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La démocratie à la chinoise, un modèle gagnant : Le peuple est le seul maitre de son destin


« Pour juger si un pays est démocratique, il faut voir si le peuple est réellement maître de son propre destin »,Le Président Xi Jinping :

Au moment où en Afrique de l’Ouest la démocratie à l’occidentale est en question, nous avons relevé sur les réseaux sociaux, au Mali notamment, un texte expliquant « d’où provient la toute-puissance de la Chine ». Ledit texte note « qu’en Chine on ne vote pas … » et « …le Président chinois n’est pas choisi par le peuple … ». L’énoncé qui caricature le système démocratique que le peuple Chinois a adopté, nous a incité à jeter un regard analytique sur ce système qui a fait de la Chine la seconde économie du monde. Ledit système diffère de celui qui existe dans les pays occidentaux. Dans nombre de ces « démocraties occidentales », le système politique est une véritable scène de lutte permanente pour le pouvoir, où s’affrontent principalement deux ou trois partis politiques désignés sous les noms de partis de droite, de gauche, d’extrême droite ou parti centriste. Ces partis se caractérisent par leur système d’animation assurés par les détenteurs des moyens économiques, financiers et parfois par de véritables mafias.

Bien que la Chine soit gouvernée par le Parti Communiste Chinois, le pays pratique le pluralisme politique. Ici le système politique se nourrit des expériences historiques du Peuple Chinois, de l’engagement patriotique et de la sincère coopération entre neuf (9) Partis politiques et des Personnes non affiliées à des Partis (les Indépendants). Ce système est connu sous le nom de « coopération multipartite et de consultation politique ». A ce sujet, la Constitution de la République Populaire de Chine stipule que « le système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du Parti Communiste Chinois continuera d’exister et de se développer pendant encore longtemps ». Le Parti Communiste Chinois et les autres Partis politiques sont tenus de considérer la Constitution comme « la norme fondamentale de leur conduite, de défendre la dignité de la Constitution et d’assurer sa mise en œuvre ». Le Parti Communiste Chinois incarne la tendance du développement des forces productives chinoises et les intérêts fondamentaux de l’écrasante majorité du Peuple chinois. Dès sa fondation en juillet 1921, le Parti Communiste Chinois a engagé une âpre lutte qui a duré 28 années pour vaincre le féodalisme, l’impérialisme et le capitalisme bureaucratique. Après la fondation de la République Populaire de Chine, le 1er Octobre 1949, le Parti Communiste Chinois au pouvoir, a établi le système socialiste de base, mené le Peuple Chinois multiethnique sur la voie de la transformation du pays et du renouveau de la Nation Chinoise. En 1978, lors de son 11ème Comité Central, le PCC a mené une étude approfondie des expériences acquises et pris « la décision stratégique de changer d’orientation pour la modernisation socialiste ». Ce fût un tournant décisif dans l’histoire du Parti, mais aussi de celle de la Chine nouvelle. En mettant en œuvre la politique de la « Réforme et de l’Ouverture », le Parti Communiste Chinois a conduit le peuple Chinois à des réalisations extraordinaires reconnues par le monde entier comme de véritables miracles humains. De nos jours les structures du Parti sont présentes dans presque tous les villages, les municipalités, les provinces et les régions autonomes du pays avec un total de près de 100 millions de membres actifs.

Histoire de Chine,résumée en images des Xia à l’époque contemporaine (https://chinoistips.com/)

