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Retour de la paix au Burkina : le gouvernement invite à tourner les yeux  à l’unisson vers Dieu


Les catholiques du Burkina Faso à la demande du gouvernement burkinabè, ont prié  dimanche, pour que le Christ fasse épouser son amour à chaque Burkinabè, afin de ramener la paix dans un pays, fragilisé depuis six ans par des attaques terroristes.

« Les évêques du Burkina ont choisi ce jour pour que dans toutes les paroisses du Burkina, nous puissions prier pour la paix et demander à Jésus ressuscité de nous faire épouser son amour, que nous puissions nous aimer en nous pardonnant franchement», a déclaré le curé de la paroisse Cathédrale de Ouagadougou, Abbé Johany  Koama.

L’Abbé Johany  Koama s’exprimait dimanche à l’issue de la célébration de la messe de Pâques au cours de laquelle des prières pour la paix au Burkina Faso ont été invoquées.

Ces prières ont été faites à la demande des autorités burkinabè qui ont voulu que toutes les confessions religieuses prient pour l’avènement de la paix, la justice et la cohésion sociale au Burkina Faso, pays en proie à des attaques terroristes depuis 6 ans.

«Il est dit que la plupart de ceux qui sont au centre du terrorisme actuellement ce sont nos frères et nos sœurs burkinabè donc il faut que nous puissions être vraiment des artisans de paix pour que nous puissions arriver à bout de ce qui nous préoccupent actuellement », a ajouté l’Abbé Koama.

Pour y arriver il a souhaité que les Burkinabè soient chacun un artisan de la paix « pas seulement par la bouche mais de façon concrète ».

« Et cela commence déjà par nos familles. Il faut que nous puissions être des artisans de paix dans nos familles, dans nos milieux de vie et dans notre nation », a-t-il dit.

« C’est une joie pour nous d’être venus communier avec les catholiques parce que les situations que nous traversons ont besoins que nous soyons unis et une fois unis que nous portons notre regard vers Dieu quel que soit notre confession religieuse », a laissé entendre le ministre en charge des Affaires religieuse et coutumières, Issaka Sourwèma.

Ainsi, il a souhaité que ces prières soient exaucées.

Toutefois, il a souligné que pour que celles-ci passent de simples invocations à la réalité, il faut mettre un point d’honneur à ce que l’on faisait par le passé.

Source: Agence d’information du Burkina

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