Le Burkina Faso connait de nos jours un fort taux de croissance démographique qui n’est malheureusement pas accompagné par la création en nombre suffisant d’emplois décents, surtout pour les jeunes. En effet la situation de l’emploi des jeunes demeure une préoccupation majeure au pays des hommes intègres, dont 66% des habitants ont moins de 25 ans. Selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2012, le défi le plus urgent pour le Burkina Faso est de créer des emplois et des opportunités de revenus pour aider une population en croissance rapide à échapper à la pauvreté.Cette position est bien partagée par la Confédération Nationale des Travailleurs du Burkina, en abrégé CNTB, pour qui investir dans les jeunes, c’est investir dans le futur et le présent de nos sociétés. C’est dans cette dynamique qu’elle a organisé le 16 décembre 2017 à Ouagadougou, la foire sur le marché de l’emploi  sous le thème « Promouvoir l’employabilité des jeunes » afin de mettre en relation les jeunes demandeurs d’emploi et les structures promotrices de l’emploi tout en incitant les jeunes à développer des intérêts pour l’entrepreneuriat. Le secrétaire général confédéral de la CNTB, Augustin Blaise Hien qui s’est réjoui de la tenue de cette foire et surtout de l’intérêt porté par de nombreux jeunes, a recommandé que l’Etat burkinabé développe encore beaucoup plus d’initiatives  dans le sens de la promotion de l’emploi, et surtout de la formation afin accroître l’employabilité des  jeunes  qui constituent l’avenir de notre pays. Le président national du comité jeune de la Confédération Nationale des Travailleurs du Burkina, Drissa Soaré, quant à lui, a d’abord salué la présence effective de structures étatiques et privées dont les activités visent la promotion de l’emploi des jeunes. Il a ensuite expliqué que le contenu de la foire qui consistera à  faire de brèves présentations des différentes structures présentes à la foire et de procéder à une exposition des différents services et produits ainsi que les potentialités dont elles disposent pour un accompagnement  efficace des jeunes.

Des structures étatiques et privées présentes à cette foire, ont à travers leurs représentants, expliqué aux jeunes les conditions d’accès à des fonds et crédits pour asseoir leurs propres entreprises ou des possibilités de formation et d’accompagnement en vue d’ouvrir les opportunités et les possibilités d’obtenir un emploi

Au niveau de la Mutualité Femme et Développement, MUFEDE-B, par exemple, les jeunes peuvent acquérir un crédit maximum de trois millions à des conditions très avantageuses. Le Fonds d’Appui à la Formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), la Fondation des entreprises de formation par le travail (F-EFT), le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), également présents à cette foire de l’emploi ont présenté des conditions à même d’orienter de nombreux jeunes en situation de chômage sur  les voies de promotion de l’emploi, de lutte contre la pauvreté et de création d’entreprises permanents et de richesses.