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Echecs des élèves en classe de 6ème: Dr Halidou Pafadnam expose les facteurs explicatifs


Toutes les théories sur les questions de développement des nations sont unanimes que l’éducation constitue l’unique voie pour y parvenir.  Cela a justifié l’adoption de plusieurs réformes et politiques éducatives par les autorités du Burkina Faso. Cependant une analyse des pratiques révèle que les politiques éducatives proclamées ne sont pas forcément celles qui sont appliquées sur le terrain.  C’est ce qui ressort d’une étude menée par Halidou Pafadnam dans le cadre de sa thèse de doctorat unique sous le thème, « la transition primaire-post primaire : facteurs explicatifs des échecs des élèves issus du cycle primaire en classe de 6ème au Burkina Faso » dont la soutenance a eu lieu le 21 septembre 2022 à l’université Norbert Zongo.

Cette étude menée sous la direction du Pr Tindaogo Félix VALLÉAN et la codirection du Dr Mouhamadoune SECK, qui a permis de mieux comprendre la problématique de la transition scolaire, a dégagé les principaux facteurs qui influencent la dynamique motivationnelle de l’élève en classe de 6ème, précisé les facteurs relationnels entre élèves et enseignants qui influent sur les résultats scolaires en classe de 6ème et déterminé les facteurs relationnels que vit l’élève en famille qui affectent ses résultats en classe de 6ème au cours de la transition CM2- 6ème.

La plus-value de l’étude menée par Halidou Padfanam est qu’elle permet de trouver des réponses aux facteurs explicatifs des échecs des élèves en première année de transition CM2-6ème et de comprendre si la baisse des performances des élèves au cours de la transition CM2-6ème  est liée au manque de mobilisation de l’élève, est imputable au climat relationnel entre professeurs/éducateurs et élèves ou tire son origine dans les rapports parents/élèves.

Les résulats des recherches entreprises par Halidou Pafadnam ont convaincu le jury présidé par Alkassoum Maiga qui lui a conféré le titre de docteur à la fin de sa présentation avec une mention très honorable.

L’espoir est donc désormais permis de venir à bout des échecs massifs en exploitant conséquemment les pistes de solutions qui se dégagent  de cette étude et qui nécessitent des actions diverses dans l’immédiat. L’impétrant peut se réjouir car les résultats et les défis assortis de sa recherche pourront  servir de pistes de réflexions pour des solutions institutionnelles et contribueront à renforcer l’accès et le maintien des élèves en général et en particulier au cours du processus de transition scolaire.

Jérôme KABORE

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