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Reprise des cours au Burkina: dans une ambiance d’inquiétudes


Education nationale: «Plus de 46 000 enfants non scolarisés ont ...C’était décidé. La rentrée administrative en vue de la reprise des cours dans les écoles, les établissements, les universités et autres centres de formation devait avoir lieu le lundi 4 mai. Ce qui a été fait. Même s’il y a des inquiétudes. Justement, le rôle des encadreurs, c’est de travailler à lever toutes ces inquiétudes avant l’arrivée des élèves. Mais, malheureusement, les moyens pour l’instant manquent. Qui doit supporter tout cela ? Entre les parents d’élèves, le gouvernement et les responsables des établissements on se renvoie la balle.
En effet, il est évident que les cours doivent reprendre. Puisque, ce qui préoccupe les uns et les autres, c’est de sauver l’année scolaire. Mais à quel prix ? Voici toute la question. Tout le monde est unanime que la maladie à Coronavirus existe. Tout le monde est unanime des mesures-barrières à prendre pour briser la chaîne de contamination et éviter qu’elle gagne du terrain. Mais, comment tout cela doit-il se matérialiser dans les écoles, établissements, universités et centres de formation ? C’est aussi l’une des importantes questions que tout le monde se pose.
Face à cette situation, alors que les élèves des classes d’examen sont attendus le 11 mai, c’est-à-dire dans six jours exactement, il n’est pas exagéré de dire qu’il faut se hâter de faire vite. Car, personne ne voudra envoyer son enfant dans une école où les conditions ne seront pas remplies pour le préserver contre la maladie. Le tâtonnement qu’il y a eu dans la gestion de la maladie ne doit pas se poursuivre dans les écoles et établissements qui accueillent du monde. Personne ne sera prêt à pardonner une quelconque négligence qui pourrait occasionner un rebond de la maladie, surtout pas dans le milieu scolaire. C’est pourquoi, il est important de prendre très au sérieux les inquiétudes des enseignants, des encadreurs, des mères éducatrices et des parents d’élèves et leur trouver des réponses le plus rapidement possible.
Il ne suffit pas de disposer des lave-mains, des gels ou des cache-nez pour faire croire qu’on a pris des mesures pour protéger les élèves. Autant, il est difficile de faire respecter les mêmes mesures-barrières dans les milieux regroupant de grandes personnes, autant il sera plus difficile de le faire dans le milieu scolaire. Où on a à faire à des enfants. D’ailleurs, pour ce qui concerne les cache-nez et les lave-mains, rien n’est encore gagné, car personne ne sait exactement qui les fournira. Le gouvernement après avoir fait la promesse, s’est rétracté pour dire que cela relève de la responsabilité des parents d’élèves qui n’y sont pas préparés. Même s’ils l’étaient, tout le monde est unanime que les cotisations des parents d’élèves n’ont jamais été suffisantes pour prendre en charge les dépenses dans les écoles. Il est donc hors de question de s’attendre à ce que ce soit les Associations des parents d’élèves qui prennent en charge la disposition des kits de protection. Y compris toutes les autres mesures. En tout cas, si on veut une reprise sécurisée des cours. Dabaoué Audrianne KANI/Express du Faso  Le titre est de la Rédaction de tinganews.com
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