos émanant du président Ghanéen ne sont pas étonnants puisque lui-même son géniteur a été évincé à l’époque au Ghana pour son comportement. Comme dit l’adage, tel père, tel fils. Le Ghana est un pays frère de façon légendaire avec le Burkina Faso. Il est déplorable que certaines personnes veuillent instrumentaliser la situation d’un pays frère et voisin pour trouver une formule afin de résoudre les problèmes de récession économique de leur pays. Chaque pays doit être responsable de ses actes. Le rappel de notre diplomate du Ghana est venu à point nommé pour interpeller ce pays frère que nous ne partageons pas le point de vue de son président. Les propos du président ghanéen ne sont pas à saluer et pour une question de parallélisme des formes au plan international, il est bon que nous rappelons notre ambassadeur.

A l’orée de l’an 2023, quel appel vous lancez à la jeunesse par rapport à la situation sécuritaire du pays ?

La jeunesse est déjà à pied d’œuvre dans cette lutte contre le terrorisme. Je voudrais demander à notre jeunesse de rester mobilisée et engagée pour soutenir les actions de notre gouvernement et surtout de notre armée dans le combat contre l’hydre terroriste. Nous demandons à la jeunesse d’être vigilante et de ne pas se laisser emballer en perdant de vue l’objectif principal qui est la libération de notre pays du joug du terrorisme.  Nous demandons à notre jeunesse à être lucide en ayant des comportements civiques qui puissent contribuer à l’édification nationale.

Si vous devriez dire un mot au capitaine du navire battant pavillon Burkina Faso, que lui diriez-vous à l’aune de ce nouvel an par rapport à la situation nationale ?

Je crois que le capitaine président Ibrahim Traoré est déjà sur la bonne marche. Il a déjà la bonne inspiration et il a les ressources pour mener la guerre. Nous prions que Dieu l’accompagne dans cette dynamique et lui réitérons le soutien de la jeunesse Burkinabè.

Un mot pour clore notre entretien ?

Nous demandons la paix dans notre chère patrie en 2023. L’arrondissement 5 de Ouagadougou est à pied d’œuvre pour impliquer la jeunesse dans la gestion de sorte à permettre une certaine vigilance de cette jeunesse.  Nous envisageons à cet effet, des formations pour renforcer les capacités de cette jeunesse.  Je vous remercie.

Interview réalisée par Soumoubienkô KI

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