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RDC: l’UNC retire son délégué du gouvernement


En République démocratique du Congo, le parti UNC, Union pour la nation congolaise, retire son représentant du gouvernement. Il justifie cette décision par le non-respect de l’accord de la Saint-Sylvestre, signé en décembre dernier et qui prévoyait des élections au plus tard à la fin de cette année. Pour l’UNC, cet accord n’est pas appliqué.

Incertitude sur la date des élections et absencedu calendrier électoral : ce sont les deux principales raisons évoquées par l’Union pour la nation congolaise (UNC) pour justifier son retrait du gouvernement. Le parti de Vital Kamerhe affirme avoir accepté de siéger dans l’exécutif dans un seul but, celui de contribuer à l’organisation des élections dans le respect de l’accord de la Saint-Sylvestre.

Cet accord, conclu sous la médiation de la CENCO, fixe la tenue des élections au plus tard le 31 décembre 2017. Or, à ce jour, rien n’indique que ce délai sera respecté. L’UNC a alors demandé à son représentant dans le gouvernement de démissionner. « La direction politique nationale de l’UNC décide le retrait du délégué de l’UNC du gouvernement, en la personne de monsieur Pierre Kangudia Mbayi, ministre d’Etat au Budget. L’UNC œuvrera toujours dans l’intérêt du peuple congolais », explique Coco Buatsha Ntumba, membre du bureau politique du parti.

Selon des sources, l’UNC a écrit au Premier ministre Bruno Tshibala pour lui communiquer cette décision. Mais, jusque tard dans soirée, aucune correspondance de l’intéressé lui-même, le ministre Pierre Kangudia, n’aurait été réceptionnée à la primature.

La majorité prend acte de la décision

De son côté, le secrétaire général de la majorité présidentielle et président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, estime que l’UNC savait, avant même la signature des différents accords, qu’il serait difficile d’organiser les élections dans les délais.

« Je respecte le choix de l’UNC, mais je note que, déjà à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa en octobre 2016, l’UNC savait bel et bien qu’il était difficile de tenir le délai du 31 décembre, puisqu’on en avait débattu devant les experts de l’OIF, de la Monusco et tous les autres. Au niveau du Centre Interdiocésain ça a été pareil. Ils savaient bel et bien, dès la signature de cet accord, que ce n’était pas évident la date du 31 décembre. L’essentiel c’était de commencer un processus lisible et aboutir réellement à des élections non génératrices de chaos. Ils ont fait un choix tactique, un choix politique. C’est leur droit que nous respectons, mais l’heure n’est pas à la distraction. L’heure est à la concentration, pour que réellement nous puissions, dans un délai raisonnable, organiser les élections qui vont asseoir la paix, la stabilité pour la reconstruction de la République », a-t-il indiqué.

Source: RFI

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