Pour mieux comprendre un phénomène il faut rentrer dans son histoire. La Chine d’aujourd’hui est un grand pays ayant une longue histoire de féodalisme et de domination coloniale. A partir de 1840, les multiples agressions des puissances impérialistes occidentales, l’impuissance du régime féodal face aux envahisseurs et la corruption généralisée, ont fait de la Chine une société semi-coloniale et semi-féodale. Pendant plus d’un siècle, la Nation Chinoise a été plongée dans des crises abominables, multiformes, la misère et l’humiliation. Au début du XXème siècle, le Dr. Sun Yat-Sen lance « la révolution démocratique bourgeoise » connue sous le nom de « la Révolution de 1911 ». Cette révolution renverse le système monarchique autocratique vieux de plusieurs millénaires pour donner naissance à la République de Chine. Une Constitution provisoire est promulguée par le gouvernement intérimaire. Le système politique parlementaire multipartite à l’occidental est établi. En conséquence les Partis politiques (plus de 300) essaiment à travers le pays. Dans la lutte pour les sièges au Congrès, le Kuomintang (Kouo-Min-Tang ou Guomindang)), Parti national se démarque de ses rivaux et obtient la majorité absolue. Les forces réactionnaires nationales et étrangères n’acceptent pas cet état de fait. Après l’assassinat de Song Jiaoren, Yuan Shikai monte sur le trône de la monarchie restaurée. Le système parlementaire multipartite adopté par la bourgeoisie nationale et les Partis politiques alliés aboutit à un échec total. Bien que progressiste comparativement à la monarchie autocratique, le système politique à l’occidental n’a pas répondu aux attentes majeures de la société chinoise. A cet égard, Sun Yat-Sen dira que « la Chine ne pouvait pas simplement copier la politique occidentale pour gouverner sa propre société, car les conditions sociales et les traditions du pays sont très différentes de celles de l’Europe et de l’Amérique ».

Après la victoire sur l’envahisseur Japonais, le Parti Communiste Chinois propose la mise en place d’un gouvernement de coalition démocratique. Le Kuomintang rejette cette proposition et revient sur l’accord portant sur la consultation politique, provoquant ainsi la guerre civile. Le Parti Communiste Chinois et huit autres Partis politiques décident ensemble d’explorer un nouveau système politique en rapport avec les réalités historiques, sociales et culturelles du peuple chinois. Le PCC adopte le Marxisme-Léninisme tenant compte des réalités concrètes du pays. Ainsi, il hisse la bannière d’une « Nouvelle Révolution Démocratique », sous laquelle, il réunit toutes les classes révolutionnaires et engage la lutte pour l’indépendance nationale et le bonheur du Peuple chinois. Examinant la société chinoise et sa structure de classe, tirant les leçons de l’histoire du pays, le Parti Communiste Chinois note que « pour vaincre l’impérialisme et le féodalisme, remporter la victoire complète de la révolution chinoise, il doit s’organiser avec toutes les forces progressistes pour former une forte synergie ». A cet effet, il fait la proposition consistant à mettre en place un « Front Uni Démocratique ». Ce fût la première coopération entre le Parti Communiste Chinois et le Kuomintang au nom de l’intérêt fondamental de la Nation chinoise. En 1948, dans son célèbre « Appel du 1er Mai », le Parti Communiste Chinois propose de convoquer « une Nouvelle Conférence de Consultation Politique » et de mettre en place « un gouvernement de coalition démocratique ». Cette proposition reçoit une réponse favorable de la part des Partis démocratiques et des Indépendants. S’affirmant comme guide de la nouvelle révolution démocratique le PCC a établi sa position de leader parmi les forces révolutionnaires chinoises à travers de dures épreuves. Au regard de la réalité sur le terrain, les Partis démocratiques et les Indépendants choisissent d’accepter la direction du Parti Communiste Chinois. La première Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois (CCPPC), tenue en septembre 1949 marque la mise en place officielle du système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du Parti Communiste Chinois. Par ce système le PCC, les Partis démocratiques et les Indépendants travaillent ensemble dans la conduite du pouvoir étatique de la Chine nouvelle.

