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Palais de Justice de Ouagadougou: Une journaliste refoulée pour port de mini-jupe, … c’est comme ça que ça commence …


Alors que le débat sur le port du mini-jupe a refait surface surface ces jours au Burkina Faso, l’on a assisté cette semaine à un fait qui sort de l’ordinaire des burkinabè. Une journaliste qui a porté une jupe couvrant au-delà des genoux et allant même aux mollets a été refoulée du Palais de justice de justice de Ouagadougou. C’est ce que nous relate un article du quotidien burkinabè, l’Observateur Paalga dont nous vous proposons le contenu ci-dessous. 

Dans le cadre de la couverture du procès Vincent Dabilgou et 6 autres, au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga I, une de nos journalistes a eu des démêlés et a dû rebrousser chemin. En effet, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un agent de sécurité lui a refusé l’accès au palais !

La raison, c’est qu’elle a porté une mini-jupe. Certes elle était en jupe, ce qui à notre sens n’est pas interdit aux femmes, et elle était suffisamment décente au point de la couvrir au-delà des genoux. Pour tout argument, notre agent de sécurité a martelé : « ça été voté à l’Assemblée nationale », comme pouf dire, c’est la loi.

Justement c’est pour éviter l’arbitraire dans la société et surtout dans cette enceinte de la balance équitable que les choses sont définies par le législateur et a fixé les limites de chacun. Face au ton martial et ne voulant pas se livrer en spectacle devant un monsieur qui semble avoir une aversion pour les jupes, le choix du repli à la rédaction a vite été adopté connue solution quitte à trouver rapidement un porteur de pantalon pour faire le boulot.

Pendant qu’on y est, qu’on dote les agents de mètre pour mesurer la taille des tenues. En attendant, bonnes gens, voyez vous-mêmes la fameuse mini-jupe qui bloque l’accès au palais à un usager.

Et c’est comme ça que ça commence…

La Rédaction

L’Observateur Paalga

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