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Echanges autour de SYLVIE et des opérations de la COTECNA


Dans le cadre de sa mission d’assistance au secteur privé, la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a organisé le 19 octobre 2017 à Ouagadougou, une rencontre d’échange autour des documents de pré-dédouanement suite aux préoccupations soulevées par les usagers de la COTECNA et de la plateforme SYLVIE.
La Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) ne cesse d’enregistrer des plaintes liées aux délais et  aux coûts des formalités diverses lors des importations. C’est ce qui l’a conduit à organisé le 19 octobre 2017 à Ouagadougou, une rencontre d’échanges sur les procédures d’obtentions de l’Attestation de vérification (AV) ainsi que des documents de pré-dédouanement. Ont animé cette rencontre, le directeur général des Douanes, Adama Sawadogo celui de la COTECNA, Désiré Kam et de la Société de gestion de la plateforme Sylvie (SOGESY), Daouda Garamé. Les préoccupations des participants (chefs d’entreprises,  représentants des associations et organisations d’importateurs) ont porté essentiellement sur les questions de procédures, les délais d’obtention des Attestions de vérification (AV)… Pour la question liée aux délais des AV, le directeur général de la COTECNA, Désiré Kam, a indiqué qu’elle est délivrée en 24 heures. La seule difficulté a-t-il reconnu est la question de la procédure. « Nous rencontrons des difficultés et elles sont généralement liées à la connexion. Je pense que c’est  la communication qui nous permettra de résoudre ce souci. Dès lors que nous sommes saisis d’une AV Partielle, nous avons toujours réagi de façon prompte en relation avec les informaticiens de la douane pour que les données puissent être disponibles. Dernièrement, le pays a connu beaucoup de difficultés au niveau de la connexion internet, ce qui fait que les choses ne vont pas vite », a-t-il expliqué.
Désiré Kam a indiqué que sa structure envisage une concertation avec les administrations des douanes pour revoir les différentes difficultés. Concernant toujours cette préoccupation, il a ajouté que parfois les torts sont partagés.
« Nous ne sommes pas là pour bloquer les dossiers »
 « Nous recevons des demandes non visées par la douane, cela veut dire qu’il y a une étape de la procédure qui n’a pas été remplie à savoir des documents sans références, ni date et sans signature. Nous sommes obligés de les rejeter. Vous dites que vous avez déposé votre dossier pourtant c’est un dossier irrecevable », s’est-il adressé aux chefs d’entreprises. A l’entendre, il y a certes des difficultés mais,  dit-il, la COTECNA n’est pas là  pour alourdir les procédures ou allonger les délais. Elle est d’ailleurs, a-t-il poursuivi, tenue par des indicateurs de performances. Pour cela, elle est obligée de respecter les délais contractuels. Leur objectif, a-t-il fait savoir, est la satisfaction des besoins des importateurs et  la remise dès que possible des attestations.
Quant au DG des douanes, Adama Sawadogo, toujours sur la question des délais des procédures, il a sans langue de bois rappelé aux hommes d’affaires et aux chefs d’entreprises que depuis un certain temps, ils ont un objectif clair à atteindre : le gouvernement, pour  l’année 2016-2017, leur sollicite 91 milliards de F CFA pour la mise en œuvre de son programme. Dans un tel environnement, a-t-il soutenu, les douanes n’osent pas retarder quoi ce que soit. Il a fait comprendre aux opérateurs économiques que les administrations douanières ne sont pas là pour bloquer leurs dossiers. Bien au contraire, elles travaillent  à ce que les opérations se fassent bien et de façon rapide pour que chaque secteur d’activités puisse gagner. Aussi, M. Sawadogo a fait savoir aux hommes d’affaires qu’une partie des problèmes viennent d’eux. Il s’est expliqué en leur indiquant qu’il y a des commerçants qui attendent toujours d’avoir leurs marchandises à Ouaga-Inter avant de commencer les procédures. Pourtant, a-t-il fait comprendre, la plateforme SYLVIE a été mis en place pour éviter cette situation. « Si cela est faux, ne vous gênez pas, dites-le moi », s’est-t-il adressé aux commerçants dans la salle.  » Il y a des gens qui ne comprennent pas que le monde évolue et que l’on ne peut pas se permettre de faire des choses comme dans le passé. On a construit SYLVIE pour accompagner le monde des affaires », a-t-il poursuivi. La Plateforme SYLVIE n’arrange pas leurs affaires, ont rétorqué certains d’entre eux.  En réponse, le directeur général des douanes a soutenu que si SYLVIE les empêche de travailler, c’est qu’il y a des goulots d’étranglements et des incompréhensions à leur niveau. Il a appelé tous les acteurs à jouer leur partition.
Elélé KANTORO/ SIdwaya
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