Dès la fondation de la République Populaire de Chine en 1949, le Parti Communiste Chinois a renforcé son unité et sa coopération avec les Partis démocratiques et s’est employé à faire progresser le système de coopération multipartite et de consultation politique. En 1956, à la lumière des changements survenus dans la société chinoise, « le principe de coexistence à long terme et de contrôle mutuel » est adopté. Ce principe établit le cadre de base de la coopération multipartite dans la Chine nouvelle. En 1978, avec l’adoption de la politique de la Réforme et de l’Ouverture, le PCC sous le leadership de Den Xiaoping, mène une étude approfondie sur les expériences acquises depuis 1949. Des mesures seront prises apportant des aménagements dans le domaine de la coopération multipartite et dans l’interaction du PCC avec les autres Partis. Il sera précisé que « chaque Parti est par nature une union politique du groupe de travailleurs socialistes et de patriotes prosocialistes et que la coopération multipartite est une qualité unique du système politique chinois ». Le 31 décembre 1989, suite à des concertations avec les Partis démocratiques et les Indépendants, le Comité Central du PCC promulgue « l’opinion du Comité Central du PCC sur le maintien et l’amélioration du système du multipartisme ». Lors du 16ème Congrès National, le Comité Central du PCC examine la situation intérieure du pays et les expériences acquises depuis 1978. Il engage des actions fortes pour le « développement régulier et solide de la coopération multipartite » en vue de promouvoir le développement politique socialiste avec des caractéristiques chinoises. En 2005 et 2006, le Comité Central du PCC publie trois documents qui édifient sur « l’Opinion du Comité Central du Parti Communiste Chinois, le renforcement du système de coopération multipartite et de consultation politique, le renforcement du travail du PCC, et l’Opinion du Comité Central du PCC sur la consolidation et le renforcement du Front Uni dans la nouvelle période ». En 2007, le Bureau d’information du Conseil d’État publie « un livre blanc sur le système politique en Chine ». Ce document présente un examen exhaustif du système de coopération multipartite chinois et clarifie davantage le rôle des Partis démocratiques dans la construction de la Chine et dans la promotion de la démocratie socialiste. Il note que c’est le « système de coopération multipartite qui est la particularité et la force du système politique en Chine ».

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Depuis le 18ème Congrès National du Parti Communiste Chinois tenu en 2012, la nouvelle équipe dirigeante ayant élu Xi Jinping comme Secrétaire Général, conduit le Peuple Chinois multiethnique à affronter les défis, en approfondissant la politique de la Réforme et de l’Ouverture, en modernisant le système et la capacité de gouvernance de l’Etat, en rassemblant les forces pour réaliser « le rêve chinois pour le renouveau de la Nation Chinoise ». Une nouvelle page de l’histoire glorieuse de la Chine nouvelle s’est ainsi ouverte. La pratique politique dans l’histoire de la Chine prouve que la construction de tout système politique doit être basée sur les conditions propres de chaque pays. Le « copier-coller » ou le mimétisme aveugle de modèles étrangers ne peut pas réussir en Chine pour la simple raison que lesdits modèles ne répondent pas aux réalités du peuple Chinois. La Chine exerce un régime d’Etat de démocratie populaire grâce notamment :

– au système de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) qui est composée de Représentants du Peuple élus au suffrage universel. Cette Assemblée constitue l’organe du pouvoir suprême. La constitution chinoise note que tout pouvoir d’Etat en Chine appartient au Peuple ;

– au système de Coopération Multipartite et de Consultation Politique. Ce système regroupe les neuf Partis Politiques existant en Chine et les indépendants ;

– au système d’autonomie régionale des communautés ethniques. La Chine est un pays multiethnique de 56 ethnies vivant en harmonie.

En Chine, le système de coopération multipartite et de consultation politique constitué de neuf Partis politiques et des personnages non affiliés à un Parti (les Indépendants) favorise une gouvernance participative (Photo illustrative)

Le système de coopération multipartite et de consultation politique est animé par neuf (9) Partis politiques et des personnes non affiliées à un Parti politique comme suit :

–  Le Parti Communiste Chinois (PCC). Le Parti Communiste Chinois est un Parti de classe ouvrière qui a opté pour le communisme tout en s’inspirant du Marxisme. Il incarne la tendance du développement des forces productives chinoises et les intérêts fondamentaux de l’écrasante majorité du Peuple chinois. Dès sa fondation en Juillet 1921, le Parti Communiste Chinois a engagé une vaillante lutte qui a durée 28 années pour vaincre le féodalisme, l’impérialisme et le capitalisme bureaucratique. Il a conquis le pouvoir d’État et fondé la République Populaire de Chine (RPC) le 1er Octobre 1949. « La Longue Marche » (Octobre 1934 – Octobre 1936) figure parmi les actes épiques de ses héroïques batailles. En 1978, lors du onzième Comité Central, le PCC a mené une étude approfondie des expériences acquises et pris « la décision stratégique de changer d’orientation pour la modernisation socialiste ». Ce fut un tournant décisif dans l’histoire du Parti mais aussi de celle de la Chine. En engageant « la Réforme et l’Ouverture », le Parti Communiste Chinois a conduit le peuple Chinois à la prospérité commune. De nos jours les structures du PCC sont présentes dans presque tous les villages, toutes les municipalités, les provinces et les régions autonomes du pays avec près de 100 millions de membres ;

