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Entrepreneuriat féminin : les « leaders africaines » dévoilent leurs ambitions


L’association Africanwomen leaders a dévoilé, le samedi 3 mars 2018, à Ouagadougou, son plan d’activités de l’année en cours, en faveur de l’autre moitié du ciel. 
L’année 2018 ne sera pas de tout repos pour l’association Africanwomen leaders (AWL). Elle a concocté un vaste programme d’activités qu’elle a rendu public, le samedi 3 mars 2018, dans la capitale. Tout commence, le 10 mars 2018, par une course cycliste féminine dénommée : «La pédale de l’espoir» et élargie aux jeunes filles de 14 à 17 ans, à partir de la présente édition. 3e du genre, cette  activité sportive a été instaurée pour magnifier la femme battante et entreprenante, à l’image de celles qui sont constituées en association pour mener des activités rémunératrices de revenus, a expliqué la Secrétaire générale de l’AWL, Amina Salembéré. « La course cycliste n’est pas la principale activité, c’est plutôt le renforcement des capacités des organisations féminines…», a-t-elle relevé. Ainsi, il sera organisé plusieurs sessions de formations à l’endroit des dames, regroupées au sein des structures. Pour la présidente de Africanwomen leaders, Hermanne Coulibaly,les associations de femmes ont du savoir-faire et des compétences, mais elles manquent d’encadrement et de confiance. A l’en croire, les ateliers de formation ont pour objectif de renforcer les connaissances des associations féminines en matière de leadership et d’entreprenariat communautaire. En partenariat avec d’autres associations, AWL ambitionne de former mille femmes évoluant dans le secteur informel et en milieu rural. Mme Coulibaly en est convaincue : «Avec un petit plus, les femmes pourront faire des merveilles».
Pour une implication effective de leurs consœurs, les «femmes leaders africaines» comptent mettre un point d’honneur sur l’information et la sensibilisation. A cet effet, elles veulent  lancer un projet nommé « Moussoro » (foulard en langue nationale dioula), dont la première phase consistera à créer un Magazine numérique. «Cette plateforme numérique servira de cadre de partage d’expériences et de promotion des lois et ratifications en faveur des femmes, notamment sur les questions de discrimination», a indiqué Hermanne Coulibaly. A travers ce créneau, les femmes seront également, initiées aux technologies de l’information et de la communication, ne serait-ce que pour mieux utiliser des téléphones-portables.Sidwaya
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