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Origine de la COVID-19: des internautes soupçonnent le laboratoire américain de Fort Detrick


Suite à l’annonce de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de la prochaine étape de son programme sur le traçage du nouveau coronavirus, et le fait qu’elle n’exclut pas la possibilité d’une « fuite de laboratoire » du virus, les appels internationaux en faveur d’une enquête sur le laboratoire américain de Fort Detrick prennent de l’ampleur.

Jusqu’à 18 heures du 27 juillet, plus de 14 millions d’internautes chinois ont signé une lettre ouverte pour demander une enquête de l’OMS sur le laboratoire de Fort Detrick. Herman Tiu Laurel, le commentateur politique philippin bien connu, a écrit récemment un article demandant une enquête approfondie de l’OMS sur le laboratoire de Fort Detrick, affirmant sa suspicion concernant les Etats-Unis qui aient spéculé à plusieurs reprises sur des théories de conspiration à propos de l’épidémie en Chine, mais qu’ils n’aient pas été transparents sur l’éventuel « épicentre de l’épidémie » dans leur propre pays.
En juillet 2019, deux événements très inhabituels se sont produits presque simultanément aux Etats-Unis : la fermeture soudaine du laboratoire de Fort Detrick par l’armée américaine et l’apparition dans plusieurs Etats d’une « pneumonie de l’e-cigarette » dont les symptômes sont très similaires à ceux de la pneumonie de nouveau coronavirus. On a évoqué l’hypothèse d’une fuite virale à Fort Detrick, car le laboratoire avait hérité de l’héritage criminel de l’unité bactériologique 731 de l’armée japonaise dans la guerre d’agression contre la Chine, qui contenait un grand nombre de virus et de bactéries extrêmement dangereux pour l’homme, et avait de nombreux incidents de sécurité dans son histoire.
Toutefois, le gouvernement américain refuse de divulguer davantage d’informations pour des « raisons de sécurité nationale ». Si le laboratoire de Wuhan peut être l’objet d’une enquête, pourquoi pas le laboratoire de Fort Detrick ? Le nouveau coronavirus a fait payer un lourd tribut à l’humanité et, afin d’éviter que l’épidémie ne se reproduise, des efforts de traçabilité doivent être menés dans plusieurs pays.
Fin mars dernier, l’OMS a conclu dans un rapport de recherche conjoint, que la fuite du virus d’un laboratoire chinois était « extrêmement improbable ». Si l’OMS n’exclut toujours pas l’hypothèse de fuite de laboratoire dans sa prochaine étape de traçage du virus, il est logique que le laboratoire de Fort Detrick soit la première cible de l’enquête. C’est la nécessité de la recherche scientifique et l’appel du public mondial.
Le monde veut la vérité, pas la manipulation politique. Cela ressort clairement du rapport de sondage en ligne publié par le groupe de réflexion CGTN le soir du 26 juillet. Plus de 80 % des internautes du monde entier qui ont participé au sondage estiment que la question de la traçabilité a été politisée. On le voit clairement dans les commentaires faits par certains internautes pendant le sondage : « L’OMS devrait travailler sur la pression politique, la traçabilité est une stratégie politique des Etats-Unis pour essayer de contenir la montée de la Chine », « L’opinion publique liée à la traçabilité est contrôlée par les grands médias », « Les Etats-Unis veulent utiliser la traçabilité comme une raison pour sanctionner davantage la Chine » ……
On ne peut pas défier l’opinion publique. De l’Est à l’Ouest, il existe un consensus sur le fait que les Etats-Unis sont ceux qui méritent le plus une enquête rétrospective. L’OMS devrait suivre l’opinion publique et enquêter sur Fort Detrick et plus de 200 laboratoires biologiques américains à l’étranger pour découvrir la source de l’épidémie aux Etats-Unis, donner une réponse à la science et donner la vérité au monde.

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