–  L’Association Nationale de Construction Démocratique de Chine (China National Democratic Construction Association). Ce parti a été fondé le 16 Décembre 1945 à Chongqing par des chefs d’entreprise engagés et des intellectuels patriotes. En 1948, l’ANCDC a répondu à l’appel du PCC pour la Conférence de Consultation Politique et l’établissement d’un gouvernement de coalition démocratique. En septembre 1949, ses délégués ont pris part à la première session plénière de la CCPPC et ont activement contribué à la fondation de la République Populaire de Chine. Comme ligne politique, l’ANCDC reconnait le leadership du PCC pour servir la construction du « socialisme aux caractéristiques chinoises » ;

–  L’Association Chinoise pour la Promotion de la Démocratie (China Association for Promotion Democracy) a vu le jour le 30 décembre 1945 à Shanghai. En 1948, il a apporté son soutien ferme au PCC et participé en Septembre 1949 à la première session plénière de la CCPPC. L’ACPD a travaillé à la formulation du programme commun, apportant ainsi une contribution capitale à l’avènement de la Chine Nouvelle. Après la fondation de la République Populaire de Chine, le Parti a adopté le programme commun et les principes généraux de la charte de la CCPPC ;

–  China Zhi Gong Dang (CZGD) est un Parti créé en Octobre 1925 à San Francisco aux USA, sous le parrainage de la Société Chinoise d’outre-mer « American Zhi Gong Tang ». Lorsqu’éclate la guerre de résistance contre l’agression japonaise, le Parti appelle ses membres à se joindre au combat et à soutenir la patrie dans sa résistance. En Mai 1947, le Parti tient son troisième congrès à Hong Kong. Il s’engage sur la voie de la nouvelle révolution démocratique sous la direction du Parti Communiste Chinois. Il répond à « l’appel du 1er Mai », prend part à la Conférence de Consultation Politique et à la mise en place du gouvernement de coalition démocratique. En septembre 1949, il participe à la première session plénière de la CCPPC et s’implique activement dans la formulation du programme commun et de l’élection du gouvernement central populaire ;

–  Le Comité Révolutionnaire du Kuomintang Chinois (CRKC) a été fondé le 1er janvier 1948 à Hong Kong par d’anciens membres du Kuomintang Chinois (Parti nationaliste) et des patriotes. Le CRKC a pris une part active à la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois (CCPPC). Il a apporté une remarquable contribution à la fondation de la Chine Nouvelle et joué un important rôle dans la consolidation de « la dictature démocratique du peuple ». Depuis 1978, le CRKC apporte sa contribution à la mise en œuvre de la politique de la Réforme et de l’Ouverture ;

–  La Ligue Démocratique de Chine (China Democratic League) a été fondée le 19 mars 1941 à Chongqing, sous le nom de « Ligue chinoise des Groupes Politiques Démocratiques » (LCGPD). En septembre 1944, la CLDPG tient son congrès national à Chongqing et décide de changer de nom pour devenir « la Ligue Démocratique de Chine ».  En octobre 1947, la LDC est interdite par le gouvernement du Kuomintang. En janvier 1948, la LDC tient sa 3ème session plénière à Hong Kong et y installe son siège provisoire. Le Parti déclare sa coopération avec le Parti Communiste Chinois. En septembre 1949, les délégués du LDC participent à la première session plénière de la CCPPC et aux actions préparatoires de la fondation de la Chine nouvelle. Le Parti adopte le programme commun et déclare reconnaitre le leadership du PCC. La LDC est composée d’éminents intellectuels, œuvrant essentiellement dans les secteurs de la culture, de l’éducation et des sciences et des technologies ;

