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La Chine pour un monde sans arme nucléaire


A peine la nouvelle année entamée, les dirigeants des cinq pays possédant des armes nucléaires, soit la Chine, la Russie, les Etats-Unis, le Royaume uni et la France, ont publié la Déclaration commune sur la prévention de la guerre nucléaire et de la course aux armements. Ils ont rappelé que « nul ne peut gagner une guerre nucléaire », « la guerre nucléaire est inconcevable », s’engageant en même temps à ne jamais se viser ni viser n’importe quel autre pays avec des armes nucléaires. L’objectif final est de « bâtir un monde sans arme nucléaire sans que la sécurité de chaque pays ne soit compromise », peut-on lire également dans le document.

Cette déclaration, première dans son genre, manifeste une forte volonté commune de prévenir la guerre nucléaire, de sauvegarder la stabilité stratégique planétaire et de réduire les risques de conflits liés au recours aux armes nucléaires.

L’arme nucléaire, dès le jour de son invention, a fait peser une épée de Damoclès sur l’homme. La dissuasion et la sécurité nucléaires ont pour enjeux l’avenir de la planète. Le déficit de confiance entre grandes puissances et la recrudescence des compétitions et conflits contribuent à l’augmentation des risques stratégiques. A l’ouest, le dossier de l’Ukraine crispe les relations OTAN-Russie, en Asie-Pacifique, les Américains ne font que renforcer leur confinement stratégique à l’encontre de la Chine. Le moindre incident entre pays nucléaires pourrait déclencher des conflits militaires et aboutir à des résultats apocalyptiques.

La Chine, depuis des décennies, s’en tient à sa stratégie nucléaire défensive, s’engage à ne pas utiliser en premier les armes nucléaires et à maintenir ses forces nucléaires au niveau minimal selon les besoins de la défense nationale. Le pays s’efforce aussi à promouvoir l’action coordonnée au sein des cinq puissances nucléaires. En 2019, les cinq nations se sont réunies à Beijing, débloquant leur coopération de l’impasse.

Tandis que Washington ne songe qu’à accroître sa puissance nucléaire dissuasive : des contrats de sous-marins nucléaires avec l’Australie et le Royaume uni au budget de défense 2022 qui alloue 27,8 milliards de dollars aux armes nucléaires, des signaux dangereux n’ont cessé d’être émis en faveur de la course aux armements.

La Russie et les Etats-Unis possèdent à eux deux le plus grand arsenal nucléaire du monde : leurs armes représentent plus de 90% des armes nucléaires dans le monde. Les deux pays feraient mieux de réduire grandement leur arsenal nucléaire, afin de créer les conditions d’un désarmement nucléaire complet et total.

 

A peine la nouvelle année entamée, les dirigeants des cinq pays possédant des armes nucléaires, soit la Chine, la Russie, les Etats-Unis, le Royaume uni et la France, ont publié la Déclaration commune sur la prévention de la guerre nucléaire et de la course aux armements. Ils ont rappelé que « nul ne peut gagner une guerre nucléaire », « la guerre nucléaire est inconcevable », s’engageant en même temps à ne jamais se viser ni viser n’importe quel autre pays avec des armes nucléaires. L’objectif final est de « bâtir un monde sans arme nucléaire sans que la sécurité de chaque pays ne soit compromise », peut-on lire également dans le document.

Cette déclaration, première dans son genre, manifeste une forte volonté commune de prévenir la guerre nucléaire, de sauvegarder la stabilité stratégique planétaire et de réduire les risques de conflits liés au recours aux armes nucléaires.

L’arme nucléaire, dès le jour de son invention, a fait peser une épée de Damoclès sur l’homme. La dissuasion et la sécurité nucléaires ont pour enjeux l’avenir de la planète. Le déficit de confiance entre grandes puissances et la recrudescence des compétitions et conflits contribuent à l’augmentation des risques stratégiques. A l’ouest, le dossier de l’Ukraine crispe les relations OTAN-Russie, en Asie-Pacifique, les Américains ne font que renforcer leur confinement stratégique à l’encontre de la Chine. Le moindre incident entre pays nucléaires pourrait déclencher des conflits militaires et aboutir à des résultats apocalyptiques.

La Chine, depuis des décennies, s’en tient à sa stratégie nucléaire défensive, s’engage à ne pas utiliser en premier les armes nucléaires et à maintenir ses forces nucléaires au niveau minimal selon les besoins de la défense nationale. Le pays s’efforce aussi à promouvoir l’action coordonnée au sein des cinq puissances nucléaires. En 2019, les cinq nations se sont réunies à Beijing, débloquant leur coopération de l’impasse.

Tandis que Washington ne songe qu’à accroître sa puissance nucléaire dissuasive : des contrats de sous-marins nucléaires avec l’Australie et le Royaume uni au budget de défense 2022 qui alloue 27,8 milliards de dollars aux armes nucléaires, des signaux dangereux n’ont cessé d’être émis en faveur de la course aux armements.

La Russie et les Etats-Unis possèdent à eux deux le plus grand arsenal nucléaire du monde : leurs armes représentent plus de 90% des armes nucléaires dans le monde. Les deux pays feraient mieux de réduire grandement leur arsenal nucléaire, afin de créer les conditions d’un désarmement nucléaire complet et total.

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