Les femmes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont tenu leur assemblée générale sur les nouvelles perspectives d’avenir pour les femmes du Burkina. C’était le 04 mai 2019, dans la cuvette de la maison du Peuple de Ouagadougou sous la présence effective du président du parti, Eddie Komboïgo.
«Avec le CDP, de nouvelles perspectives d’avenir pour les femmes du Burkina», c’est sous ce thème que les femmes du parti du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont tenu leur Assemblée générale.Venues des 4 côtés du pays, les femmes du CDP sous la responsabilité de leur présidente, Catherine Ouédraogo ont réfléchi sur la thématique des conditions de la femme burkinabè pour trouver des voies et moyens permettant à la femme burkinabè d’être épanouie tant sur le plan social qu’économique. A travers cette rencontre, les femmes du parti ambitionnaient non seulement de faire un travail de visibilité, mais aussi, de donner une occasion au président du parti, Eddie Komboïgo, de s’adresser aux femmes en leur présentant une feuille de route pour qu’au retour dans leurs provinces, elles puissent commencer le travail de mobilisation. Selon la responsable nationale chargée de la mobilisation des femmes, Catherine Ouédraogo, après avoir assisté à des fora et au forum organisé par le président de l’Assemblée nationale, Alassane bala Sakandé sur l’autonomisation de la femme, «les femmes du CDP ont décidé d’en faire leur credo. Et ce, pour que lors des rencontres avec leurs militantes, elles puissent répertorier les problèmes concrets qui constituent un frein à la mobilisation». Et partant, proposer un programme de mobilisation tenant compte des soucis exprimés, pour que la mobilisation corresponde à la résolution des problèmes des femmes. Présent à cette AG, le président du CDP, Eddie Komboïgo, a tenu à louer cette initiative des femmes de son parti. Tout en les exhortant à plus de courage et d’abnégation, le président du parti a souhaité que «les femmes soient mieux intégrées dans les milieux socio-économique, politique et professionnel du pays, qu’elles puissent avoir des revenus et bien éduquer leurs enfants. Car nous connaissons leurs conditions au Burkina Faso, les pesanteurs sociales, professionnelles et culturelles qui leur font obstacles». Selon lui, le CDP veut reconquérir le pouvoir non pas pour se venger de qui que ce soit mais pour développer le pays, et cela ne peut se faire sans l’accompagnement des femmes.
Aïcha TRAORE
Début des cours le 14 mai 2019. Hâtez vous car les places sont limitées