–  La Ligue de l’Autonomie Démocratique de Taiwan (Taiwan Democratic Self-Government League TSL) a été créée le 12 Novembre 1947 à Hong Kong par des citoyens de la province de Taiwan engagés dans des mouvements patriotiques à la suite du « soulèvement du 28 février » des populations taïwanaises. Depuis, le Parti œuvre de concert avec le PCC dans le cadre du développement du pays ;

–  Le Parti Démocratique des Paysans et Ouvriers Chinois (Chinese Peasants and Workers Democratic Party) a été fondé le 1er août 1930 à Shanghai. En novembre 1931, le fondateur Deng Yanda a été assassiné par le régime de Chiang Kai-Shek. En 1935, il est le premier Parti à répondre à « la déclaration du 1er Août » du PCC. Le 10 Novembre de la même année, le Parti tient sa deuxième Conférence nationale à Kowloon, Hong Kong et décide de changer le nom du Parti en « Comité d’Action pour la Libération de la Nation Chinoise ». En mars 1941, le Parti et d’autres organisations politiques, lancent « la Ligue Chinoise des Groupes Politiques Démocratiques ». En février 1947, la quatrième Conférence Nationale tenue à Shanghai décide de reprendre le nom de « Parti Démocratique des Paysans et Ouvriers Chinois ». En 1948, le Parti répond favorablement à « l’appel du 1er Mai ». Au mois de Septembre de la même année, ses délégués participent à la première session plénière de la CCPPC, à la formulation du programme commun et à l’élection du Gouvernement Populaire Central. A la fondation de la Chine Nouvelle, le PDPOC décide de suivre la direction du PCC et de servir le socialisme ;

–   Jiu San Society : Ce Parti a été créé par un groupe d’universitaires progressistes à Chongqing à la fin de la guerre antijaponaise. Initialement, le Parti s’appelait le « Forum sur la démocratie et la science ». Il a ensuite été rebaptisé Jiu San Society. En chinois « Jiu San » signifie « le 3 septembre » en hommage à la victoire du peuple chinois sur l’envahisseur japonais et de la victoire remportée le 3 septembre 1945 lors la guerre mondiale antifasciste. En janvier 1949, le Parti décline sa position en faveur de « l’appel du 1er mai » du PCC et de la proposition de paix de Mao Zedong. A la fondation de la Chine nouvelle, le Parti participe à l’administration des affaires de l’Etat, à l’exercice de la supervision démocratique ;

–  Les Personnes non Affiliées à un Parti Politique (les Indépendants) : ce Parti prend l’origine de son appellation dans le contexte historique de la Nouvelle Révolution démocratique (1919-1949). En 1949, d’éminentes personnes indépendantes des Partis politiques étaient désignées sous le nom de « Personnages Démocratiques non affiliés à un Parti politique ».  Ils étaient pour la plupart des intellectuels qui avaient une influence remarquable en raison de leurs contributions aux affaires publiques. Ces personnes qui ont choisis de n’adhérer à aucun Parti politique constituent de nos jours une composante importante du multipartisme de la CCPPC sous la direction du Parti Communiste Chinois.

Comme le disait le Président Xi Jinping : « Pour juger si un pays est démocratique, il faut voir si le peuple est réellement maître de son propre destin ». La Chine pratique la « démocratie populaire avec son processus complet », un système propre au pays, qui consiste à assurer le statut du peuple comme maître du pays et à satisfaire aux besoins du peuple de manière concrète. Porteur institutionnel majeur de la démocratie populaire de tout le processus, le système de l’Assemblée Populaire engage le pouvoir à mettre la réalisation des aspirations du peuple au cœur de son devoir, à écouter le peuple à toutes les étapes, c’est à dire la formulation de la décision, l’exécution et la supervision. Le système politique en Chine peut être une source d’inspiration pour les pays Africains./.

Lire aussi: Centenaire du PCC : les enseignements à tirer par les Africains

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