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Réseau parlementaire santé et développement : un plaidoyer pour la relecture de la loi 030 AN


L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes assises et intérieurDans la lutte contre le VIH/SIDA et les IST le Burkina s’est doté d’instruments juridiques relatifs au nouveau brevet du cinéma nouveautés, à l’image de la loi 030 adoptée en 2008. Mais les acteurs de la lutte contre le VIH/sida et les IST, se sont rendus compte que cette loi comporte des insuffisances ne permettant pas d’obtenir les résultats escomptés d’ici 2030.

C’était ainsi que sur initiative du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les IST, les acteurs de la lutte ont engagée un plaidoyer pour la relecture de cette loi. L’ouverture de cet atelier de concertation a été présidée par vice-président de l’Assemblée nationale Abdoulaye Moosé, le mardi 19 février 2019.

La loi 030-2008/AN portant lutte contre le VIH/SIDA et personne vivant avec le VIH comporte insuffisance que les acteurs de la lutte ont relevé. C’est pourquoi ils ont introduit un plaidoyer au niveau de l’Assemblée nationale pour la relecture de ce cadre juridique de protection des personnes vivant avec le VIH. Au cours de cette rencontre il s’est agi d’un draft de la loi révisée 030-2008/AN du 20 mai, portant lutte contre le VIH/SIDA et pour la protection des droits des personnes vivant avec le VIH en abrogeant les articles de criminalisation et de dépénalisation en matière de VIH/ SIDA. L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes souriantes, personnes assisesIl s’est agi aussi de valider la loi relue par le groupe de travail sur les droits Humains et par d’autres personnes ressources. Mais aussi, de développer des actions de plaidoyer de la loi relue 030-2008/AN du 20 mai 2008, portant lutte contre le VIH/SIDA et sur la protection des personnes vivant avec le VIH SIDA. Pour la présidente du réseau parlementaire santé et développement l’honorable Maïmouna Ouédraogo, il est important, avec l’évolution, de réviser cette loi pour l’adapter au contexte actuel national du Burkina Faso. Et le 5e vice-président de l’Assemblée nationale Abdoulaye Moosé de saluer le dynamisme du réseau, avant d’ajouter que ce plaidoyer permettra de redynamiser cette loi. Quant au secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH SIDA et les IST, le docteur Didier Romuald Bakouan, il notera que 10 ans après l’adoption de la loi, la facette épidémiologique a changé au Burkina, et que l’accès aux ARV, la disponibilité des tests, font en sorte qu’il fallait revoir la première qui avait été mise en place il y a 10 ans. Le docteur Didier Romuald Bakouan indiquera encore que le taux de prévalence national est de 0,8%, mais qu’il y a des zones dont le taux de prévalence dépasse la moyenne nationale. Il s’agit, entre autres, de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, du Centre-Ouest, du Sud-Ouest, du Nord et du Centre-Est, qui ont des prévalences légèrement supérieures à la moyenne nationale mais qui s’expliquent selon lui par la forte concentration des populations sur les sites miniers.

Firmin OUATTARA

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