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Le gouvernement Kyelem est à pied d’œuvre pour réussi vaille que vaille la renaissance nationale dans la sécurisation de la nation. C’est un secret de polichinelle de dire que tout comme en 2014, des ministres ont été nommés sous fond de contestations mais cette fois-ci, il faut reconnaitre que le contexte n’est pas le même. Les ministres concernés ont fait l’objet d’investigation par les services habilités à cet effet et en fin de compte, ont été blanchis.
Depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la restauration et la sauvegarde de la patrie (MPSR) versant II, le 30 septembre 2022, le peuple dans son entièreté a regagné espoir pour une nation burkinabè qui pourra renaitre de ses cendres. En témoigne, la forte liesse et mobilisation populaire autour des nouvelles autorités de la Transition qui ont successivement été confirmées à l’issue des assises nationales et de la prestation de serment du capitaine président Ibrahim Traoré devant le Conseil constitutionnel le 21 octobre 2022. Il s’en est suivi la nomination le soir-même du 21 octobre 2022, la nomination d’un Premier ministre en la personne de Maître Apollinaire Kyelem de Tambela.
La promptitude de la nomination du chef du gouvernement montrait à souhait la rupture d’avec les anciennes habitudes où ce genre d’exercice sous d’autres régimes se faisait attendre. C’est donc le signe que tout est urgent comme l’a si bien dit le capitaine président Ibrahim Traoré. Il faut aller vite et très vite pour sortir le Burkina du gouffre dans le lequel les ennemis veulent plonger la nation. C’est dans cette foulée, que dès la prise de contact du nouveau gouvernement Kyelem, le ton a été donné par rapport à la marche historique du peuple Burkinabè vers une victoire contre l’hydre terroriste. En effet, le Premier ministre décline la teinture et l’engagement de son gouvernement en soutenant clairement en ces termes : « Ce n’est pas un gouvernement de diner-gala » mais plutôt un gouvernement de combat. Le duo Traoré-Kyelem lance la machine et il appartient à tous les Burkinabè épris de paix, de patriotisme, de sens de développement d’accompagner la dynamique sans pour autant denier le droit à la liberté d’expression à qui que soit. La logique voudrait que dans cette synergie d’actions amorcée depuis le sommet de l’Etat à un moment crucial de la vie nationale, ponctuée par une crise sécuritaire profonde, chaque Burkinabè accepte consentir à un devoir de confiance, d’engagement pour l’intérêt supérieur de la nation, de sacrifice de soi pour porter haut le flambeau national. C’est dire donc qu’il faut savoir faire table rase des calculs individuels et savoir taire les clivages politiques, ethniques, économiques pour donner la primauté à la recherche de la paix, du développement et surtout de la sécurisation du territoire.
Les contestations des ministres par des groupuscules d’individus qui revendiquent la paternité de tout un peuple, doivent s’arrêter parce qu’elles dissimulent peu les calculs d’individus tapis dans l’ombre et aux desseins inavoués. Chaque fille et fils du Burkina doit pouvoir apporter sa contribution à l’édification nationale dans l’acceptation de la diversité. Autant, il est urgent de reconquérir les terres acquises par les ennemis de la nation, autant il est urgent de poursuivre les activités de construction, de développement de la nation en l’occurrence par le commerce qui occupe une bonne frange du secteur formel et informel. Les acteurs promus dans le gouvernement ne sont pas certes les meilleurs de tous les Burkinabè mais ils ont eu la lourde charge d’écrire l’histoire du Burkina à un moment décisif de la vie nationale où chacun devrait avoir la pleine conscience que le temps est le juge par excellence. Par conséquent, il faut nécessairement accorder du crédit aux filles et fils de la nation qui doivent s’assumer devant l’histoire. C’est la meilleure manière de galvaniser l’équipe gouvernementale à atteindre des résultats probants si d’autres intérêts inavoués ne sont pas incrustés entretemps. Ainsi, à voir la configuration du gouvernement, il ressort clairement que ce sont des filles et fils connus chacun en ce qui le concerne dans son domaine respectif.
Le nouveau ministre du commerce, est par exemple un homme bien connu pour son engagement depuis des années au service des commerçants du Burkina. A travers le syndicat national des commerçants du Burkina qu’il a porté sur les fonts baptismaux, il a contribué avec l’ensemble des autres acteurs, à faire l’émulation au plan économique au niveau des commerçants qui constituent la tranche majoritaire de la chaine des affaires au Burkina Faso. Il est important de ranger la hache de guerre pour que les acteurs du milieu économique parlent le même langage afin d’œuvrer à l’essor économique si capital pour le Burkina Faso en cette période de crise sécuritaire. C’est cela le sacerdoce auquel chacune et chacun doit consentir pour la restauration et la sauvegarde tant prônée au Burkina Faso. Sur le plan sécuritaire, il faut saluer d’ores et déjà les efforts et les victoires d’étapes déjà engrangés en termes le ravitaillement en vivres et en produits pharmaceutiques des zones du Sahel. C’est seulement en se mobilisant comme un seul homme comme le 30 septembre 2022 que les Burkinabè pourront enregistrer des victoires contre l’hydre terroriste et pour une quiétude des populations définitivement retrouvée. Comme dit l’adage C’est au pied du mur qu’on reconnait le bon maçon, l’essentiel étant de sauver la nation Burkinabè qui n’a que trop duré dans le gouffre du terrorisme. La balle est dans le camp de chaque Burkinabè qui s’approprie cette ligne de mire. A bon entendeur salut !
Par Somborignan Kissangoulé